La mort

Barbara :

Selon Phoebe Bendit, au moment de la mort, un rayon lumineux jaillit au sommet de la tête à travers le chakra couronne, à l’instant où un être quitte le plan terrestre. Ce passage a souvent été décrit comme un long tunnel noir entre la vie et la mort, au bout duquel brille une lumière. Cette « expérience du tunnel » s’assimile aussi au parcours de l’âme remontant le courant principal d’énergie, tout au long de l’épine dorsale afin de quitter le corps pour se fondre dans la brillante lumière du chakra couronne.

Après la mort, l’âme est accueillie par de vieux amis décédés et par ses guides spirituels : elle voit sa vie passée se dérouler très rapidement et clairement, de manière qu’il ne puisse y avoir d’erreurs sur ce qui s’est passé, les choix qui ont été faits, les leçons apprises, celles qui resteront applicables à la prochaine incarnation. Une célébration de la tâche accomplie a lieu, suivie d’un séjour dans le monde spirituel avant l’incarnation suivante.

J’ai souvent observé des personnes mortes après une longue maladie et les ai vues reposer entourées d’une lumière blanche qui persistait un certain temps après leur décès. Elles semblaient prises en charge par une sorte d’hôpital, de l’autre côté.

Jai observé l’aura de deux personnes à l’agonie après une longue maladie, deux jours avant leur fin. Deux cancers. Les trois corps inférieurs, fragmentés, se dégageaient du corps en boules nuageuses opalescentes qui le nimbaient d’une pâleur translucide. Les trois chakras inférieurs étaient également brouillés. De longs filaments d’énergie sortaient du plexus solaire. Les quatre chakras supérieurs semblaient être très largement ouverts, presque comme des trous béants, sans écrans protecteurs. Ces personnes passaient leur temps à quitter leur corps puis à y revenir. Elles semblaient ailleurs, auprès de leurs guides spirituels. Lorsqu’elles réintégraient leur corps, la chambre s’emplissait d’esprits. Dans un cas, j’ai vu Azraël garder la porte. Je lui ai demandé pourquoi il n’aidait pas cette personne qui souffrait terriblement à mourir. Il m’a répondu : « Je n’en ai pas encore reçu l’ordre. » (Azraël, l’ange de la mort, m’a paru jeune et beau, et non terrifiant comme on le décrit parfois.)

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Heyoan et la mort

Barbara :

J’ai reçu de mon guide, Heyoan, des enseignements sur le processus de la mort. J’aimerais les citer ici. Il m’a dit tout d’abord que la mort n’était pas ce que nous croyons, mais une transition d’un état de conscience à un autre. Nous sommes déjà morts plusieurs fois, seulement nous l’avons oublié. Nous sommes coupés de ces anciennes parties de nous-mêmes par un mur qui sépare de la conscience de veille de cet immense et insondable réservoir de souvenirs qu’est le subconscient. Nous nous incarnons pour essayer de revoir, de retrouver ces expériences oubliées. (Ce « mur » dressé dans notre monde intérieur est l’un des grands outils de travail des techniciens de la Gestalt-thérapie. Il a également été repris par certains analystes transactionnels de l’école bernienne.). Donc, bien que la mort nous fasse peur, nous l’avons déjà vécue. L’incarnation est un processus de réintégration à notre être plus vaste, par lequel nous gagnons davantage de vie. La seule à mourir, m’a-t-il dit, est la mort.

Au cours de nos existences, nous cloisonnons les expériences que nous souhaitons oublier de façon si efficace que nous ne parvenons à nous remémorer qu’un petit nombre d’entre elles. Ce cloisonnement débute dès l’enfance et se poursuit tout au long de notre vie. Ces parcelles de conscience cloisonnées apparaissent dans un champ aurique sous forme de bouchons. Selon Heyoan, la mort, c’est-à-dire la vie, se trouve de l’autre côté de notre mur intérieur.

Heyoan :

« Tu le sais bien, tout ce qui te sépare de toi-même, c’est toi ! N’oublie pas que la mort s’est déjà manifestée dans ces morceaux de toi dont tu t’es séparée par ton mur. C’est probablement la meilleure définition de ce que les humains appellent la mort. Mourir, n’est-ce pas être muré, séparé ? Oublier qui nous sommes réellement, c’est cela la véritable mort ! Tu t’incarnes pour ramener à la vie ces parties de toi appartenant déjà, et depuis longtemps, à ce que tu appelles improprement la mort, si toutefois nous pouvons encore employer ce terme

