Suivant le niveau de conscience, l’idée même d’être une personne peut s’estomper et avec elle tout ce qui s’y rattache comme par exemple le fait que celle-ci puisse progresser.
John Greven (L’Un: La destination que vous n’avez jamais quittée) apporte ici un certain soulagement par rapport à cette « crispation » qui peut se produire avec la présence du désir de « progresser » sur le chemin de l’illumination.
Encore une fois, il est souligné que personne ne peut s’éveiller car l’éveil implique la dissolution de cette personne qui n’a jamais existée autrement qu’en tant que concept.
L’individualité divine est en nous et est éternelle.
Cependant au niveau de l’égo et du karma il y a bien un mouvement temporel d’épuration qui se fait (et doit être fait) que l’on pourrait considérer comme une progression.
L’on pourrait voir aussi une progression dans le fait d’arriver à lâcher le mental et le « je ».
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Une vidéo très bouddhiste tout à fait intéressante.
Par contre il faut faire attention à ne pas s’emmêler les pinceaux et penser que l’on est éveillé en l’état actuel de dualité.
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D’autre part la vidéo propose d’oublier les mots comme illumination, réalisation de soi, éveil… et ajoute : « nous avons vu dans les chapitres précédant que ces attentes ne seront pas comblées »
Pour moi cela est tout à fait faux car tout désir clair projeté en l’univers recevra sa réponse et sa réalisation en temps voulu.
Cependant il est tout à fait possible de transformer ses objectifs vers d’autres dont celui du non objectif pour atteindre la vacuité.
Le concept de la personne est aussi réelle que le clavier sur lequel nous tapotons : il s’agit d’un objet (subtil) qui « est » dans la création. La projection de l’illusion du soi est aussi réel que le monde qui nous entoure : c’est à dire irréel, un rêve de Dieu.
C’est pourquoi, comme nous sommes une partie de ce monde avec une individualité doté d’un libre arbitre et que nous sommes partie de Dieu, que nous avons la possibilité de modifier ce qui semble être une réalité.
C’est un grand miracle de percevoir le monde comme une réalité…
Je corrige :
C’est pourquoi, comme nous sommes une partie de ce monde avec une individualité divine doté d’un libre arbitre, nous avons la possibilité de modifier ce qui semble être la réalité.