Comme il est dit dans cette vidéo, la pratique de Vipassana est indissociable de celle de Samatha.

Il est de coutume dans la tradition du bouddhisme theravada de commencer par apaiser l’esprit. Le méditant va alors s’asseoir dans la posture recommandée et commencer par la pratique du « repos calme » dite samatha.

Dans cette pratique, il est nécessaire de ne pas agiter son esprit submergé de pensées de toutes sortes. Chaque pensée est reconnue pour ce qu’elle est et le méditant la laisse passer sans l’enchaîner à une autre pour former une histoire. La pensée émerge de nulle part, elle passe puis meurt dans l’océan de l’esprit infini.

Ainsi, le méditant parvient rapidement, s’il est assidu et chevronné à « déposer » son esprit, ce qui lui permet d’entrer dans un état de bien être, l’esprit centré, autrement dit le cœur ouvert ou spacieux. Chaque fois qu’une pensée émerge, le méditant va ramener l’esprit en lui-même grâce à sa vigilance et il restera dans cet état centré.

Tout un tas d’expériences peuvent survenir mais le seul samadhi (absorption méditative) ne permet pas d’atteindre le plein éveil.

C’est alors qu’entre en jeu vipassana, ce mot sanscrit qui signifie « vision supérieure » ou « vision profonde ».

Dans les deux dénominations, par l’ouverture du cœur, le méditant devient « canal » en quelque sorte ; une sorte de connexion avec l’esprit de sagesse qui lui permet de « voir », d’affiner sa compréhension et de faire émerger les intuitions (esprit de sagesse).

Monsieur GOENKA est né en Birmanie puis a vécu en Inde. Il est décédé l’année dernière à l’âge de 89 ans. Il est devenu un homme d’affaires émérite mais eut des migraines assez violentes dont il ne savait se débarrasser. Par l’influence de son maître, il a appris à apaiser son esprit et pratiquer vipassana. L’élève a dépassé le maître. Il s’est débarrassé de ses migraines et surtout, il a mis en place un peu partout dans le monde des centres permettant à des adeptes de bénéficier gratuitement des fruits de cette méthode.

La méthode GOENKA est particulière car elle se pratique les yeux fermés et impose au méditant d’observer son corps en partant du sommet de la tête jusqu’aux doigts de pieds, par couches successives.

La plupart des pratiquants viennent en fait pour trouver la paix intérieure et tenter de dissoudre les blocages et les tensions qu’ils rencontrent au fur et à mesure de la pratique. Mais il en est qui pratiquent avec succès, restant assis des journées entières, sans bouger, se restaurant très peu, ne faisant que dormir et pratiquer. Ces individus sont très rares mais il y en a.

Je connais une personne qui pratique avec assiduité depuis plusieurs années et qui vit des expériences hors du commun. Elle a réussi à débloquer toutes les tensions jusqu’à percevoir son propre ADN.

Alors qu’au début, la pratique lui a demandé un effort colossal, aujourd’hui, sa capacité d’attention et d’observation lui permet d’intégrer sa pratique dans les actes de la vie quotidienne, sans aucun effort.

Elle est en connexion permanente avec son esprit de sagesse, ce qui lui permet de recevoir des enseignements en continu, de jour comme de nuit.

Elle ne se nourrit que de fruits et de produits à base de lait, elle ne fume pas, ne boit pas d’alcool et vit sans effort de façon très saine.

Elle est en relation directe avec sa vraie nature fondamentale, ce qu’on appelle communément la nature de Bouddha où l’Ethique est permanente parce que naturellement présente.

Quand les enseignements qu’elle reçoit débordent, elle éprouve le besoin d’écrire.

Récemment, j’ai reçu plusieurs textes exceptionnels dont un que je vous livre ici car il devrait intéresser bon nombre de lecteurs sur ce blog :

« La dualité

La dualité n’a rien à voir avec la notion de temps, rien à voir avec ce qu’on appelle le moment présent qui est un Maintenant permanent.

La dualité a tout à voir avec la densité.

La densité dépend de la capacité à appréhender l’information qui nous parvient continûment des hautes sphères.

La densité se réduit au fur et à mesure que nous entrons dans l’acceptation parfaite de CE QUI EST.

Les personnes de basses vibrations ont des corps énergétiques si denses qu’aucune information ne peut s’infiltrer. Ils sont soumis à l’expérience duelle, ne peuvent concevoir que la comparaison, l’évaluation, la confrontation, la compétition… Tous ces mots impliquent forcément l’interaction plus ou moins violente avec les autres.

Plus on allège la vibration par l’acceptation, plus la vibration se subtilise laissant passer de plus en plus l’information et plus la non-dualité peut s’installer.

La dualité n’existe tout bonnement pas dans l’acceptation totale.

Un être peut parfaitement vivre sur la Terre dans la non- dualité. Il est tout à fait possible de vivre dans les plans de la densité, la Terre, avec ses multiples plans de conscience, sans en ressentir les effets néfastes. Les plans se chevauchent sans se rencontrer réellement.

La dualité est l’incapacité à percevoir l’information.

Plus les couches denses se fluidifient sous l’action de l’Acceptation de Ce Qui Est, plus l’information peut vibrer à travers nos champs électromagnétiques apportant ainsi toutes compréhensions.

Il n’est nul besoin de quitter ce plan pour vivre la non dualité. Plus on vit dans l’acceptation, plus on vit la non-dualité.

La notion de perfection peut parfaitement prendre place dans ce contexte.

Dire que la perfection n’est pas de ce monde devient, en ces temps de renouveau, un abus de langage.

La perfection est la propension à l’Acceptation de Ce Qui Est Tel Que C’est.

Il n’est nul besoin de chercher à devenir meilleur.

La notion de meilleur implique le pire. Ceci est une notion duelle.

Seule l’acceptation est non-duelle.

Perfection = non dualité = acceptation. »

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Auteurs : Alain Thomas, suivi de Françoise Petitcolas

14 juillet 2014

Source : Urantia-Gaïa.info

Photo 1 : Delta de la Lyre

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Alain Thomas, Françoise Petitcolas