HAARP Cam (caméra de HAARP): haarp.alaska.edu

HAARP Cam 2 : haarp.alaska.edu

Officiellement HAARP est un programme d’étude international des Aurores Boréales. D’après Eastlund, créateur de projet, il semble cependant que ce projet ait été financé par l’armée américaine. Cela soulève de nombreuses inquiétudes et interrogations quant à la possibilité de son utilisation à des fins de modification climatique, comportementale ou en tant qu’arme électromagnétique..

Le Projet :

Fondamentalement HAARP est une technologie issue de la « Guerre des Étoiles » basée au sol. Les racines de cette invention remontent aux recherches de Nicolas Tesla dans les années 20 du siècle dernier .Parmi d’autres inventions ’regroupant 700 brevets) de ce savant d’origine serbe migré aux USA, on lui doit le courant alternatif, la radio, le tube fluorescent, le contrôle à distance et la robotique.

Il s’est également intéressé à des dispositifs pouvant modifier le climat,de fournir de l’énergie gratuite ainsi que de protéger les États Unis à l’aide d’un bouclier électromagnétique.

Le Dispositif :

HAARP est situé a Gakona en Alaska (62°23.5’Nord-145°8.8’Ouest). La magnétosphère y serait plus proche de l’écorce terrestre. Cette traction magnétique est nécessaire à la décharge de fréquences dans la haute atmosphère[1].

L’impact sur l’environnement, à savoir les conséquences du programme sur l’écosystème et les migrations d’oiseaux a été financé entiérement par l’armée et non par les pouvoirs publics, des organisations internationales ou des ONG [2].

Applications scientifiques :

HAARP est un programme de recherche sur les hautes fréquences boréales actives, autrement dit sur la ionosphère, ses changements et ses modulations.

On peut avoir accès sur leur site a de nombreuses données scientifique en temps réel.

Ici haarp.alaska.edu

En 1984 Bernard Eastlund, Columbia Physics (APTI), réclame les brevets de Nicola Tesla pour parachever certaines fonctions d’où découle son brevet intitulé : « Method and Apparatus for Altering a Region in the Earth’s Athmosphere or Magnetosphere« .

Il est contacté en 1985, par le groupe ARCO qui lui demande de trouver une application des réserves de gaz présentes en Alaska, soit des réserves capables d’alimenter les USA en électricité pendant une année entière. Ceci deviendra donc la source originelle d’énergie qui alimentera le dispositif HAARP.

Il a proposé des applications militaires et civiles avantageuses où le gaz serait converti en électricité, et employé pour alimenter des antennes gigantesques [3].

Les informations officielles telles que nous les présentent Rich Garcia des laboratoires Phillips de l’USAF décrivent HAARP comme « une grosse antenne qui capte la fréquence radio, et que nous orientons dans la haute atmosphère pour simuler le rôle du soleil. En orientant la fréquence radio dans l’ionosphère, nous faisons en sorte que celle ci frape les molécules d’atmosphère. Elle a tendance à faire bouger plus vite les particules subatomiques, à augmenter la température à plus de 1600°, ce que fait normalement le soleil à ces particules dans la haute atmosphère. »

La ionosphère est une membrane, un bouclier électromagnétique qui protège toute forme de vie sur Terre des radiations mortelles (rayons cosmiques) provenant du soleil et du cosmos.

L’ionosphère étant un système de régulation dynamique, toute modification pourrait avoir un impact à plus ou moins longue échéance sur l’équilibre énergétique planétaire. Or se doute que le vivant de la cellule aux formations de corps complexes, est particulièrement sensible a toute variation aussi bien cosmique que planétaire [4].

L’ionosphère de la Terre contient une énorme quantité d’énergie. 8000 orages se produisent de partout sur la terre à n’importe quel moment ce qui représente des millions d’ampères qui se déversent sur la Terre grâce a la foudre. HAARP pourrait être un déclencheur de ce phénomène naturel [2].

A : Complexe d’antennes HAARP /

B : Emission d’ondes à haute fréquence vers la ionosphère /

C : Mirroir Ionosphérique formé par balayage de micro-ondes. Celui-ci oriente le rayonnement sur le Jet Auroral /

D : qui le transforme en ondes à basse fréquence (VLF et ELF) pour diverses applications /

E : Detection des ressources naturelles et des cavités sousterraines /

F : Géoingiénerie et modifications climatiques /

G : Guerre des Etoiles /

H : Modification comportementale et Biologique.

