Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron le 17-6-16

…Dans chaque moment du quotidien, que choisissez-vous ? La fluidité du cœur, la présence ? L’au-delà des histoires ? Ou l’attention offerte aux attachements, aux addictions, aux croyances ?
La pire des addictions est celle à la soi-disant histoire. L’humanité s’est tissé une toile à partir de son corps de souffrance. Elle pourrait se tisser une toile qui unirait les étoiles par l’infini de la joie.
Pour que s’opère cette transition dont beaucoup parlent, il est nécessaire que certains tranchent avec la toile des addictions. Choisissez-vous cela ? Ou retombez-vous tels des marionnettes ou des pantins, un peu pitoyables quand même, dans les addictions aux ficelles des histoires et des corps de souffrance. Choisissez-vous d’offrir les radotages du mental ou de l’ego à la lumière de dévotion ? Choisissez-vous de vous valoriser à travers quelque exploit pitoyable ? Ou choisissez-vous d’être le soleil, dévotion, cœur ?
…Il est vrai, la base est la plénitude. Il est étonnant que retrouver l’assise dans la plénitude et s’autonourrir indépendamment de toute circonstance, demande une telle détermination. Il faut en effet une intense détermination pour sortir des mécanismes automatiques, des identifications et des attachements. Identifié à « j’ai raison », identifié à « je sais », identifié à quelque fausse grandeur, identifié à l’ego, le pantin pitoyable. Prendre le pantin et le serrer joyeusement, qu’il se réchauffe au soleil du cœur, et couper les fils des habitudes.
…Méditer ne doit plus être un moment ponctuel, mais l’offrande de l’attention dans chaque moment. Le moment ponctuel reste dans sa validité. Cependant, la méditation se prolonge dans l’attention offerte à la dévotion, cette dévotion qui permet de ne plus nourrir le pantin pitoyable avec ses fils et ses habitudes de « j’ai raison, je sais », les habitudes et les automatismes, les attachements aux histoires.
Soyons lucides pour comprendre que, s’il semble vrai que le corps des émotions peut encore se mouvoir au vent de quelque histoire, ce n’est que le laxisme qui crée cette mouvance. Ne laisser aucune excuse ou même explication. Que choisissez-vous ?
Nous l’avons toujours dit, la voie sacrée est voie déterminée. Certains disent ne pas pouvoir, ne pas savoir, s’empêtrent dans les fils du pantin pitoyable, et s’étonnent de dépérir ou même de faire semblant de périr.
Ceux qui rebondissent sur le tremplin de dévotion, qui ne laissent aucune excuse et qui aiguisent éternellement la détermination, ceux-là bondissent d’étoile en étoile, sortent de l’espace et sortent du temps.
Maintenant est le moment. Maintenant, car le temps n’est pas, et maintenant dans la course de l’histoire où le temps se fond dans l’éternité.
Passionnante cette période, exaltante même pour ceux qui choisissent de bondir d’étoile en étoile. Ceux-là guident ceux qui sont encore attachés aux pantins pitoyables. Et pour guider, il faut bondir et rebondir. Cela ne demande qu’aiguiser la détermination.
Que choisissez-vous ? Ne plus prendre l’excuse de quelque apparente difficulté ou de quelques remous.
Il est vrai, grands sont le remous dans le collectif, et remués peut-être ceux qui choisissent d’embrasser le collectif pour le guider et le mener. Celui ou celle qui sait bondir et rebondir reste non affecté par les remous. Celui ou celle qui sait bondir ou rebondir reste déterminé, joyeux.
Vous le savez, n’est-ce pas, nous l’avons déjà dit, ne pas se placer dans la course du temps. Chaque jour est la sadhana, l’ascèse et la dévotion. Chaque jour, que choisissez-vous ?
Le regard doit être tranchant. Et le regard ne regarde que soi, car seuls les pantins pitoyables regardent les autres et se permettent de juger. Seuls les pantins pitoyables restent enfermés dans les fils du jugement et s’excusent de quelque histoire.
