Une gifle, c’est un peu l’effet produit par la vision des Passes magiques de Cleargreen sur un vieux VHS. En quelques secondes le mythe de Castaneda s’effondre comme un rêve qui s’évapore au réveil brûlant de la réalité. Un de plus.

Des «apprentis» de l’anthropologue psychédélique des sixties, les Chacmools, démontrent la clé de voûte du système castanédien, la tenségrité : une série de techniques corporelles d’inspiration «toltèque» en provenance directe de la lignée du Nagual don Juan Matus.

Des mouvements qui, associés à d’autres techniques comme «rêver» et «traquer», permettraient enfin au quidam de se libérer du masque de la socialisation et d’atteindre, si pas la liberté du Guerrier, les portes de la perception par le déplacement du point d’assemblage, ce centre énergétique situé derrière les omoplates qui, selon Carlos Castaneda, assemble et fixe notre perception du monde.

Sur fond bleu fluo les apprentis sorciers, le regard grave et lisse, s’activent en collants noirs et redingotes ajustées dans une mise en scène qui évoque plus les vertus du billet vert que les mystères du chaparral du désert de Sonora (1).

Au fond, qui est Carlos Castaneda ou plutôt quel crédit apporter au mythe de Don Juan développé dans plus de dix livres consacrés aux enseignements du vieux sorcier yaqui. Déjà, depuis la parution de sa première thèse universitaire, l’Herbe du Diable et la petite fumée, publiée en 1968 et devenue un best seller international, la controverse faisait rage dans les milieux intellectuels.

Dès 1972, dans Psychology Today et le New York Times, l’écrivain Joyce Carol Oates doutait de la valeur ethnologique des premiers livres de Carlos Castaneda : «Pour moi, il ne fait pas l’ombre d’un doute que cette série de livres relève plus de l’art que d’un simple compte rendu d’observations ». Plus loin, la romancière nuançait quelque peu ses propos en confiant son sentiment, «Il n’est pas possible de s’empêcher de penser que Carlos Castaneda a vécu une expérience terrifiante, immense, ineffable. Quelque chose qui l’a définitivement métamorphosé». Si pour Joseph Chelton Pearce, membre de l’institut C.G. Jung de Zurich et auteur de «Magical Child», l’œuvre de Don Juan est « le plus important paradigme depuis Jesus» (2) , il n’en va pas de même pour le sociologue Marcello Truzzi pour qui les livres de Castaneda sont la plus grande fraude scientifique depuis le scandale de l’affaire de l’homme de Piltdown (3).

A la décharge de Castaneda Il faut dire qu’à l’époque les invectives les plus subjectives venaient surtout de l’arrière garde de l’establishment scientifique qui voyait d’un mauvais œil la sacro sainte objectivité de la science mise à mal par un vieux sorcier mexicain. D’une certaine façon, la popularité des aventures de don Juan et don Genaro sonnait le glas de la supériorité du savant sur l’indigène, de la toute puissance de l’occident technologique et matérialiste sur le savoir chamanique des premiers américains. Au-delà de la polémique sur la validité du travail de Castaneda, les prémisses d’une nouvelle anthropologie débarrassée de la différence entre l’observateur et l’observé prenaient corps durablement.

Malgré ces critiques acerbes, l’année 72 voit surtout le couronnement de l’étudiant de don Juan qui obtient son doctorat d’anthropologie à l’université de l’UCLA suite à son dernier opus « Voyage à Ixtlan » : un livre qui déchire le plafond du box office littéraire américain du genre et intronise dans la foulée Castaneda comme le nouveau pape de la contre-culture tout comme dans les années 60 l’ont été ses aînés, Aldous Huxley et Timothy Leary. Le néo-chamanisme était né. C’était déjà la fin de l’époque bénie des Doors et des déferlantes de minibus Volkswagen fleuris sur les réserves indiennes poussiéreuses de la périphérie de Los Angeles, à la recherche d’un improbable centimètre cube de chance, d’un coyote polyglotte et d’un vieux sorcier décidément insaisissables.

Si l’énigmatique don Juan n’a toujours pas plus de matérialité qu’un mirage il n’en demeure pas moins que la magie des mésaventures de Carlitos au pays de Mescalito «fonctionne», ensorcelle et hypnotise toute une génération en perte d’identité spirituelle qui se voit offrir un nouveau champ d’investigation métaphysique peuplé de mystérieuses entités inorganiques et de guerriers solitaires.

