Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron le 23-4-16

Nous aimerions le proclamer par le biais des voix des hommes, nous appelons l’humanité nouvelle. Nous infusons l’atmosphère de l’énergie de cette fraternité qu’est l’humanité nouvelle. Nous aimerions que cela soit proclamé par le biais des voix des hommes.
Oser incarner l’absolu de l’amour dans chaque relation. Oser proclamer ce que les êtres humains ont proclamé à travers des mots, sans aligner leur réalité à leur proclamation.
Ils parlent de fraternité sans savoir ce qu’est la fraternité. L’humanité nouvelle est la fraternité du vivant. Oser incarner l’absolu de l’amour. Chaque être humain, pleinement présent, pleinement offert, pleinement ouvert, la totalité de l’humanité.
Les relations ne sont alors qu’intimes. La famille va bien au-delà des liens du sang. La famille est la fraternité du cœur, la fraternité du vivant. La famille va bien au-delà des règnes. Chaque être pleinement offert, pleinement ouvert, offrant le meilleur de lui-même à la totalité de la vie, concrètement.
Cela implique, il est vrai, complète verticalité. Cela implique, il est vrai, de laver le collectif de la conscience humaine de tous ces archétypes, de toutes ces croyances, de toutes ces scléroses qui ont fait du monde mental un monde vide et figé. Et les scléroses se transmettent sans que l’humanité ne prenne la peine de s’éveiller et de se réveiller à sa pleine noblesse.
Nous aimerions que cela soit proclamé par le biais des voix des hommes. La fraternité du vivant, l’absolu de l’amour, implique la transparence. L’absolu de l’amour ouvre à l’implication totale de son individualisation au cœur de la vie de chaque être depuis l’infini respect, depuis l’infinie bonté, depuis l’infinie grandeur, depuis l’infinie verticalité.
Ils ont forgé des croyances erronées. Ils ont basé l’existence sur des lois de sacrifice, de retrait ou d’abus. Ils ont oublié les lois de la fraternité. La famille va bien au-delà des liens de sang.
Eveiller chez les enfants ce sens de la famille. Faire écouter aux enfants le cœur de la terre. Faire écouter aux enfants le cœur des étoiles. Leur permettre de reconnaître les liens de cœur avec chaque parcelle de création. Leur apprendre l’ouverture et l’offrande totale de cette joie inhérente à la nature de la vie, sans réserve, sans modération. Incarner l’absolu de l’amour.
Vous parliez de ce que certains appellent le phénomène de l’ascension. Peu savent que l’actualisation de ce phénomène est l’incarnation totale de l’absolu de l’amour, au point que la structure de la chair reflète l’absolu de l’amour. La chair alors est immortelle. Qui voudra s’éveiller et l’incarner ?
Cela implique, nous le redisons, totale verticalité. S’offrir à l’autre et reconnaître qu’il n’y a pas d’autre, que la vie est l’ouverture totale, que l’autre est le reflet du un, … cet éternel au-delà, cet Être d’infini, d’éternité. S’offrir à l’autre, reconnaître qu’il n’y a pas d’autre et tout donner pleinement dans l’infini de la joie d’être le don vivant. Bien loin d’un sens de sacrifice, la danse d’éternité, la danse de l’abondance, la danse de plénitude, la danse de l’infinie confiance de la vie qui se reconnaît dans chaque parcelle de création et qui s’offre pour exprimer pleinement le visage de perfection à travers chaque relation, chaque acte.
Il est désuet d’attendre que les structures soient transformées. Il est désuet de porter l’attention aux dissonances dans les structures. Il est juste de rassembler son énergie avec toujours plus d’intensité pour incarner pleinement l’absolu de l’amour, au sein des relations intimes et en comprenant qu’il n’est que relation intime, il n’est que la fraternité. S’offrir pleinement à l’autre et reconnaître qu’il n’y a pas d’autre… Comprendre qu’ainsi sont animées d’autres lois, d’autres modes de fonctionnement.
La loi de l’abondance a sa base dans cette ouverture totale. Oublier les croyances, les stéréotypes. Oublier par exemple, que l’abondance est le fruit du dur labeur. L’abondance est le sous-produit de l’expression innocente et totale de gratitude. L’abondance est le sous-produit d’être le don vivant. L’abondance est le sous-produit d’être le oui vivant.
Retrouver l’extrême de l’intime lorsque vous regardez les étoiles, lorsque vous regardez chaque grain de terre, chaque perle d’eau. S’élever tels les phénix renaissant de leurs cendres. S’élever et s’envoler, porté par les ailes de sa propre bonté, de sa propre beauté, et voler dans ce ciel tissé de la bonté de la fraternité.