Fonctionnement :

L’ionosphère est utilisée comme amplificateur et comme un moyen d’émission. C’est grâce à celle ci qu’un signal électromagnétique est diffusé et amplifié.

HAARP envoie des hautes fréquences d’une puissance d’un milliard de watts dans la haute atmosphère ce qui interagit avec l’éléctrojet auroral, véritable rivière électrique des hautes couches de l’atmosphère. Pendant leur déplacement ces hautes fréquences produisent des ondes mégamétriques (ELF) et myriamétriques qui se réfléchissent sur l’ionosphère et peuvent dénicher des sous marins ennemis, être utilisées comme moyen de communication avec une flotte sous marine aussi bien que pour des applications expérimentales.

Un watt au centimètre cube suffit à fractionner l’air, c’est a dire a produire du plasma et de l’ozone (O3). HAARP concentre 3,6 millions de watts comprimés dans un rayon étroit d’un gigawatt. Il se forme alors le miroir ionosphérique (d’un gigawatt effectif) qui propage les ondes ELF.

Applications Civiles :

En 1983, Brooks Agnew, physicien (tomographie terrestre) effectue une tomodensitométrié de 30 watts pour trouver des puits de pétrole. 26 puits de pétrole ont été trouvés sur une surface qui touchait neuf états avec une précision de 100%. Si 30 watts dans le roc ont ont suffit à trouver ces réserves de pétrole. HAARP dirige un milliard de Watts dans l’ionosphère dans un but purement expérimental.

Certaines planifications de projets du programme HAARP ont pour but d’utiliser la ionosphère comme un miroir qui renvoie des fréquences ELF sur la Terre, afin de trouver des tunnels, et pour découvrir des gisements de pétrole ou des filons métallifères. Le signal ELF de basse fréquence peut pénètre plus profondément dans la terre ou dans l’eau que les signaux de haute fréquence.

Par un principe harmonique les ondes hertziennes envoyées dans la Terre font résonner l’élément qui leur correspond. Il est ainsi possible de détecter la présence de gaz naturel, de métaux et de minéraux particuliers.

Reste encore la possibilité d’études sur l’exploitation de l’énergie électrique de la ionosphère, ce qui a été avancé originellement par Nicola Tesla.

Applications militaires :

Selon l’expertise militaire HAARP en est à la phase de projet à phases multiples. Ce programme serait « aussi important que ce qui a été décidé dans l’étude de l’impact sur l’environnement, pas davantage »[5].

Le brevet d’application de 1991 indique que tout missile envoyé à partit de n’importe quel endroit de la terre pourrait être détruit depuis le sol grâce aux antennes du dispositif en interceptant une couche de l’ionosphère correspondante.

La modification des hautes couches de l’atmosphère peur à la fois dérouter la trajectoire d’un missile que le désintégrer en plein vol. Avant la signature de la Perestroïka , mettant fin à la Guerre Froide, Regan a demandé aux russes de cesser la course aux armements en mettant en avant la suprématie américaine avec le programme de la guerre des Étoiles. Une démonstration était proposée. Un missile composite (désamorcé) fut lancé depuis un silo de la taïga russe à destination de Washington. Le missile fut détruit avant même qu’il ait quitté le sol russe depuis l’espace. Sabotage ou arme secrète ?

Le système HAARP permeterait de brouiller les communications ennemies à l’instar d’une tempête géomagnétique focalisée, de provoquer des coupures de courant ou de griller des composants électroniques.

Lors de la présentation du programme lors du Workshop du 30 avril au 2 mai 1991 autour des diagnostiques de frappes ionosphériques par John Heckser, la puissance est passée de un gigawatt (90 dBw) à dix gigawatts (100 dBW) rayonnés d’une puissance de 100 milliards de watts (110 dBW) pour des fréquences de 2.8 à 8 MHz et 0.8 à 8 MHz [6].

A sa plus grande énergie, déployée pendant une heure et demi, les antennes provoqueraient une explosion comparable à la bombe à hydrogène [3].

Dans ce contexte une quantité minime d’énergie suffit à déclencher une quantité phénoménale d’énergie.

Une puissance d’un milliard de Watts provoqueraient des vibrations assez violentes pour déclencher un tremblement de terre.

