Dieu a dit :

Petit à petit, ce que Je dis chaque jour commence à rentrer et à devenir une partie de vous. Oh, oui, les situations ennuyeuses et les gens qui vous offensent sont toujours là. Comment cela peut-il arriver, ça arrive. Et vous pouvez toujours ressentir vivement que vous voulez rendre la pareille. Vous pouvez vouloir rabrouer certaines personnes.

Vous pouvez vouloir rabrouer certaines personnes. Vous pouvez vouloir leur dire combien elles sont impolies, inconsidérées et inintelligentes. Vous êtes sûrs de cela et pourtant vous marquez une pause, pourtant vous vous retenez et vous retrouvez réfléchissant à une plus grande considération, une compréhension et, oui, même à la compassion. Vous constatez que vous ne voulez plus les traiter abruptement. Vous ne voulez pas leur faire mal en retour. Vous n’êtes plus si embrumés. Elles ont dit ce qu’elles ont dit ou fait ce qu’ils ont fait. Cela n’a pas changé, mais votre ressentiment a fléchi. Vous avez passé l’insulte.

John est John. Joe est Joe. Jane est Jane. Eloise est Eloise. Vous pouvez même vous demander pourquoi vous laisser ce qu’ils disent vous tracasser. Ils n’ont pas changé. Ils peuvent ne jamais changer, mais vous avez changé. Un plus grand sentiment de bienveillance est monté en vous.

Peut-être, si vous pensez aux gens comme vous le faites d’un cher animal, par exemple, vous vous trouverez plus souples et moins inflexibles à propos des mots ou actions d’un autre. Vous n’objectez pas parce qu’un caniche n’est pas un colley. Vous acceptez la nature des différentes races. Vous n’êtes pas très affectés parce qu’un chien se distingue d’un autre. Vous n’êtes pas très affectés si un chien vient pour être caressé et qu’un autre ne le fait pas. Vous êtes équanimes quand il s’agit de l’acceptation des traits des autres espèces. Vous admettez que c’est juste tel que c’est. Vous n’essayez pas de raccourcir le cou d’une girafe. Vous n’essayez pas de transformer un rhinocéros en gazelle.

Certaines personnes disent toujours la chose juste, qui, de votre point de vue, est ce qui vous nourrit. D’autres, semble-t-il, disent toujours la chose fausse, celle qui vous rend inconfortables. Aussi justes que vous puissiez être, d’autres considèrent aussi leur justesse comme allant de soi. Ce que vous n’aimez pas vraiment c’est qu’ils peuvent très bien essayer de vous changer. Ils voudraient que vous soyez selon leur goût. Ils n’ont aucun droit de transformer, ni vous n’avez le droit d’essayer de transformer, n’importe qui d’autre. Ils semblent voir à travers des yeux bleus alors que vous voyez par des marrons.

En ce moment votre cœur rencontre leurs cœurs depuis une meilleure place. Quand vous vous sentez mieux pour quelque chose, vous pouvez être sûrs que l’autre partie aussi. Votre cœur s’est posé et maintenant le leur le peut aussi. Ils ne sont plus infâmes de vous avoir parlé de la sorte ou autre chose qui vous a embêtés. Vous laissez aller, bien-aimé. Vous laissez aller l’offense. Quelle jolie chose de laisser aller! Quelle jolie chose d’en avoir fini.

Peut-être même arrive-t-il que vous ayez offensé les autres, peut-être beaucoup plus que vous n’en êtes conscients et beaucoup d’entre eux ont ignoré votre offense. Ils ne vous ont pas tout dit à ce sujet et ce que vous pourriez avoir et devriez avoir dit ou avoir fait. Ils sont passés devant l’offense et maintenant vous aussi.

Vous êtes trop bons maintenant pour chercher la petite bête sur la façon d’être des autres. Vous sortez vraiment du passé. Comme c’est agréable. Vous pouvez même sourire à ceux qui vous ont offensés. Vous pouvez même être heureux de les voir et constater que, en dépit de leurs obstacles, ils vous apprécient vraiment aussi. Quand vous avez vu l’animosité une fois, vous ne le faites plus. C’est comme si le soleil et la lune avaient éclipsé les sentiments durs de votre cœur et maintenant vous aimez savoir que la personne devant vous n’a plus rien à dire sur la grande éloquence de votre cœur.

Traduit par Christine