Nous autres ici, nous considérons ce processus comme une transition vers une conscience plus vaste existant dans le champ énergétique. Pour t’aider à le comprendre du point de vue aurique, je vais essayer de te le décrire. Il s’agit, vois-tu, d’un nettoyage du champ, d’une illumination et d’une ouverture de tous les chakras. En mourant, tu pars pour une autre dimension. Les trois chakras et les trois corps inférieurs se dissolvent. Note bien qu’il est question d’une dissolution. Ceux qui ont vu des personnes sur le point de mourir ont pu observer que la peau des mains, du visage, prend une teinte nacrée au moment du décès. De beaux nuages opalescents se dégagent des trois corps inférieurs servant à maintenir la cohésion du corps physique. Ils se désintègrent par bouffées. Des cordes d’énergie s’échappent des chakras supérieurs, ouverts comme de grands trous béants vers d’autres dimensions. Les champs d’énergie se séparent au cours de ces étapes préliminaires de la mort où les zones inférieures du champ se dissocient des parties supérieures. Pendant trois heures environ avant le décès, un nettoyage du corps s’opère. A l’issue de ce baptême spirituel, l’énergie jaillit comme une fontaine du courant vertical de force. Un flux de lumière dorée nettoie tous les blocages, tous les bouchons et la couleur de l’aura devient celle de l’or blanc. Comment un être à l’agonie mémorise-t-il cette expérience ? Tu en as déjà entendue parler. Il voit sa vie entière se purifier dans cet or. C’est ainsi qu’il vit sa mort, tandis que dans l’aura, un phénomène concomitant se produit. Toutes ses inhibitions, toutes ses erreurs karmiques, toutes les expériences oubliées de cette vie et des autres se débloquent et affluent à la conscience. Lorsqu’une personne s’en va, cette conscience l’accompagne. La mort est le processus de dissolution de beaucoup de murs. Or tant que les barrages subsistent, il ne peut y avoir de véritable intégration.

Lorsque les murs de l’oubli se dissolvent, tu découvres qui tu es réellement. Tu t’intègres à ton moi supérieur, tu en ressens la luminosité, l’amplitude. Contrairement à l’opinion courante, la mort est une expérience merveilleuse. Tu as lu naturellement, et tu as fait lire à tes patients, les descriptions qu’en font ceux qui, déclarés cliniquement morts, sont revenus à la vie. Tous parlent d’un tunnel au bout duquel brille une lumière intense, d’une rencontre avec un Être prodigieux. La plupart passent leur vie en revue, en discutent avec lui, et racontent qu’ils décidèrent eux-mêmes de retourner dans le monde physique pour compléter leur enseignement, bien à regret, car tout était si beau là d’où ils reviennent. Ils n’ont plus peur de mourir, envisagent cette issue avec sérénité, comme un grand soulagement.

Ton mur te sépare de cette vérité. Ce que tu appelles à tort la mort n’est en réalité qu’une transition vers la lumière. La vraie mort, celle que tu t’imagines devoir subir comme une malédiction, comme un châtiment, celle-là est prisonnière à l’intérieur de ce mur. Chaque fois que tu t’écartes de toi-même, de quelque façon que ce soit, tu endures une petite mort. Dès que tu bloques ta merveilleuse force de vie, que tu l’empêches de s’écouler, tu crées de nouveaux éclatements à l’intérieur de toi. Ton monde du dedans se morcelle encore un peu plus. De sorte qu’en te souvenant de ces parcelles séparées de ton être, déjà mortes, en les réintégrant en toi, tu renais à la vie. Le mur érigé entre la réalité spirituelle et la réalité physique se dissout lorsque tu étends ta conscience. Cette dissolution dans la mort doit donc s’envisager comme une libération de l’illusion, qui te permet de te redéfinir dans une réalité plus vaste, dans laquelle tu conserves ton individualité. En abandonnant ton corps, l’essence de ton moi est préservée. Cette essence, tu la ressens quand tu médites sur le passé et l’avenir.

Ton corps physique meurt, mais tu passes à un autre plan de réalité en gardant l’essence de ton être réel au-delà de la chair et de l’incarnation. Et lorsque tu quitteras ton enveloppe charnelle, tu te sentiras devenir un point de lumière dorée sans cesser pour autant d’être toi-même. »

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Heyoan est le guide de la magnétiseuse et lectrice d’auras Barbara Ann Brennan

Extrait de l’ouvrage « Le Pouvoir Bénéfique des Mains » écrit par Barbara Ann Brennan

Traduit de l’américain par Annick Sinet

Dactylographié puis éditer par Delta de la Lyre pour mise à disposition aux internautes

Autres apports d’Heyoan :

Heyoan – Aux Thérapeutes. Etendre & Nettoyer sa fenêtre de Perception

Heyoan – exploration puis dissolution des Barrières Internes

Barbara Ann Brennan