Prends le temps de respirer, de poser ta question, de poser ton état d’être.

« La douleur est là, je ne la comprends pas, j’ai l’impression que c’est lié à mes échecs, aux problèmes que sans doute j’ai créé. Je regarde et cherche à l’extérieure une solution, je fais des projets pour changer le monde extérieure et je ne comprends rien, je voudrais comprendre ce que les anges qui m’entourent me donnent mais que je n’ai pas l’impression de savoir recevoir.

Je suis dans un cycle ou souffrir semble être mon chemin, je ne comprends pas et j’ai vraiment besoin d’aide. S’il te plaît dis moi ce qu’il faut faire, cette prison m’étouffe. Je suis perdu et mon comportement mécanique m’enfonce dans un désespoir silencieux.

Je suis plein de colère et de jugements, aide moi s’il te plaît.

Je suis fatigué, épuisé et même lorsque je parles de mes fatigues et de mes souffrances, j’ai l’impression d’en découvrir de nouvelles. Je n’ai pas envie de jouer à ce jeu. Tu peux l’appeler comme tu veux, dualité, violence de ce monde, médiocrité ou répétition mécanique. Je sais juste que je ne veux pas de ce jeu. »

Pardonne-toi, tu es un ange. Voilà ce que tu m’écrivais il n’y a pas si longtemps après avoir fais une rencontre dans un café une matinée, qui t’as élevée dans la joie.

« Je ne comprends pas, est ce que c’est ce qu’on appel l’énergie sexuelle qui est derrière tout ça ? Vais je créer de nouvelles illusions destructrices pour m’accrocher à un temps de bonheur éphémère par des doutes et de la violence à l’égard de moi-même, peur de vivre, peur d’être moi. Je suis amoureux, ce qui ne veux pas dire grand chose. Mais je ne veux pas me réveiller de ce rêve. Je veux juste rester dans ce rêve en sachant qui je suis vraiment.

J’aimerais que tu me dises avec ta vue ce dont il s’agit, j’ai besoin de répondre à mon désir d’aménagement d’ego, je souhaites toujours jouer le jeu, parler d’amour et de vérité, mais je veux aussi l’expérimenter, être amoureux. Avec des enfants, une famille, des rires, des pleurs, me dire que c’est difficile et compliqué, ou facile et tellement beau. Je ne veux pas me réveiller à l’unité, je veux vivre un rêve de joie. »

Regarde autour de toi, vois toutes ces choses, ces objets qui t’entourent et que tu ne vois pas. Tu ne vois pas car tu ne les regarde plus tels qu’ils sont véritablement avec des questionnements d’enfant. Tu les as définis, avec un nom, une identité, un mot et une description pour finalement établir un jugement final : inanimé, inintéressant, inutile ou utile.

Tu vois le monde de la façon que tu l’as créé, avec son haut et son bas, sa gauche et sa droite, son proche et son loin, pour pouvoir l’expérimenter ainsi. Tu as joué à un jeu de définition, bien et mal. Et dans ce jeu tu traces une voie sur laquelle tu navigues entre satisfactions et culpabilités, plaisir et crainte.

Si l’on te dis qu’il n’y a rien de mal ou de bon, tu as une grande résistance, nie et est tellement attaché au jeu que la question confuse que tu reformules souvent est ; Comment puis je rester dans le jeu sans souffrir ?

Comment puis je continuer à trier, à séparer, à choisir entre ce que je veux et ce que je ne veux pas, ce que j’aime et ce que je n’aime pas. Tout en étant libre de la peur, de la souffrance et du doute ?

Le jeu que tu crées, ce jeu de lumière, cette danse des illusions à laquelle tu es attaché est lié à la source de toutes peurs et souffrances que tu te caches à toi même.

Tu cherches dans le regard extérieure le jugement qui te dira qu’il est bon ou mal d’être attaché à ce jeu. Et chercher de nouvelles illusions qui améliorera ta condition actuelle avec un état un peu différent que celui dans lequel tu te trouve maintenant.

