Tu es ici en Atlantide, cette civilisation qui intrigue tant les êtres de la Terre et dont certains vestiges ont déjà été découverts et tenus secrets. »
La voix féminine continue…
« Mais sois sans inquiétude, dans peu de vos années, des bouleversements de la Terre et de l’eau permettront de grandes redécouvertes à ce sujet. »
Je continue à marcher le long de bâtiments faits d’une matière semblable à celle rencontrée dans le vaisseau mère : une sorte de cristal à la dureté du diamant. « Des villes complètes sont construites avec cette matière qui n’a pas de nom pour toi. La technologie, la science de cette ère est très avancée.
L’être dont tu habites momentanément le corps travaille dans un des grands laboratoires de recherche de cette ville. Des expériences génétiques sont en cours et cela le préoccupe. Le travail qui est le sien aujourd’hui est de greffer des formes pensées négatives sur un organisme vivant. Il vient de faire une découverte étonnante. L’homme n’est pas préoccupé par les dangers que peut représenter sa découverte mais plutôt par les moyens de la rendre plus active.
Il est comme certains chercheurs qui éprouvent une jouissance extrême dans le fait de chercher, de comprendre et finalement de trouver.
Ces intelligences oublient parfois ce qui découle comme conséquences de leurs découvertes. »

Le scientifique s’arrête devant une porte de cristal. Il ouvre la paume de sa main. Un code semble inscrit dans la peau, code de reconnaissance puisque la porte s’ouvre. Il rentre dans une pièce parfaitement blanche où la lumière semble régner partout bien qu’il n’y ait aucune fenêtre ni aucune source apparente d’électricité.
« La source est la même que celle qui permet à leurs véhicules de se déplacer… C’est une flamme qui la génère. Une flamme gardée par un collège de sages. Chacun peut en recevoir une parcelle, pour son usage personnel. Regarde. »
La main de l’homme prend une sorte d’éprouvette dans laquelle bouge quelque chose que je distingue mal. Il l’approche de ses yeux ce qui permet d’apercevoir une petite bête à l’abdomen blanchâtre et gonflé. C’est une bête que je connais bien. »
Je ne peux retenir une exclamation intérieure.
« C’est bien une tique ? »
« Tout à fait, la tique est l’une des expériences génétiques qui a survécu à la chute de l’Atlantide. Elle est créée à partir des pensées négatives qu’elle capte dans son environnement.»
Le savant pose son éprouvette et sort. Je sens à l’intérieur de lui une vibration, une sensation de victoire. Il se dirige maintenant d’un pas leste vers un petit véhicule taxi qui attend à un arrêt d’éventuels clients.
Nous l’empruntons avec une sensation agréable et étrange d’un déplacement très rapide mais très doux et sans bruit. L’homme est nerveux.
Après un temps qui me semble un peu long le petit véhicule s’arrête devant un lieu magnifique. Une allée de fleurs parfumées rosés et mauves conduit à une sorte de palais aux nombreuses coupoles. Quelque chose comme le grand temple d’Ankor-Vat en plus transparent, plus cristallin, plus majestueux encore.
« Ce chercheur va faire part de ses progrès, de sa découverte au collège des administrateurs de ce pays.
Chaque colonie de l’Atlantide et l’Atlantide elle-même possède une législation bien précise. Un collège de 12 personnes : six hommes et six femmes, y président aidés par 12 autres personnes réparties de même et dont le but est de conseiller sur un plan plus subtil et de maintenir une harmonie générale par leurs pensées, méditations et visualisations. Le premier législateur de l’Atlantide et aussi le plus grand fut l’être Jésus. C’est lui qui érigea les lois essentielles qui permirent l’harmonie et le bon fonctionnement de cette civilisation pendant des milliers d’années.
Cette ère à son apogée avait pour fonction de développer le potentiel de sciences et de savoir contenu dans l’être humain.
Encore une fois, le savoir, la science, les connaissances furent telles qu’elles occultèrent les fonctions du cœur. Peu à peu se développèrent la soif de puissance et les jeux de pouvoir.

L’être humain avait perdu la place que la technologie et la science lui prenaient. »
« Cela me laisse une terrible impression d’échec de chaque grande civilisation, ne puis-je m’empêcher de penser un peu nerveusement. Ne peut-on éviter ces excès et débordements qui semblent une fatalité… »
« II n’y a ni échec, ni fatalité… »
Je reconnais cette fois les intonations plus fermes de la voix du chef des informations.