La belle histoire de Brant Secunda est à cet égard très révélatrice de la puissance de l’impact quasi magnétique de Castaneda sur ses contemporains. En 1970, impressionné par les récits de don Juan, il décide de se lancer à la recherche du sorcier yaqui dans les montagnes d’Ixtlan au Mexique :

«Au troisième jour de mon voyage, je m’étais complètement perdu en suivant la piste d’un cerf. J’étais terrifié, déshydraté et je me laissais mourir. Je commençais à avoir des visions de cercles vivement colorés remplis de cerfs et d’oiseaux quand soudain j’étais réveillé par des indiens qui faisaient couler un peu d’eau sur moi. Ils me disaient que le shaman de leur village avait rêvé de moi deux jours plus tôt et les avait envoyés me secourir».

Le shaman en question n’était pas don Juan mais don Jose Matsuwa, une figure charismatique du peuple huichol dont il devint le disciple.


Don Jose Matsuwa (au centre) et Brant Secunda (à droite)

Mais où se cache Don Juan ? Pourquoi Carlos Castaneda refuse t’il de montrer ses notes de terrain ? Comment se fait-il que les champignons hallucinogènes sont introuvables dans le désert de Sonora où don Juan est sensé vivre ?

Des questions sans réponses parmi tant d’autres qui provoquerons l’ire d’anthropologues soupçonneux exigeant l’annulation du doctorat de leur mystérieux confrère. Une exigence refusée par Walter Goldschmidt alors président de la chaire d’anthropologie de L’UCLA :

«Nous n’avons aucune information en notre possession qui pourrait accréditer ces accusations (de fraude)» dira-t-il en 1978.

Il est néanmoins curieux qu’une université, réputée pourtant par la sévérité de ses décisions collégiales, octroie un doctorat sur base d’une thèse sans prendre la peine de vérifier les allégations et la méthodologie de son auteur. Paradoxalement les «debunker» les plus féroces de Castaneda seront ses proches et ses plus fervents admirateurs tant il est vrai qu’il n’y a rien de plus dangereux qu’un amour déçu. C’est le cas de Richard de Mille, fils du cinéaste Cecil B de Mille et ancien lieutenant désillusionné de Ron Hubbart, le fondateur de la scientologie qu’il abandonne après s’être rendu compte de son erreur.

En lisantl’herbe du diable et la petite fumée il croit à nouveau tenir en main quelque chose d’authentique. Face au refus de Carlos de dévoiler ses notes il entreprend un véritable travail de bénédictin dans Castaneda’s Journey : The Power and the Allegory publié en 1976 où il dévoile les erreurs chronologiques et les incohérences des trois premiers livres de Castaneda ainsi que ses probables plagiats de travaux d’autres étudiants de L’UCLA. De Mille y épingle notamment les ressemblances troublantes entre les exploits funambules de don Genaro sur une chute d’eau en 1968, relatés dans Voir, et ceux, identiques, du shaman huichol Ramón Medina Silva devant les yeux médusés des anthropologues Barbara Myerhoff et Furst :

« Durant l’été 1966, Ramón nous exécuta une démonstration mémorable du sens de l’«équilibre». Il nous amena jusqu’à une cascade d’eau spectaculaire plongeant abruptement dans la vallée sur plus de 30 mètres. Une technique « spécifique des shamans » disait-il. Pendant que les autres huichols s’installèrent semi-circulairement à bonne distance du bord, Ramon enleva ses sandales et après une série de gestes rituels en direction des points cardinaux, il s’élança -«voler» serait plus approprié- d’un rocher à l’autre, les bras en croix, atterrissant souvent à quelques centimètres du bord glissant. Quelques fois il disparaissait derrière un grand rocher pour réapparaître ailleurs de façon inattendue. Ou encore, il se tenait immobile à l’extrémité d’un énorme rocher puis soudainement tournait sur lui-même et effectuait un grand saut vers l’autre côté de la cascade sans jamais se montrer le moins du monde concerné par le fait qu’il pourrait perdre son équilibre et tomber dans le vide. Nous étions complètement terrifiés et même en colère devant tant d’imprudence mais ni sa femme, ni les autres indiens huichols qui regardaient comme nous ne semblaient avoir peur ».(Barbara Meyerhoff , « Balancing Between Worlds: The Shaman’s Calling » Parabola , Spring 1976)