Sauf que quoi que tu fasses ou dises, cela reste un mouvement qui crée le jeu des illusions. Et c’est pourquoi tu ne peux t’empêcher de créer des expériences que tu désignes ensuite comme bonne ou mauvaise.

Bloquer, résister, contenir ou maintenir une sécurité psychologique par la contrainte ou le contrôle ne ferais que créer plus de souffrance, d’anxiété et d’inévitable explosions destructive dans ton expérience. Et rien en fin de compte ne changera véritablement dans la structure de la danse de lumière qui est composé de toutes tes idées.

Change les idées que tu as sur toi et sur l’extérieure de toi et ton expérience changera dans le cadre fermé du jeu.

Comprends le processus complet de création d’illusions et ta véritable nature émergera d’elle-même. Bien qu’elle ne forcera jamais le passage au détriment du jeu.

Ton être véritable a un profond respect pour ton jeu, pour toute tes expériences et laissera toujours passer entre elle et tes yeux, la moindre petite peur, le moindre petit nuage sans intervenir.

Ce que tu es vraiment, c’est ce silence de paix dans lequel se déplace et s’agite cet état de non-paix, qui est l’expérience fausse de toi-même. Ce silence connaît la valeur de toute choses et n’a aucun besoin de s’imposer, de mesurer ou de juger.

Tout est tellement simple ; un fois que tu laisse le vent passer sans résister ni faire barrage, tu peux entreprendre d’observer ce que tu es vraiment.

Tu ne peux pas souhaiter à la fois le retour à la vérité, le royaume de dieu, l’unité absolu, ici et maintenant alors qu’en même temps tu es dans un monde basé sur la séparation et la peur.

Si tu es là ici et maintenant, c’est parce que tu l’as créé ainsi, tu n’as pas la volonté du retour à l’unité car si c’était le cas, le jeu s’arrêterait. Comme tu ne le souhaites pas maintenant, tu crées chaque pensée comme une opinion, une idée, un acte qui pose une brique d’illusion supplémentaire au monde d’illusions.

Tu sens le mot illusion comme un jugement, il faut ou il ne faut pas vivre avec des illusions et cela même est une nouvelle illusion.

Il faut et il ne faut pas sont la source de tout tes conflits et mensonges. Et particulièrement dans le jeu de la spiritualité, dans ta recherche de vérité, une voie qui est pour toi toujours délicate quand tu navigues sur ces eaux.

Acceptes simplement que le monde que tu as créé et que tu expérimentes est tel que tu le souhaites vraiment et à partir de ce point, ici et maintenant, là ou tu te trouve, peu importe si tu te considère dans une situation difficile ou confortable. Tu pourras observer ce qui en est vraiment de tes croyances sur toi et sur ton monde.

Tu n’as rien à changer car tu ne peux en fait pas éviter le changement, essayer de changer quelqu’un ou quelque chose ce n’est qu’une contrainte illusoire sur toi-même pour empêcher le changement.

Tu ne peux t’empêcher de découvrir et te rappeler qui tu es vraiment, tu ne peux que créer l’illusion d’un temps linéaire qui te donne l’impression d’être en sécurité face aux peurs inexistante que tu crois réel.

C’est tellement simple, que le jeu du compliqué était nécessaire pour te cacher à toi même la vérité qui est si éclatante de joie tout autour de toi.

Observe sans jugements, si tu le souhaites, tes conflits, tes peurs, tes désirs, tes émotions, tes sensations physique à partir du centre intérieure de silence.

Cette solitude d’idées et d’opinions, cette liberté d’être soi, cette vérité sur sa propre identité te permettra de découvrir que tu n’as jamais été seul.

Il n’y a rien de mal dans tout les choix et créations que tu pourras faire et expérimenter. Pas plus qu’il n’y a de bien. Tu es une lumière qui danse et de la même façon qu’une fleur s’ouvre chaque matin et se ferme chaque soir sans aucune autre raison que de célébrer ce qu’elle est et de se donner à toute la création dans la gloire de la vérité, tu es là.

Quoi que tu puisse croire entreprendre de bien ou de mal, tu ne pourras pas te cacher éternellement cette vérité : Que tu es la plus belle création qui puisse exister.

Michaël