Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron le 21-6-16

Aimer le silence. Honorer le silence. Le vénérer même. Car le silence est le Vénérable. Aimer le silence et son propre au-delà.
L’on pourrait dire que l’au-delà du silence est inhérent dans sa nature, dans sa structure. Le silence n’est ni le vide ni le plein. L’on pourrait dire qu’il est l’innommable. Aimer le silence avec la joie et la passion de la relation d’amour la plus intime.
Nous ne parlons pas de ce concept du silence qui est vide et dans lequel on se réfugie, ou qui est plein et vers lequel on coule. Nous parlons du Vénérable. Le silence est son propre au-delà, l’au-delà même du personnel suprême ou de l’impersonnel.
C’est avec les cellules qu’il peut être honoré, lorsque les cellules s’ouvrent à leur propre divinité et que le corps est pure lumière.
Vous le savez, il ne s’agit pas d’une ligne de devenir mais de l’intensité de l’attention, maintenant. Dans cette éternité qu’est maintenant, retrouver cette relation avec l’intense, avec l’innommable qui permet, en sous-produit, aux cellules de révéler leur propre divinité, lumière, pureté, amour, le corps étincelant.
Dans ce corps, est la création. Et dans ce corps, une géométrie sacrée reliant tous les points du cosmos. La géométrie sacrée est celle de l’amour. Seul l’amour relie et unit, n’est-ce pas ?
Puisse s’arrêter le temps où les êtres humains croient devoir mettre l’amour au second plan pour quelque réalisation. Puisse éclore le temps où les humains actualisent la beauté de l’amour. Les humains actualisant la beauté de l’amour à travers leur incarnation, se rétablissent les fils de l’union. La géométrie sacrée est celle de l’amour.
A partir de là, tout est possible. Et tout est possible en sous-produit de l’intensité de l’amour, et donc de l’attention, car l’intensité de l’amour ouvre à l’intensité de l’attention.
Retrouver cette passion d’être silence et d’être l’amant du silence, cette passion de l’éternel au-delà, cette passion qui est la structure même des cellules.
… »Être adoration ». Dans cette expression, vous avez la structure du corps.
Nous ne parlons pas de mystique ou de mystérieux, nous parlons de la simplicité et de l’humilité d’intensifier l’attention, tout offerte au simple, au silence, révélant ainsi l’ultime ouverture, celle qui éternellement s’autodépasse, celle qui éternellement découvre son propre infini.
Être éternellement offert à l’autodépassement est l’une des clefs. On sort alors à la fois de la stagnation et de la croyance du devenir, pour embrasser pleinement cette attention de l’être qui s’offre éternellement à son propre au-delà.
Si l’on voulait dire pouvoir mesurer l’intense, on pourrait parler de l’ouverture des cellules, les cellules révélant leur valeur d’infini, les cellules ouvertes, offertes à ce vénérable silence, reliées par les fils de l’amour à tous les points du cosmos.
Chaque cellule, vous le savez, est la création, et son noyau est l’au-delà. Retrouver cet autre sens du corps, cet autre sens de l’humain.
Ne plus compromettre le divin par les soi-disant limites de l’humain. Ne plus établir de dualité. Il n’est que Cela. L’actualiser simplement par la suprême dévotion. L’actualiser simplement par la suprême honnêteté.
…La passion permet de rassembler l’énergie. L’intégrité à sa propre nature attise la passion. Le lâcher-prise de toutes ces croyances, de tous ces systèmes de soi-disant valeurs qui dévalorisent le divin, le séparant de l’humain, ce lâcher-prise ouvre à la passion de la découverte du vrai, du beau et du bon, l’éternel au-delà, vénérable.
Honorer et aimer le silence, non à travers des concepts, des clichés ou des faux savoirs, mais humblement tel un dévot qui s’offre à sa propre divinité.
…Certains croient la terre et l’humanité remuées par des vents d’insécurité, les dévots gardent le regard rivé sur le vénérable. L’attention donne vie. Pour ceux-là, la terre et l’humanité ne sont que divinité. Là est l’une des clefs.
Souvenez-vous, l’attention donne vie. L’attention repose sur le plein. Intensifier l’attention exclut toute crispation. La verticalité repose sur le plein. Le plein nourrit à l’infini et relie à sa propre nature, l’amour. L’heure n’est plus à l’ascèse.
Garder le regard rivé par l’amour, sur le silence, non un concept du silence mais l’au-delà de tous les concepts. L’on pourrait dire l’innommable, l’on pourrait dire l’inapprochable, pourtant il est le cœur du cœur, plus intime que le plus intime.
L’attention a sa base sur le plein. Retrouver la passion d’être le vivant, le plus beau des services à la vie. Car la passion d’être est inhérente à la vie humaine.
…L’intensité de l’attention génère des perles, l’on pourrait dire de nectar. A Lui, à Elle, l’éternel au-delà, offrir ce nectar de l’attention.
Nous vous remercions et nous vous saluons.

Agnès Bos-masseron