Un des plus grands maitres dzogchen du XXème siècle Urgyen Rinpoche a écrit ce que bien d’autres maitres ont dit , que ce soit Ramana Maharshi, Nisargadatta Maharaj ou Douglas Harding: voir sa vraie nature est simple. Rien de spécial. Juste la reconnaissance de notre vrai visage qui est déjà ici, évident et lumineux.
Il suffit d’inverser la flèche de son attention de 180° et de prendre conscience du vide à partir duquel le monde est vu.
jlr
« Au moment de l’expérience, ce qui est reconnu n’est pas quelque chose de nouveau. La connaissance vide a toujours été présente. Elle est souvent appelée « la conscience qui existe par soi-même » rangjung yeshe. Elle n’est pas créée par sa simple reconnaissance , ou par l’instruction qui la révèle. Elle est votre vraie nature, votre visage naturel. Ce que fait un maitre c’est simplement de vous dire où regarder. Simplement, il la désigne ; nous la reconnaissons et l’expérimentons.
Mais certaines personnes refusent de la comprendre ainsi. Elles pensent : « D’abord je dois me débarrasser de mon vieux esprit mauvais et duel. Je dois le rejeter pour que l’esprit du Buddha extraordinaire puisse descendre d’en haut comme un magnifique dieu se dissolvant en moi. Alors, j’en suis sûr, quelque chose de spectaculaire se produira. Voilà ce que c’est que de reconnaitre sa nature de bouddha, et pas simplement ne voir rien. »
De cette manière, certaines personnes en fait refusent de reconnaitre leur vraie nature ; Elles pensent : « Comment cet état ordinaire de l’esprit pourrait avoir quelque chose de spécial ? Il doit y avoir quelque chose de merveilleux à un moment donné , peut-être pas tout de suite, mais plus tard. «
En termes de nature de bouddha, rien de spécial ne se produira, parce que le vrai et réel état est déjà présent. Ce n’est pas quelque chose de nouveau. »
Urgyen Rinpoche
Voilà alors ça c’est très intéressant, parce qu’il y a plusieurs vérité dans ce texte ; d’abord au premier degré, c’est à dire que la nature de bouddha est immanente à nous-même, et qu’il « suffit » d’inverser sa conscience. C’est sans doute tout à fait juste.
Mais par contre, si Urygen Rimpoche pense qu’il n’est pas possible de faire descendre de la perfection du ciel et d’effectivement produire des expériences formidables, là il se tromperait. Même si c’est vrai qu’elle ne produirait pas l’esprit d’un bouddha tel qu’il l’expérimente.
En fait, les possibilités d’ouvertures de conscience et d’illumination sont sans doute infinies.
Mais certaines personnes refusent de la comprendre ainsi. Elles pensent : « D’abord je dois me débarrasser de mon vieux esprit mauvais et duel. Je dois le rejeter pour que l’esprit du Buddha extraordinaire puisse descendre d’en haut comme un magnifique dieu se dissolvant en moi. Alors, j’en suis sûr, quelque chose de spectaculaire se produira. Voilà ce que c’est que de reconnaitre sa nature de bouddha, et pas simplement ne voir rien. »
De cette manière, certaines personnes en fait refusent de reconnaitre leur vraie nature ; Elles pensent : « Comment cet état ordinaire de l’esprit pourrait avoir quelque chose de spécial ? Il doit y avoir quelque chose de merveilleux à un moment donné , peut-être pas tout de suite, mais plus tard. «
En termes de nature de bouddha, rien de spécial ne se produira, parce que le vrai et réel état est déjà présent. Ce n’est pas quelque chose de nouveau. »
Oui