Modification climatique :

Le complexe d’antennes HAARP serait capable de faire monter ou descendre le niveau de la ionosphère en des zones délimitées. De ce fait le vide crée dans les hautes couches de l’atmosphère remonte le palier atmosphérique ce qui provoque des changements climatiques. L’énergie développée pour produire la poussée ionosphérique peut revenir sur terre avec grande violence, déclenchant des orages dévastateurs. Il est curieux de constater que le sénat des États Unis a voté une loi favorable aux expérimentations de modification climatique le 3 Novembre 2005, alors que les projets de géoingénieurie ainsi que les armes climatiques étaient interdites par la convention de Genève sur les dispositifs de géoingeinerie et psychotronique depuis 1978.

Guerre électromagnétique :

Utilisation possible des ondes électromagnétiques pour affaiblir les êtres humains, en employant des technologies capables de provoquer des maladies ou de modifier le comportement des populations[7].

ELF et ondes cérébrales :

Notre cerveau produit des basses fréquences et, par un principe harmonique les basses fréquences peuvent induire des modifications dans les ondes cérébrales.

Que la technologie HAARP soit ou non destinée à interférer sur nos fréquences cérébrales, les conséquences de son utilisation abusive sont susceptible de les influencer indirectement. Et ce serait un dommage « collatéral » regrettable, portant non seulement préjudice à notre conscience, mais aussi à l’ensemble du vivant.

Officiellement…

Les opérateurs de HAARP rejettent leur implication dans le programme de défense « Guerre des Etoiles ». Selon leur source, les projets de l’armée américaine n’ont pas été mis en application.

Site HAARP d’Alaska : haarp.alaska.edu

[1]David Harrison, Procureur général, Alaska.

[2]Enviromental Impact Analysis Process, Vol.II, USAF, Navy, july 1996.

[3]Bernard Eastlund, Columbia Physics, (APTI).

[4]Llyal Watson, Biologiste et auteur de « Histoire Naturelle du Surnaturel ».

Patrick Flanagan, spécialiste en élécctromagnétisme en nomination pour le Prix Nobel.

[5]John Hecksher, Directeur du projet HAARP, Laboratoires Phillips, USAF.

[6]Rapport du Major Drew R. Fisher, 22 Octobre 1991.

[7]Low-Intensity Conflict and Modern Technology, Lt. Col. David J. Dean, USAF 1986.

HCS 141105

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RAPPORT DU PARLEMENT EUROPEEN (extraits) :

Commission des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense sur l’environnement, la sécurité et la politique étrangère

Rapporteur: Mme Maj Britt Theorin

Rapporteur pour avis*:

Mr Olsson, commission de l’environnement, de la santé publique et de la protection des consommateurs (* Procédure « Hughes »)

DOC_FRRR370370003 PE 227.710/déf.

14 janvier 1999 A4-0005/99

A.PROPOSITION DE RÉSOLUTION

Le Parlement européen,

page 4 : vu l’audition sur le projet HAARP et les armes non létales convoquée à Bruxelles, le 5 février 1998, par la sous-commission « sécurité et désarmement » de la commission des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense,

page 7 : considérant que la recherche militaire porte actuellement sur la manipulation de l’environnement à des fins militaires, et ce en dépit des conventions existantes; c’est le cas, par exemple, du système HAARP basé en Alaska,

S’agissant des aspects légaux des activités militaires

page 11 : considère que le projet HAARP (High Frequency Active Auroral Research Project), en raison de son impact général sur l’environnement, pose des problèmes globaux et demande que ses implications juridiques, écologiques et éthiques soient examinées par un organe international indépendant avant la poursuite des travaux de recherche et la réalisation d’essais; déplore que le gouvernement des États-Unis ait à maintes reprises refusé d’envoyer un représentant pour apporter un témoignage sur les risques que comporte pour l’environnement et la population le projet HAARP financé actuellement en Alaska, durant l’audition publique ou à l’occasion d’une réunion subséquente de sa commission compétente demande à l’organe chargé de l’évaluation des choix scientifiques et technologiques (STOA) d’accepter d’examiner les preuves scientifiques et techniques fournies par tous les résultats existants de la recherche sur le programme HAARP aux fins d’évaluer la nature et l’ampleur exactes du danger que HAARP représente pour l’environnement local et global et pour la santé publique en général;

invite la Commission à examiner les incidences sur l’environnement et la santé publique du programme HAARP pour l’Antarctique, en coopération avec les gouvernements de Suède, de Finlande, de Norvège et de la Fédération de Russie, et à faire rapport au Parlement sur le résultat de ses investigations;

demande en particulier que soit établi un accord international visant à interdire au niveau globaltout projet de recherche et de développement, tant militaire que civil, qui cherche à appliquerla connaissance des processus du fonctionnement du cerveau humain dans les domaineschimique, électrique, des ondes sonores ou autres au développement d’armes, ce qui pourraitouvrir la porte à toute forme de manipulation de l’homme; un tel accord devrait égalementinterdire toute possibilité d’utilisation réelle ou potentielle de tels systèmes;