Il devrait être inhérent à la nature de chaque être de savoir que la totalité du cosmos est là, pleinement ouvert, pleinement offert, pour le soutenir dans son vol, admirant ce vol et invitant à voler de façon toujours plus gracieuse, plus noble et plus belle, sa propre perfection.
S’élever hors de ces stéréotypes, de ces cages, de ces grisailles, de ces faire-semblant d’êtres humains. Être humain est être divin. Entrer en relation est actualiser qu’il n’y a pas d’autre, que seul est le un…
Il est vrai, les apparences semblent rester figées. Il est vrai, l’humanité semble rester marquée par ses manques, manque d’amour, manque d’abondance, manque de confiance. Le manque est illusion. Certains choisissent de jouer les jeux des illusions, heureux ceux qui s’élèvent pour jouer le jeu de la vie simplement.
Jouer le jeu de vie est jeu de perfection. Heureux ceux qui s’élèvent pleinement offerts, pleinement ouverts, sans aucune restriction, sans aucune limite, ayant déposé toutes les croyances et se créant éternellement neufs dans chaque moment d’éternité, recréant le visage de l’humain divin.
Et le divin n’est pas l’abstrait. Le divin n’est pas l’inaccessible. Le divin est le créé. Le divin est le parfait, exprimé à travers la création. Le divin est le miroir de transparence dans lequel se reflète l’apparence de l’autre, pour que triomphe l’infini de l’amour qu’est le un et qu’offre le un au tout, sa nature. Recréer le visage de l’humain, la pleine innocence, transparence et cet éternel émerveillement de l’être qui, sans cesse, découvre sa propre grandeur à travers son incarnation. Le divin n’est pas abstrait ni inaccessible, il est le créé, le un, l’éternel. Et la relation est ce miroir que s’offre le un pour grandir dans l’amour de sa propre nature. Le jeu n’est qu’amour.
Il est vrai, l’humanité semble marquée de bien des cicatrices, de bien des blessures, de bien des empreintes. Qui osera se placer de l’autre côté des cicatrices, des blessures et des empreintes ? Qui osera affirmer le triomphe de l’absolu de l’amour, inconditionnellement, pour la simple joie d’être le vivant, pour la simple joie d’être la fraternité du vivant ? Qui osera incarner cela pleinement ?
Nous aimerions que cela soit proclamé par le biais des voix des hommes, alors que les hommes ânonnent et rabâchent leurs histoires illusoires, sclérosées, figées, mortes, alors qu’il n’est que la vie.
Nous l’avons dit souvent, l’heure est venue de baisser les masques et de rayonner sa propre beauté, simplement. Après tout, ce n’est que question d’audace. Oser incarner la réalité de la fraternité à travers les actes concrets, la pleine présence, le plein don et la pleine joie, bien loin des sens de sacrifice, bien loin des sens de petitesse, bien loin de ces grimaces égotiques qui ont écrit tant d’histoires et créé tant de drames. Les drames ne sont qu’illusoires car rien ne peut défier, ne peut enlever ou ne peut priver de la beauté d’être la fraternité du vivant.
La beauté de la relation est de savoir qu’il n’est pas d’autre, que l’autre n’est que le miroir du un qui se contemple et s’offre pleinement à travers l’absolu de l’amour. Infuser cela au sein des histoires. Infuser cela au sein des actes de l’incarnation et proclamer « la seule source est la joie ». La joie n’a d’autre cause que sa propre nature. Les événements ne sont pas cause de joie, ils ne sont que le miroir de l’éternité de la joie.
Alignez des événements à leur source. Alignez les comportements à l’absolu de l’amour. Alignez les relations au sens profond de la fraternité du vivant. Déliez, déliez tout ce qui est figé. Ouvrez ce qui semble fermé. Dansez chaque pas de votre quotidien…
Qui osera incarner l’absolu de l’amour ? Ne plus se percevoir dans le contexte des faux drames. Avoir l’audace de ne se percevoir que dans le contexte de la noblesse de la fraternité du vivant et de la réalité de cet infini de tendresse, de cet infini de présence, de cet infini de la joie, dû au simple partage d’être la fraternité du vivant.
La base reste la verticalité. Comprenez la beauté et la puissance d’un cercle qui choisit ainsi d’infuser et d’actualiser l’infini de la tendresse. La terre en est métamorphosée. Comprenez cela. Ne regardez pas à travers les lunettes sclérosées ou figées.
Nous vous remercions.

Agnès Bos-masseron