Ramon Medina Silva (à droite) exécutant l’équilibre du shaman sur la chute d’eau

C’est finalement Courtney Fikes, ex-aficionado de Castaneda et diplômé en anthropologie culturelle, qui en 1993 enfoncera le clou dans un livre consacré aux artifices de son ancien maître à penser : Castaneda, Academic Opportunism and the Psychedelic Sixties. Une critique très radicale où l’auteur s’attachera a démontrer le tort considérable qu’a, selon lui, causé Castaneda à la culture indienne :

«Etudiant universitaire, j’étais très influencé par les livres de Castaneda. Après avoir été enseigné par des guérisseurs et des chanteurs huichols, les problèmes de la version castanédienne de la spiritualité des indiens devinrent évidents». Toujours selon Fikes, «L’assertion de Castaneda selon laquelle Mescalito l’a choisi pour être le récipiendaire de la connaissance de don Juan est douteuse. Particulièrement parce que les yaquis n’ont jamais participé à des cérémonies au peyotl. Mieux encore, le nom que don Juan donne à la déité du peyotl, «Mescalito», n’a jamais été mentionnée par aucun des trois cent mille membres de la NAC, qui représente soixante-dix tribus américaines, pas plus que par les membres des tribus indiennes du Mexique comme les tarahumaras ou les huichols dont la révérence envers le peyotl est sans égal.»(3)


Barbara Meyerhoff, qui s’était spécialisée dans l’étude des wixaritaris (ou wixalicas, une autre dénomination des huichols qui vivent au Mexique, au sud de la Sierra Madre occidentale) a bien connu Carlos Castaneda avec qui elle entretenait une réelle amitié depuis qu’ils s’étaient rencontrés au campus de l’université californienne :

«Il ne m’était jamais venu à l’esprit que la description de don Genaro sur la chute d’eau puisse prouver quoi que ce soit (ndr : avant de lire le livre de Richard de Mille) sauf que j’avais réalisé un bon travail de terrain parce que mon observation et mon interprétation étaient tellement proches des siennes. Quand il me disait, « Oh, c’est exactement comme avec Genaro!», c’était comme s’il corroborait mon travail.» expliquera t’elle à Richard de Mille.

Même après avoir compris, sur le tard, que Castaneda s’était très probablement inspiré de son travail et des espiègleries de Ramon Medina Silva pour construire le personnage de don Juan, elle n’en garda pas moins une profonde admiration pour son ami qu’elle considérait toujours comme un enseignant de grande valeur.

Une position ambivalente qu’assumait Barbara Myerhoff qui privilégiait donc le fond sur la forme et que partageront nombre d’admirateurs de Castaneda comme Margaret Mead, une des rares anthropologues connue du grand public, qui estimait que Carlos Castaneda avait développé une méthode qui a rendu les religions amérindiennes accessibles à tout un chacun.

Une assertion que beaucoup d’indiens trouveraient abusive. Bien que l’herbe du diable et la petite fumée fasse explicitement référence au savoir chamanique des indiens yaquis, la description «nagualiste» du monde selon Castaneda s’avérera de plus en plus inspirée des traditions initiatiques amérindiennes, occidentales ou orientales et au final très étrangère à la culture indienne.

Pas content de ce qu’ils considèrent comme une appropriation et une déformation mensongère de leur culture, des intellectuels indiens et des groupes activistes comme le Conseil National de la Jeunesse Indienne (NIYC) ou encore le Mouvement des Indiens d’Amérique (AIM), stigmatiseront Castaneda et l’accuseront d’imposture tout comme le seront Lynn Andrews (Spirit Woman),J.marks (alias Jamake Highwater), Ruth Beebe Hill et d’autres, cyniquement qualifiés de plastic medecine men .

