Ce que je vois du monde au travers des média n’est qu’un stratagème, un pâle miroir déformé et flétrit qui occulte notre identité réelle. Les média ne nous révèle pas à nous-mêmes mais nous impose une façon d’être. Une simple réflexion calme et posée sur le monde des média met en exergue les contradictions qui croisent le feu du mensonge et du conditionnement.

Est-ce cela notre devenir en tant qu’homme ? Est-ce cela qui nous élèvera à la source de notre véritable identité, dans la fraternité ou, au contraire, nous plongera dans les affres du conflit ? A la fureur lancinante des média que brandissent nos sociétés, les êtres se déchirent de contradictions et crachent le venin du jugement. Est-ce cela être homme ?

Ce monde crie de n’être pas mais le constat s’arrête là. Et puis après ?

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Nous pouvons exposer l’état même du monde, examiner son cortège d’injustices et de guerres qui fleurissent à chaque instant au sein même du monde. Nous pouvons décrire avec minutie, preuve à l’appui, les stratagèmes qui habillent et nourrissent les grandes barricades sociales. Nous pouvons dénoncer et dire à la face du monde tous les lots d’injustice qui consument inexorablement le monde, au détriment de la vie elle même.
Mais ou cela nous mènera t-il si nous restons flétris d’analyse logique ? Dans le labyrinthe du désenchantement et du désespoir ?
Nous pouvons lever une pensée vindicative et rester dans la dénonciation. Mais en cela ne cédons-nous pas à notre propre désenchantement, ne restons-nous pas attaché à notre propre violence ? Car c’est bien de violence intérieure qu’il s’agit ici.
Les conflits et leurs innombrables causes restent des prétextes pour appuyer la violence et la développer à son paroxysme. Car toute chose provient d’abord de l’homme lui-même. Rien ne naît du hasard. Et si nous accusons le hasard, c’est tout simplement que nous n’avons pas suffisamment aiguisé notre discernement.
C’est l’humanité qui décide de son avenir à chaque instant. Nous faudra t-il encore des guerres pour asseoir la paix ? Et pour combien de temps ? L’histoire se réécrit et reproduit souvent les mêmes chapitres…

Ou se trouve réellement la paix ?

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Une analyse du monde nous donne la croyance que nous pouvons l’améliorer.
Parfois nous levons nos bras pour accueillir l’astre solaire et serrons nos poings pour mieux braver l’enfer. Nous sourions parfois à des vents qui présagent l’éternité et pleurons aux nouvelles qui sillonnent le monde en le peignant d’une pléthore de figures catastrophiques. En tout ceci nous trouvons matière à réflexion, matière à braver les tempêtes sociales.
Et sur ce monde, qui ne cesse de se transformer, comme une éternelle éclosion d’amour, car il n’y a que l’amour qui puisse faire éclore, nous essayons à chaque instant de comprendre et de maitriser ce qui finalement nous échappe et nous dépasse. Un monde de frénésie, un monde consumériste ou le rien devient valeur monnayable, ou tout s’étouffe dans le gouffre de l’indifférence. Trop est synonyme de rien. Trop de vitesse, trop de frénésie nous arrache à nous-mêmes et nous plonge dans la violence qui est un des fils légitime de la peur.

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Pour que les choses se transforment en profondeur, afin que les lignes de forces visibles et invisibles qui tissent le monde changent et se déploient, nous devons chacun individuellement sortir de la peur et donc de la violence. D’ailleurs que nous le souhaitions ou non, que nous l’accompagnions ou non, ce changement se produira.
Notre époque est inscrite sous le signe de la Révélation et est entrain de prendre son envol dans la reconnaissance de notre véritable identité. Notre rôle individuel est d’accompagner ce changement. D’accepter et de reconnaitre notre propre conditionnement, d’avoir l’espoir et la foi de ce changement inéluctable.
Aussi, au-delà de toutes les théories et les méthodes, lisons dans les signes du monde, dans la clameur des vagues et le sifflement du vent, dans la présence du vivant et dans la constance de cette beauté qui sommeille en toute chose et défie le temps, la nature précieuse et unique du monde. Lisons derrière les châteaux de sable qui s’étiolent lentement sous la poussée d’un souffle nouveau, les signes du renouveau, de la simplicité, de l’humilité et de l’innocence qui sont autant d’expression de la beauté même et restent gage de notre devenir.
Au-delà des conflits et des doutes, plongeons notre regard dans la simplicité et le partage. Ne doutons plus et avançons simplement à notre rythme.

Le regard levé d’humilité, la main pétrie d’innocence, c’est le monde maintenant qui nous accueille et nous reconnait. Nous ne sommes pas seuls et nous ne l’avons jamais été d’ailleurs. L’amour naissant dans notre cœur nous apporte la certitude tranquille que le monde nous accompagne dans chacun de nos actes, dans chacune de nos pensées.

C’est Cela (*) qui arrive maintenant…

Fraternellement,

Alain

(*) Pour mieux saisir le concept, merci de vous rendre ici : atlantide-research.com

Source : www.atlantide-research.com

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Alain