Les maîtres-esclaves ont fait croire que le temps est nocif. Les maîtres-liberté vous rappellent que le temps est le don permettant l’intégration de la perfection.

Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron le 8-4-16

Dans un prisme du temps, la terre est harmonie et chaque être sait être le don vivant. La terre donne aux êtres, les êtres donnent à la terre. Et les êtres et la terre savent être le don du vivant dans la fraternité du cosmos. Le cosmos offre à la terre et la terre offre au cosmos. A travers cette pratique, retrouver le souffle cosmique où tout est un dans le souffle ananda, simplement, loin de toute attente égotique. La simple réalisation de la beauté du don de l’union en conscience au souffle cosmique, offrant ce don à la terre, offrant avec la terre ce don au cosmos.
Retrouver cette gratuité et cette simplicité, loin des désirs égotiques et loin des caprices de l’attachement au désir égotique ou au fonctionnement égotique. Alors que les instruments des forces qui semblent obscures s’infiltrent même pour transmettre les croyances qu’il faut que les ego s’affirment à travers quelque mode de comportement, loin de ces attachements aux croyances égotiques, être simplement le oui à ce don qu’est la nature de la vie à travers le souffle, à cette beauté, à cette divinité du souffle cosmique.
Ils ont fait du souffle des techniques égotiques, oubliant la gratuité et oubliant la puissance de cette attention et de cette attitude de gratuité pour ramener concrètement l’harmonie, pour ramener concrètement dans toutes les instances de la vie, la plénitude et l’abondance. Ils ont déformé, faisant de tout une course vers un devenir qui n’a pas de place dans la gratuité d’être dévotion.
Ils ont agi en sorte que les seules mémoires qui semblent résonner dans les cellules soient celles des blessures ou des ignorances, accrochant ainsi l’attention sur les blessures ou l’ignorance, enfermant ainsi dans l’illusion, et semblant triompher dans leur jeu de maîtres-esclaves. Pourtant, au cœur des cellules, les mémoires de perfection. Et s’il est vrai que nous ramenons les dons, les techniques et les technologies, ces dons ont pour une de leurs conséquences, d’éveiller ces mémoires pour que l’on se souvienne de ces autres prismes d’éternité.
Au cœur des cellules, la mémoire de cette offrande de l’attention au souffle en conscience, pour que vibre le souffle cosmique à travers l’union de l’humain et de la terre, de la terre et du cosmos.
Il est vrai, il semble peut-être plus facile de se cantonner à ces mémoires pesantes, car ces mémoires elles-mêmes sont nourries par la nonchalance de l’attention. Qui osera garder cette intensité de présence ? Et intensifier la présence jusqu’à ce que naturellement résonnent ces autres prismes, ces autres facettes, et que naturellement, hors du temps et de l’espace, Je Suis l’être multidimensionnel dans ses multi-espaces, dans l’infini et l’éternel, offert au souffle, non dans l’intention égotique d’un devenir mais dans la gratuité du don qui a pour sous-produit l’alignement de tous les aspects de l’individualisation.
Voyez, ceux qui jouent aux maîtres-esclaves ont essayé d’étouffer les voix de la liberté. Laissez-les résonner au cœur de vos cellules et choisissez la gratuité d’être humain. Être humain est être service à la vie.
Et s’il est vrai qu’il suffit de la puissance de l’attention, indépendamment de tout acte, pour que vibre la mémoire de perfection dans la structure de la terre, l’acte n’est que la pure expression de cette puissance de l’attention. L’acte est le jeu de l’incarnation.
Cela implique un autre regard peut-être, une autre implication peut-être, une autre intensité d’attention et, en sous-produit, l’intensité de la joie, de la légèreté, de la passion d’être traversé par la perfection et d’être l’acteur de l’incarnation de la perfection dans la structure même de la vie sociale.
Car vous le comprenez, le choix peut être de laisser vibrer ces mémoires de perfection des civilisations d’harmonie et de vie sociale où tout n’est qu’harmonie. Simplement, cela implique accepter l’intensité d’application, l’intensité d’attention, l’intensité de présence. L’incarnation ne connaît pas la facilité. L’incarnation ne connaît pas l’énergie timorée ou en retrait. L’incarnation ne connaît pas l’attente. L’incarnation ne connaît que la passion d’être le oui vivant et d’actualiser ce oui à travers chaque acte, chaque choix, chaque parole, chaque pensée, chaque sentiment.
Nous vous remercions. Nous remercions la partie qui choisit la persévérance de l’attention pour intégrer les dons. Nous remercions la partie qui choisit éternellement de se dresser et de se redresser, et qui choisit de ne jamais accepter l’indolence ou la nonchalance dans ses modes de fonctionnement.
Nous vous le répétons, ramener la structure de vos corps à la pleine vitalité. Cela est un choix. Les maîtres-esclaves ont fait croire que le temps est nocif. Les maîtres-liberté vous rappellent que le temps est le don permettant l’intégration de la perfection de façon toujours plus intense et qu’il n’est que naturel et logique pour un corps de grandir en vitalité au fur et à mesure que passe le temps linéaire, et qu’il n’est que normal et logique pour un corps de danser son incarnation.
Ne vous arrêtez jamais d’intensifier l’attention sur la vitalité de vos corps. Là aussi, sont ramenés bien des dons, bien des technologies, bien des modes. La base des nouveaux dons est de comprendre l’interaction entre matière et conscience. Il ne s’agit pas d’appliquer une technologie à moitié endormi ou d’attendre avec indolence que quelque méthode produise quelque effet, il s’agit d’être le créateur de chaque effet dans l’interaction consciente avec les technologies, les dons et les méthodes. Il s’agit de réaliser que Je Suis le maître de chaque aspect de mon incarnation car Je Suis le dévot d’ananda.
Belle cette intensité d’application. Vous pouvez l’intégrer timidement ou vous pouvez choisir de l’intégrer avec passion.
Quelles que soient les apparences, souvenez-vous de la beauté de la transition. Et souvenez-vous des maîtres-esclaves qui s’amusent à créer des apparences de désastre ou de confusion pour que l’humain reste endormi dans la passivité. L’heure est au grand réveil. N’acceptez plus la nonchalance. N’acceptez plus l’indolence. N’acceptez plus l’inévitable de la fatigue. N’acceptez plus les pièges des ego qui croient devoir triompher de quelque mode pour s’ouvrir à un autre mode. La seule ouverture est dans la dévotion de lâcher prise et l’acceptation totale des modes de lumière. L’affirmation est par la dévotion.
N’oubliez pas, inhérent au piège de l’ego est la croyance dans quelque impossibilité. Même la matière vient maintenant montrer que tout est possible.
Comprenez la relation de chaque être avec sa propre grandeur. Dans cette relation, l’ego ne peut qu’être ramené à sa fonction d’ouvrir à des infinis toujours plus grands. L’ego qui se recroquevillerait sur quelque mémoire de grandeur pour s’en nourrir, ne serait que le jouet des maîtres-esclaves. Ils ont fait croire au pouvoir. L’amour ne laisse de place qu’à la puissance de la dévotion. L’amour ne laisse de place qu’à la vitalité.
Nous vous saluons.

Agnès Bos-masseron