Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron le 18-8-16

Nous vous redonnons les clefs. L’incarnation n’est que lumière. L’incarnation est l’œuvre de la joie. Nous vous redonnons les clefs.
Vous saurez avoir ouvert les portes lorsque tous les aspects de vos individualisations seront le chant de la joie gratuitement. Ne pas attendre que la société reflète la beauté des aspirations. Ne pas attendre quelque circonstance, quelque événement, créer à l’image de sa propre nature. Sa nature est la joie.
Vous seriez émerveillés si vous acceptiez d’entrer en relation, par exemple avec vos structures physiques ou avec quelque aspect de vos quotidiens, à travers l’absolu de la joie.
Que signifie l’absolu de la joie ? Non cette joie créée par quelque circonstance ou quelque résultante, l’évidence que le silence est joie. L’évidence n’est pas un ressenti, le ressenti est l’expression de l’évidence. L’évidence qu’à la source de la création est la joie pure. L’évidence que la destinée de la création est la joie pure. L’évidence que chaque parcelle de création ne peut qu’être joie pure car seul est cela, ananda. Alors vous reflétez, dans vos circonstances, l’évidence de sa nature.
Vous seriez émerveillés, si vous osiez faire cela exclusivement, de voir à quel point les circonstances reflètent les signaux que vous émettez, ce que vous rayonnez, ce que vous affirmez. Vous seriez stupéfaits sans doute, si vous voyiez à quel point toutes les circonstances de vos quotidiens sont la résultante des signaux que vous émettez. Rien n’est extérieur.
Vous seriez émerveillés si vous acceptiez, dans une phase même relativement courte selon ce temps que vous aimez tant, six mois de votre temps peut-être, de nourrir avec intensité la structure de vos corps de l’évidence que seul est ananda.
Comprenez l’invitation. Il ne s’agit pas d’émettre des tas de contre-signaux, corrigés épisodiquement par une impulsion mentale « corps, tu es ananda », il s’agit d’être le dévot de la joie, tout offert à ananda au sein même de sa relation avec son corps, communiquer avec les cellules en termes d’ananda, communiquer avec vos apparences physiques, communiquer avec vos organes, communiquer avec vos membres, communiquer avec la totalité de votre structure physique, avec votre cerveau, avec votre sang, sans aucun contre-signal.
Cela veut dire offrir cet attachement aux apparences – addiction même – qui fait qu’alors que l’apparence n’est que la résultante des signaux émis, l’on prend l’apparence pour la seule réalité et l’on forge ses signaux en fonction de l’apparence. Voyez à quel point le jeu est faussé.
Encore une fois, cela implique sortir de l’emprise mentale. Le mental va dire « impossible ». Le mental peut-être. Et le cœur murmure le tout est possible pour celui ou celle qui choisit d’être le oui vivant, pour celui ou celle qui choisit d’être le dévot de la joie. Vos poètes l’ont dit « l’amour donne des ailes ».
Avoir cette intensité de l’amour offert à ananda à travers la relation avec la structure physique. Dans le silence, le matin avant de se lever, rencontrer les organes, rencontrer les cellules depuis l’évidence Anando Ham, Je Suis la joie pure.
Cultiver l’attention verticale. Cultiver l’attention offerte au souffle, non en arrière-plan alors que se succèdent des myriades de pensées chaotiques, mais au premier plan, toute l’attention offerte au souffle. Ainsi s’harmonisent toutes les structures.
Depuis cette attention et cette harmonisation, à travers chaque relation ou chaque mode de relation entre soi-même et sa structure physique, ne regarder que l’infini de la joie. La main bouge, le regard reste rivé sur la source du mouvement, ananda. Le miroir reflète une image, le regard reste rivé sur la source de l’image, ananda. Le corps s’exprime de mille manières, rester rivé au cœur de chaque expression sur leur source même, ananda. Être ce dévot de la joie qui offre l’amour à ananda au sein de sa structure physique.
Bien sûr, le mental vous dira « inaccessible ». Le cœur murmure le tout est possible. Quel langage choisissez-vous ? Il faut bien un jour couper l’addiction au brouhaha du mental. Ce n’est, vous le savez, qu’affaire d’addiction. L’on nourrit le mental et le mental se déchaîne. Sortir des addictions, être le dévot de la joie…
Encore une fois, nous le répétons, nous ne parlons pas de babillage mental mais de la profonde ancre qu’offre l’attention au souffle et à la dévotion d’accompagner cette attention du don inconditionnel d’amour à la joie. L’attention donnant vie, le corps s’éveille et se réveille à une autre réalité…
Vous le savez, l’on m’appelle l’enfant éternel. Là est le secret. Là est la clef. Vous serez étonnés, le corps a une flexibilité infinie. Le corps peut se régénérer à l’infini. Le corps peut être la pure expression du chant de l’amour. Cela est la beauté…
Celui qui se sait dévot est pleinement présent au sein de la relation avec son corps, pleinement présent, tout offert à la joie au sein de cette relation depuis la pleine présence, tout offert au dynamisme au sein de la posture, tout offert à l’art du mouvement au cœur de chaque pas. Encore une fois, non avec la tête mais depuis l’écoute fine du cœur qui murmure le tout est possible. Et le cœur, vous le savez, est le maître. Le cœur est l’essence du corps. Le corps rayonne le parfum du cœur, si l’on sait s’incliner et se taire. Le cœur guide, et le corps reflète la perfection du cœur, infinie vitalité, éternelle jeunesse.
Vous serez émerveillés d’offrir à la terre le témoignage du tout est possible.
Nous vous saluons.

Agnès Bos-masseron