Totalement imperméable aux critiques, Carlos Castaneda s’amusera des attaques formulées à son encontre et n’y répondra que par le silence ou le déni. A partir des années 80 le changement de ton est donné. Dans Le second anneau de pouvoir et Le don de l’Aigle, Castaneda n’est plus l’étudiant en sorcellerie mais bien le nouveau Nagual, comme l’avait été avant lui don Juan avant de se consumer dans le feu du dedans. Héritier malgré lui de la connaissance des voyants toltèques, il explore un enseignement oublié, caché dans les replis de sa conscience par don Juan. Un gigantesque temps manquant de 10 ans -entre 1963 et 1973- où il découvre qu’il n’était pas le seul apprenti du vieux sorcier et surtout qu’il est inexorablement lié à une femme Nagual, emmenée par don Juan et sa cohorte pour un voyage définitif dans l’attention seconde.

La femme Nagual en question réapparaît contre toute attente à Tucson en 1983, après dix ans d’absence dans l’attention seconde. Un un plus tard, Castaneda la présentera publiquement ainsi que son groupe d’apprentis exclusivement féminin : les sorcières Florinda Donner, Taisha Abelar et Carol Tiggs, son alter ego, la femme Nagual.

Selon lui, les trois sorcières seraient toutes d’anciennes étudiantes de don Juan. Pourtant, peu de temps après sa mort en 1998, il sera démontré sans équivoque que Kathleen Pohlman (alias Carol Tiggs) avait fait preuve d’un surprenant don d’ubiquité : en 1981 elle obtenait un diplôme d’acuponcture sous le nom de Elizabeth Austin et était mariée à un certain Marc LeBel alors qu’elle était sensée chevaucher les ailes de l’intention dans une réalité parallèle avec le Nagual don Juan et son groupe de voyants.

Des soupçons qui se concentreront également sur Regine Thal (alias Florinda Donner) détentrice d’une maîtrise en anthropologie, et plus particulièrement sur un de ses livres, Shabono (1982), où elle relate son initiation chez les indiens Yanomama d’amazonie entre 76 et 77. Cette autobiographie sera perçue comme une «anthro-romance» par la revue littéraire du Los Angeles Time. Une critique peut-être caractéristique du conservatisme des grands medias en matière d’exploration de la conscience mais, en l’occurrence, bien tapée : dans American Anthropology, une revue spécialisée vénézuelienne, Rebecca B. De Holmes mettra à jour le plagiat de Florinda Donner en exposant les similarités frappantes entre son récit et Yanoáma, un livre de l’italien Ettere Biocca publié dix ans auparavant.

Pendant les années qui suivirent, le groupe de Castaneda restera généralement replié sur lui-même, apparemment en conformité avec le célibat et la sobriété de la voie du guerrier prônée par don Juan. Mais en 1993, Carlos Castaneda apparaît enfin au grand public avec un nouveau concept, les passes magiques, qu’il appellera tenségrité : une technique corporelle secrètement pratiquée depuis 27 générations par les voyants toltèques. Des passes qui ne laisseront aucune trace dans les traditions préhispaniques amérindiennes mais qui, par contre, présenteront de nombreux points communs avec les disciplines énergétiques orientales comme le taï chi, le gi gong et de façon encore plus troublante, avec les techniques de rajeunissement des empereurs chinois, le hui chun gong.

C’est surtout un retournement de situation radical car jusqu’alors, la voie du sorcier, de l’«homme de connaissance» personnifié par don Juan était une histoire de pouvoir particulièrement élitiste, réservée à une poignée d’individus désignés par l’Esprit au Nagual.

Qu’importe, avec la tenségrité Castaneda révèle au plus grand nombre les secrets d’une technique ancestrale pour qui veut se libérer de l’emprise desvoladores, des planeurs, ces entités extraterrestres inorganiques qui, selon don Juan, se nourrissent de notre énergie. Des entités parasitaires qui auparavant n’apparaissaient nulle part dans les enseignements du sorcier yaqui mais qui ressemblent étrangement aux dragons noirs qui peuplaient les visions de l’anthropologue Michael Harner lors d’une session sous ayahuasca chez les indiens conibos, en 1960. Une expérience que ce dernier exposera dans The Way of the Shaman paru en 1980 aux éditions Harper & Row.

Dans ce contexte, il est évidemment difficile de s’empêcher de penser que Harner fut une des nombreuses sources d’inspiration de Castaneda. Tout comme il est difficile de se dire que Howard Lee, qui fut le maître de Kung fu de Carlos Castaneda, n’a rien à voir avec les passes magiques.