« Comprends-moi », le ton se fait plus doux.
« Lorsqu’une énergie est émise, par des pensées traduites en paroles ou en actes, elle a toujours des conséquences qui lui sont propres.
Cette énergie correspond à un fonctionnement, un mécanisme, une habitude, une croyance de celui qui les émet.
C’est une réalité pour l’émetteur ou le groupe d’émetteurs tel un pays ou une civilisation. Il n’ya donc aucun échec puisque la réponse sera toujours en résonance avec l’énergie de départ. »
Je suis perplexe.
« Je sais qu’il n’y a pas d’échec et que chaque pas, est ne expérience à accepter et à comprendre. Mais alors, comment se fait-il que des milliers d’années plus tard nous répétions inlassablement ce même schéma qui nous mènera à un résultat analogue : la fin d’une civilisation ? »
Je sens dans le ton de la voix qui me parle une sonorité plus enjouée.
« Non, rien n’est jamais identique. À chaque étape de la Terre, à chaque période de civilisation, à chaque moment de la vie humaine, une compréhension plus vaste est acquise.

La Lémurie a fait croître en l’être humain tout ce qui touche à la sensualité, à l’intuition, à l’art, d’une manière plus vaste, plus intense.
L’Atlantide a eu pour but d’enrichir la connaissance, d’expérimenter les domaines de la science, de la génétique, le savoir du cristal, le pouvoir du son.
La première a permis une plus vaste connaissance des étoiles, du psychisme et des émotions humaines.
La seconde a mis en valeur le sens de l’organisation et du pouvoir. Toutes deux ont laissé dans l’actuelle civilisation terrestre leur savoir, leur connaissance mais aussi leur contrepartie d’excès et de soif de pouvoir.
La Lémurie a développé à la fin de son ère une maladie qui touche à l’amour. Cette maladie que l’on nomme S.I.D.A. est réactivée aujourd’hui, car les êtres humains actuels ont réveillé en eux et autour d’eux des mémoires qui sommeillaient. Les conjonctures planétaires et les perturbations personnelles de chacun ainsi que les facteurs de vie sociale ont permis un réveil de cette entité maladie. Aujourd’hui, vous serez en mesure de la guérir car votre ouverture de cœur est autre. »

« Pourrais-tu m’expliquer plus précisément ces réveils planétaires de certaines maladies ou de certains comportements ? »
« Bien sûr : lorsqu’en thérapie, tu regardes l’aura d’une personne et que tout à coup apparaissent des scènes de vies antérieures, tu sais que le problème pour lequel la personne t’a contactée a son origine dans cette vie et dans ces scènes. Tu sais aussi que si ces scènes t’apparaissent, c’est parce que le moment est venu pour elle de pouvoir régler ce passif. Eh bien…, pour la Terre, c’est la même chose. La planète contacte des maladies à travers les civilisations qui l’habitent. Ce qu’elle n’a pu guérir à une époque réapparaît alors, dès qu’une civilisation propose des événements analogues : par ses mœurs, les incarnations de ses habitants, les conjonctures planétaires. C’est alors pour elle et pour une partie de la civilisation qui l’habite et qui est en rapport avec ce problème, la grande opportunité de pouvoir résoudre et comprendre ce qui ne l’a pas été auparavant. De la même façon, l’Atlantide a laissé en certains d’entre vous une connaissance scientifique élevée mais aussi un goût du pouvoir marqué qui se traduit notamment par des manipulations génétiques désordonnées et des actes magiques concernant le pouvoir du cristal. »
« Nous sommes donc, à ce jour, en tant que civilisation, le résumé des précédentes ? Et si oui, comment tout résoudre en même temps ? »
« Vous êtes bien plus que la somme des civilisations précédentes car vous êtes VOUS, un être divin à part entière, à la fois autonome et unique, mais aussi inclus dans chaque parcelle de la création… Dans un temps et aussi dans tous les temps que vous pouvez concevoir. Aujourd’hui, vous avez réveillé en vous tout ce qui sommeillait des grandes civilisations antérieures, vous vous trouvez face à un moment unique qui ne s’est encore jamais présenté. Celui de pouvoir nettoyer en vous la somme de ce que vous avez pu capter du passé et que vous aviez laissé, depuis nombre de vies, en attente pour… plus tard. Et n’oubliez pas que ce que vous vivez à une échelle individuelle, la Terre le vit aussi à son propre niveau. »

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Extrait du chapitre 3 « Au-delà de l’espace et du temps » de l’ouvrage « Alliance » rédigé par Anne Givaudan.

Transcription Internet, mise en page : Delta de la Lyre

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Articles connexes

– en lien avec la tique : Synergie efficace d’huiles essentielles contre les borrélies

– en lien avec le sida : Journal d’une transition alimentaire

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Peinture

Alex Grey – Journey of the Wounded Healer – 1984-85. Demi-toile, partie de gauche.

Anne Givaudan