B.EXPOSÉ DES MOTIFS

Armes non-létales

page 17 : Le 5 février 1998, la sous-commission du Parlement pour la sécurité et le désarmement a tenu une audition publique sur le HAARP et les armes dites non-létales. Le présent paragraphe est fondé sur cette audition.

HAARP – Un système d’armement modifiant le climat

page 21 : Le 5 février 1998, la sous-commission sécurité et désarmement du Parlement a procédé à une audition portant notamment sur HAARP. Des représentants de l’OTAN et des États-Unis avaient été conviés à la réunion. Ils ont toutefois choisi de ne pas venir. La sous-commission a déploré que les États-Unis n’aient envoyé aucun représentant à l’audition et qu’ils n’aient pas saisi l’opportunité de faire des commentaires sur le matériel présenté(24).

HAARP est un programme de recherche sur le rayonnement à haute fréquence (High Frequency Active Auroral Research Project).

Il est conduit conjointement par l’armée de l’air et la marine des États-Unis et par l’Institut de géophysique de l’université d’Alaska à Fairbanks.

Des tentatives analogues ont lieu en Norvège, dans l’Antarctique, mais aussi dans l’ex-Union soviétique(25).

HAARP est un projet de recherche utilisant un équipement terrestre, un réseau d’antennes. Chacune est alimentée par son propre émetteur pour réchauffer des parties de l’ionosphère(26) au moyen d’ondes radio puissantes. L’énergie ainsi générée réchauffe certaines parties de l’ionosphère, ce qui crée des trous dans l’ionosphère et des « lentilles » artificielles. HAARP peut avoir de multiples applications. La manipulation des particularités électriques de l’atmosphère permet de contrôler des énergies gigantesques.

Utilisée à des fins militaires contre un ennemi, cette technique peut avoir des conséquences terribles. HAARP permet d’envoyer à un endroit déterminé des millions de fois plus d’énergie que tout autre émetteur traditionnel. L’énergie peut aussi être dirigée contre un objectif mobile, notamment contre des missiles ennemis.

Le projet améliore la communication avec les sous-marins et permet de manipuler les conditions météorologiques mondiales. Mais l’inverse, perturber les communications, est également possible. En manipulant l’ionosphère, on peut bloquer la communication globale tout en conservant ses propres possibilités de communications. La radiographie de la terre sur une profondeur de plusieurs kilomètres (tomographie terrestre pénétrante) à la fin de découvrir les champs de pétrole et de gaz, mais aussi les équipements militaires sous-terrains, et le radar transhorizon qui identifie des objects à grande distance au-delà de la ligne d’horizon sont d’autres applications du système HAARP.

(23) La proposition se trouve sur Internet; dfat.gov.au.

(24) Ce paragraphe est basé sur des données émanant de l’audition.

(25) Nick Begich, expert convié à l’audition.

(26) L’ionosphère contient de gigantesques champs magnétiques protecteurs appelés ceintures de van Allen, capturant des particules chargées (protons, électrons et particules alpha).

page 22 : Depuis les années 50, les États-Unis procèdent à des explosions nucléaires dans les ceintures de Van Allen(27) afin d’examiner les effets des impulsions électromagnétiques qu’elles déclenchent sur les communications radio et le fonctionnement des équipements radars. Ces explosions ont généré de nouvelles ceintures de rayonnement magnétique qui ont pratiquement entouré la terre tout entière. Les électrons se déplaçaient le long de lignes de champs magnétiques et créaient une aurore boréale artificielle au-dessus du pôle nord. Ces essais militaires risquent de perturber à long terme les ceintures de Van Allen.

