L’immortalité n’est pas un devenir.

Il n’a jamais été inscrit dans le fonctionnement de l’être humain que le souffle soit un acte automatique que l’on ne vit pas pleinement en conscience.
L’attention offerte au souffle le ramène dans sa structure la plus subtile. Au cœur du souffle est le silence…
L’invitation est très concrète. Il ne s’agit plus de dissocier la sphère que l’on appelle spirituelle de celle du quotidien, mais au contraire d’intégrer le quotidien au sein de sa nature propre. Ramener la vie quotidienne à sa nature de lumière pure. Le souffle unit la structure physiologique à sa source même, le pur silence.
Le souffle n’est pas la respiration grossière, qu’elle soit mentale ou émotionnelle. Car le savez-vous, la respiration selon l’accroche des êtres, peut se limiter à une respiration de surface en phase avec l’agitation mentale ou émotionnelle.
La base de l’art du souffle, vous le savez, est de retrouver le souffle profond qui traverse le corps, ample et subtil…
Voyez la beauté et la simplicité. Beaucoup croient l’existence terrestre comme une maille de complications ou de complexité. La base pour retrouver l’art de l’existence lumineuse est de retrouver l’art du souffle.
N’oubliez pas l’intensité de l’attention. Il ne s’agit pas d’une attention divisée, des bribes d’attention, un centième de l’attention offert au souffle et quatre-vingt-dix-neuf centièmes offerts aux vents du mental déchaîné, des pensées soi-disant folles. Il s’agit de rassembler l’attention, de l’unifier et de l’offrir simplement à cet acte du souffle, et naturellement le souffle devient subtil, et naturellement le souffle révèle sa valeur du feu de l’amour.
Le corps s’embrase, les cellules s’ouvrent. Dans chaque cellule est la création. Et le corps s’ouvre à sa propre valeur d’immortalité.
L’immortalité n’est pas un devenir. Mais une fréquence de maintenant. Nous vous aidons à vous mettre en synchronie, en harmonie avec la fréquence juste, celle de l’incarnation. La fréquence de l’incarnation est la fréquence de l’immortalité. La fréquence de l’incarnation est la fréquence de l’harmonie. Nous vous donnons l’une des clefs, l’attention offerte de façon suffisamment intense au souffle illumine la structure corporelle, l’embrase, révèle la flamme éternelle comme étant la structure même de ce souffle qui traverse le corps.
Le souffle traverse le corps et reste l’immuable. Le souffle est l’amour. L’attention est l’amour. C’est cela la beauté. Il ne s’agit pas d’une ascèse austère et abstraite mais de retrouver la plénitude de sa propre nature.
Savez-vous qu’un corps embrasé est le plus beau don qui puisse être offert à la création ?

Agnès Bos-masseron