…Bondir d’étoile en étoile sans jamais s’arrêter. Ne pas croire qu’il est propre à l’humain de ne faire que des petits pas. Il est propre à l’humanité de bondir d’infini à infini, hors de l’espace et hors du temps. Il est propre à l’humanité d’actualiser qu’elle est fraternité.
Dans ces lieux que l’on nomme retraites des maîtres, les planètes et les étoiles maîtres déversent les flots de lumière. Les maîtres des planètes et des étoiles maîtres déversent l’inspiration. Encore faut-il que chacun se hisse à l’état d’aspirant. Il suffit d’arrêter de croire dans les histoires et de se croire empêtré dans les fils des histoires qui n’appartiennent qu’au temps et à l’espace.
Vous le savez, n’est-ce pas, l’au-delà du temps et l’au-delà de l’espace. Vous le savez, n’est-ce pas, l’infinie joie de la fraternité. Concrètement, recréer l’humanité à l’image de sa propre beauté. Recréer l’humanité à l’image de sa propre générosité. Recréer l’humanité à l’image de sa propre divinité.
Cela n’a rien de mystique, cela n’a rien de mystérieux, cela n’est qu’affaire d’intensité, de détermination. La détermination mène à la simplicité, car l’on cesse de donner de l’énergie aux illusions. L’énergie se rassemble. Chaque jour, l’énergie se rassemble. Chaque jour est la mesure de son propre infini.
…Nous attisons la flamme pour que la fraternité unie serve l’éternelle flamme en l’incarnant. Attiser la flamme, rassembler l’énergie et souffler pour couper les fils d’attachements aux histoires, aux addictions et à cette image piètre ou vaine que présente l’ego.
Car vain, très vain, cet orgueil spirituel qui fait que l’on croit connaître, que l’on croit savoir ou que l’on croit pouvoir se permettre de juger. Noble le discernement que l’on applique à soi éternellement.
…Des étoiles jaillissent les flots de la joie, et des étoiles, les maîtres embrassent cette humanité qui ose bondir et rebondir d’étoile en étoile sur les fils de son propre autodépassement. Tout est possible, tout est ouvert, et sont redonnés les moyens, sont redonnées les méthodes et sont redonnées des technologies même.
Vous le savez, n’est-ce pas, l’heure est venue où la technologie reflète la conscience et où l’attitude offerte à la technologie est le regard d’infini respect de la conscience qui se reconnaît dans la lumière et la matière comme un. Sont redonnés les dons dans tous les domaines, ces dons qui ramènent la physiologie à l’éternité de sa perfection, les dons qui ramènent chaque cellule à l’authenticité de sa structure d’étoile. La Douce Mère exulte.
Et vous, que choisissez-vous ? Ne regardez pas en référence avec avant. Avant n’est pas. Mais maintenant n’est maintenant que s’il est pure présence et intensité de détermination. Sinon maintenant est la piètre réplique d’avant ou d’un demain qui sera lui-même la piètre réplique d’avant. Et de piètre réplique en piètre réplique, l’humanité fait semblant d’être enfermée dans sa toile.
L’on aurait pu dire que les soi-disant maîtres manipulateurs exultent, cela n’est plus le cas. Pour l’humanité qui choisit de bondir ou de rebondir, il n’est plus de manipulation. Comprenez-vous ? Il n’y a plus d’excuse.
L’on aurait pu dire que le collectif écrase. Cela n’est plus le cas, car pour l’humanité qui choisit de bondir et de rebondir, le collectif n’est plus. Il n’est que le champ de la conscience qui s’exprime à travers l’incarnation de l’Être. Comprenez-vous ? Cela est heureux, n’est-ce pas ? Il n’y a plus d’excuse.
Est-ce heureux ? Le sentez-vous ? Ou choisissez-vous d’attendre « demain peut-être », restant à la traîne du train. « Il nous fait avancer quand même, et puis un jour demain je sauterai et je bondirai d’étoile en étoile, oui demain, oui je le veux pour demain ». Mais demain n’est pas. Souvenez-vous, il n’est que maintenant. Maintenant est la plénitude.