Quoi qu’il en soit, les passes magiques de Carlos Castaneda rencontreront et rencontrent encore de nos jours un franc succès. Un ticket pour l’impeccabilité qui se payera tout de même entre 300 et 500 euros le séminaire de deux jours.


Durant ces ateliers, Castaneda et ses sorcières insisteront lourdement sur l’importance de l’abstinence sexuelle pour prétendre accéder aux mystères de la seconde attention. Une règle qui apparemment ne s’appliquait pas au nouveau nagual qui aimait pourtant à dire en plaisantant qu’il était un boring fuck, c’est-à-dire condamné au célibat. Dans son dernier livre, Sorcerer’s Apprentice, Amy Wallace, fille de l’écrivain Irving Wallace, racontera sa vie avec Castaneda durant les huit années qui ont précédé sa mort :

«Un jour je lui ai raconté un rêve dans lequel nous lévitions dans une autre dimension pendant que nous faisions l’amour. Je lui ai demandé, «alors, qu’est-ce que cela signifie ?» Et il me répondit, «c’est ce qui va arriver, chica, c’est exactement ce qui va se passer.» Il savait se brancher sur les gens et donner corps à leurs fantasmes. Il pouvait très bien leur raconter que leurs rêves étaient en fait des rêves éveillés et que toutes ces choses étaient bien réelles. En d’autres mots, il n’y avait que Carlos pour leur dire, «ça c’est vraiment passé».»(5)

Fiction ou vestige d’une réalité qui nous dépasse, les récits de Castaneda restent néanmoins une invitation au voyage initiatique, du moins si l’on accepte de se laisser prendre au jeu du «devoir croire».

Les dialogues interminables de Carlitos et don Juan n’ont peut-être pas de réalité tangible, celle à laquelle on aimerait s’accrocher, mais au moins sont-ils habités par une intention inflexible, celle de nous pousser à découvrir notre véritable visage. En ce sens, Carlos Castaneda était vraiment un Nagual.

Le chaparral : végétation arbustive caractéristique du climat californien.
Ombres et lumières sur Carlos Castaneda (1976)- Daniel C. Noel
Le 18 décembre1912, Woodward, accompagné d’un géologue amateur, Charles Dawson rapporta avoir déterré à Piltdown au sud de Londres, plusieurs fragments de crâne, une demi mâchoire et quelques dents; le tout appartenant, selon les termes de Woodward, à un être humain qui vivait à l’aurore de l’humanité, l’ »Eoanthropus ». La découverte du siècle qui attribuait le berceau de l’humanité à l’empire Britanique s’avérera être une supercherie.

Interview de Courtney Fikes par Sandy McIntosh – Sustained Action
Interview de Amy Wallace par Michael Peter Langevin

Bibliographie
Castaneda’s Journey : The Power and the Allegory – Richard de Mille (1976)
Balancing Between Worlds : The Shaman’s Calling » – Barbara Meyerhoff (1976)
Castaneda, Academic Opportunism and the Psychedelic Sixties – Courtney Fikes (1993)
Sorcerer’s Apprentice – Amy Wallace (2003)
Sustainedaction.org -Corey Donovan
L’herbe du diable et la petite fumée. Une voie yaqui de la connaissance – Carlos Castaneda (1968)
Voir. Les enseignements d’un sorcier yaqui – Carlos Castaneda (1971)
Le voyage à Ixtlan, les leçons de don Juan – Carlos Castaneda (1972)
Histoires de pouvoir – Carlos Castaneda (1974)
Le second anneau de pouvoir – Carlos Castaneda (19??)
Le don de l’aigle – Carlos Castaneda (1981)
Le feu du dedans – Carlos Castaneda (1984)
La force du silence, nouvelles leçons de don Juan – Carlos Castaneda (19??)
L’art de rêver. Les quatres portes de la perception de l’univers – Carlos Castaneda (1993)
Les Passes Magiques – Carlos Castaneda (199?)
Le voyage définitif – Carlos Castaneda (199?)
Les portes du rêve – Florinda Donner-Grau (1991)
Le passage des Sorciers – Taisha Abelar (1992)

Karmatoo