Le champ magnétique terrestre pourrait s’étendre sur de vastes zones et empêcher toute communication radio. Certaines scientifiques américains estiment qu’il faudra plusieurs centaines d’années avant que les ceintures de Van Allen retrouvent leur état initial. HAARP peut bouleverser les conditions climatiques. Tout l’écosystème peut être menacé, en particulier dans l’Antarctique où il est fragile. Les trous dans l’ionosphère causés par les ondes radio puissantes qui y sont envoyées constituent un autre effet très grave d’HAARP.

L’ionosphère est notre bouclier contre le rayonnement cosmique. L’on espère que ces trous se refermeront, mais l’expérience acquise suite à la modification de la couche d’ozone donne à penser le contraire. Le bouclier de l’ionosphère est fortement percé à plusieurs endroits.

En raison de l’ampleur de ces incidences sur l’environnement, HAARP constitue un problème global et il faudrait évaluer si les avantages que procure ce système compensent les risques encourus. Ses incidences écologiques et éthiques doivent être évaluées avant la poursuite des travaux de recherche et la réalisation d’essais. L’opinion publique ignore pratiquement tout du projet HAARP et il est important qu’elle soit mise au courant.

HAARP est lié à la recherche spatiale intensive menée depuis 50 ans à des fins clairement militaires, par exemple en tant qu’élément de la « guerre des étoiles » en vue du contrôle de la haute atmosphère et des communications. Ces travaux de recherche doivent être considérés comme extrêmement néfastes pour l’environnement et la vie humaine. Personne ne saît avec certitude ce que peuvent être les effets de HAARP. Il faut lutter contre la politique du secret en matière de recherche militaire. Il faut promouvoir le droit à l’information et au contrôle démocratique des projets de recherche militaire ainsi que le contrôle parlementaire.

Une série d’accords internationaux (« la convention sur l’interdiction d’utiliser à des fins militaires ou à d’autres fins hostiles des processus modifiant l’environnement, le traité sur l’Antarctique, l’accord établissant les principes des activités des États en matière de recherche spatiale, en ce compris la lune et d’autres corps spatiaux ainsi que la convention des Nations unies sur le droit maritime) font que HAARP est un projet hautement contestable non seulement sur les plans humain et politique mais aussi du point de vue légal. En vertu du traité sur l’Antarctique, l’Antarctique ne peut être utilisée qu’à des fins pacifiques(28), ce qui signifie que HAARP enfreint le droit international. Tous les effets des nouveaux systèmes d’armement doivent être évalués par des organes internationaux indépendants. Il faut encourager la conclusion d’autres accords internationaux afin de protéger l’environnement contre toute destruction inutile en temps de guerre

(27) En 1958, l’US Navy a fait exploser trois bombes contenant du matériel nucléaire fissile à une altitude de 480 km au-dessus de l’Atlantique sud. Le projet dirigé par le département de la défense des États-Unis et la commission de l’énergie atomique et portait le nom de code Project Argus. Source: Dr Rosalie Bertell.

(28) Article 1, traité sur l’Antarctique.

3. CONCLUSIONS

page 33 : constate qu’à l’heure actuelle, les ploblèmes environnementaux constituent le plus grand danger auquel l’humanité soit confrontée et que les menaces actuelles pour la sécurité vont au-delà des conflits de pouvoir classiques pour inclure également des menaces non militaires comme des crises de l’approvisionnement et des déséquilibres écologiques;

page 34 : considère que le système militaire américain de manipulation ionosphérique, HAARP, lequel est basé en Alaska et ne représente qu’une partie du développement et de l’usage d’armes électromagnétiques à des fins de sécurité tant extérieure qu’intérieure, constitue un exemple d’une nouvelle menace militaire particulièrement grave pour l’environnement et la santé humaine au niveau planétaire, sachant que ce système tente de pénétrer dans la partie hautement sensible et énergétique de la biosphère à des fins militaires, alors que toutes ses conséquences ne sont pas connues; invite la Commission, le Conseil et les États membres à exercer des pressions sur le gouvernement des États-Unis, de la Russie et de tous les autres États engagés

page 35 : demande en particulier que soit établi un accord international visant à interdire au niveau global tout projet de recherche et de développement, tant militaire que civil, qui cherche à appliquer la connaissance des processus du fonctionnement du cerveau humain dans les domaines chimique, électrique, des ondes sonores ou autres au développement d’armes, ce qui pourrait ouvrir la porte à toute forme de manipulation de l’homme; un tel accord devrait également interdire toute possibilité d’utilisation réelle ou potentielle de tels systèmes;

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