La plénitude n’est pas la plénitude d’une volonté de la tête, mais la plénitude de la présence. Choisissez-vous d’emplir votre corps ? Choisissez-vous de le ramener à cette infinie vitalité ? Choisissez-vous la dévotion ? La dévotion au vivant qui fait que chaque moment de maintenant, comprenez-vous, chaque moment est offert à revitaliser, à verticaliser, à plénifier, à amplifier, à simplifier et à jouer le jeu de l’incarnation.
Car l’humanité dit ne pas avoir le temps d’offrir l’attention à son corps, parce que l’humanité perd le temps dans de vaines préoccupations et de vaines dispersions. Rassembler l’énergie, le savez-vous, redonne l’éternité au temps.
Et souvenez-vous de la multidimensionnalité. Avez-vous déjà pu appréhender la possibilité que dans le temps simultané, vous pouvez maintenant depuis la pleine présence, donner la pleine attention à redynamiser le corps, à redynamiser chaque aspect de votre individualisation, à inonder la terre d’amour et de lumière, à retrouver la connaissance de ces technologies, à retrouver la dévotion permettant d’utiliser ces technologies, à retrouver les moyens ramenant l’excellence à la structure physique, à entraîner vos corps ? Qui voudra bien sortir de la croyance dans la linéarité ?
…La base, nous le disons et le redisons, est la plénitude. La plénitude, nous le disons et le redisons, est la présence. La plénitude n’est pas quelque joie éphémère. La plénitude n’a pas de cause. La plénitude est la présence. La présence est pleine. Simple n’est-ce pas ? Pleine de son propre infini, maintenant.
Aiguiser la détermination pour rassembler l’énergie maintenant. Et si certains croient avoir assez entendu, alors appliquez-vous ? Si vous l’appliquez, mes frères et mes sœurs, votre corps instantanément reflète la perfection de maintenant. Aucun signe de décadence n’appartient au plein du plein.
Vous croyez avoir compris, appliquez. Vous croyez appliquer, regardez. Regardez les images de vous. Regardez votre vitalité. Regardez la beauté. Regardez votre performance. Car l’humanité n’appartient pas à l’éphémère et à l’impuissance.
Il est vrai, puissamment polluée a été la terre. Et puissamment polluée reste la terre pour ceux qui choisissent de rester les piètres pantins. Maintenant, ceux qui choisissent de sortir de l’histoire et d’aiguiser la détermination pour rassembler l’énergie maintenant, ceux-là rassemblent l’énergie et entrent dans la joyeuse et rebondissante plénitude des êtres qui bondissent et rebondissent d’étoile en étoile, reflétant au créé sa propre perfection simplement.
Vous le savez, plus que jamais l’humanité est entourée. Vous le savez, il est actuel de parler de cette transition, même lorsque en apparence les remous semblent l’emporter, voiler ou cacher. Savez-vous la puissance de l’attention de ceux qui choisissent de ne regarder que les fleurs des étoiles, que les actes de simple bonté, que les menues beautés d’une fleur qui s’ouvre, d’un sourire, d’un signe d’autodépassement, d’un partage ? Savez-vous la puissance de ceux qui choisissent de changer de regard ?
…L’attitude reste primordiale, car sans l’attitude juste, l’on n’a accès ni aux méthodes ni aux technologies. L’on reste enfermé dans la croyance d’une matière inerte ou d’une méthode ardue que l’on doit appliquer au prix de sacrifices ou d’ascèse.
La plus grande ascèse est sans doute de sortir de la croyance dans l’ascèse pour entrer dans celle de la détermination. Avez-vous entendu cela ? La plus grande ascèse est de sortir de la croyance dans l’ascèse pour entrer dans la détermination. Car la détermination a sa base dans le plein du plein et la passion de ceux et celles qui choisissent la vision vaste.
Regarder avec le regard de l’infinie bonté, et non avec celui de la petitesse qui juge, ne voyant que ses propres ornières.
… Nous vous remercions.

Agnès Bos-masseron