Depuis l’arrivée du professeur Claude Maylin, l’un des meilleurs cancérologues au monde, dans la cour à vipères du palais présidentiel à Brazzaville, Jean Dominique Okemba voue une haine indescriptible à ce français, ami de longue date de Sassou pendant sa traversée du desert, sous le régime du professeur Pascal Lissouba. Pour la petite histoire, c’est Maylin qui a soigné le prince Moulaye Hisham, du Maroc, Etienne Mougeote, du Figaro et le frère aîné de l’ancien footballeur francais Zidane. Et pourtant Okemba le sait pertinemment. Il sait aussi que c’est le professeur Maylin qui permet à son oncle de tenir debout. Il n’en a cure.
Jusque là il n’arrivait pas à trouver l’alibi pour le dégager du cercle retreint du Chef. À la suite du passage du professeur Maylin dans mon émission  » La Grande interview  » du 3 janvier 2014, sur MN TV, Okemba trouve un faux pretexte pour noicir Maylin.  » Je ne sais pas pourquoi on fait un hôpital de 600 lits à Oyo, alors que le CHU de Brazzaville et l’hôpital Adolphe C. de Pointe-Noire n’en ont pas autant ». Et d’ajouter, en rapport avec le projet de changement de Constitution qui alimentait déjà le débat politique à l’époque : »Je conseille au président Sassou de ne pas se représenter… « .
Il n’en fallait pas plus pour que Okemba Dominique en fasse son affaire. Une fiche de renseignements est sortie de ses laboratoires pour nous présenter, le professeur Claude Maylin et moi, comme des « agitateurs politiques qui veulent faire couler Sassou ». Maylin fut copieusement injurié par JDO et Sandrine SASSOU NGUESSO.Tandis que j’étais, quant à moi, taxé « d’agent au service de la CIA ». Dès cet instant, le professeur Maylin prit momentanément ses distances avec le régime de Brazzaville. Okemba jubila.
Selon mes sources, « Okemba n’était même pas sûr que Sassou tiendrait encore debout jusqu’en 2016. Voilà pourquoi, poursuit ce proche du secrétaire général du Conseil national de sécurité , il avait commencé à préparer sa petite équipe de campagne en toute discrétion, à travers l’association « les amis de Mafoua Virgile… « .
C’est ‘est un peu comme cela qu’il réussit à tuer à petit feu son oncle afin de lui succeder sans coup de feu ni bain de sang. La stratégie d’isolement de Sassou mise en place par JDO consiste à priver son oncle d’informations réelles tout en lui en fournissant de fausses pour le brouiller avec tout le monde. Okemba sait que Sassou est malade. Il mise donc sur ce bulletin de santé pour le laisser mourir de sa belle mort. Et qu’il ne saurait laisser « Kiki, le zaïrois « , comme il aime à l’appeler en privé, gouverner. Par conséquent , il tient fortement dans ses mains l’appareil sécuritaire du Congo pour mieux contrôler les choses à son profit.
L’AXE MYSTIQUE
Difficile d’être cartésien dans les couloirs des pouvoirs dictatoriaux en Afrique centrale. Ils croient trop là-bas au pouvoir surnaturel. À BRAZZAVILLE, y a t-il une personne qui connaisse mieux les fétiches de Sassou que Jean Dominique Okemba? C’est lui qui tient le sac de fétiches de la famille regnanti.
J’ai moi-même eu l’occasion de m’en rendre compte pendant mon séjour au Congo. Selon certaines indiscrétions, Okemba entretiendrait des relations incestueuses avec ses filles. Vrai ou faux? « La plus sollicitée serait Nina Okemba qu’il a reussi à introduire dans le dernier cercle de Kiki, avec lequel Nina est en parfait amour intime », renseigne une bonne source proche de la famille.N’est-ce l’inceste?  » Elle fait partie des pratiques occultes chez les NGUESSO et Okemba.
La puisse mystique d’homme se mesure par le nombre de femmes qu’il couche à l’intérieur du cercle », croît savoir notre source au sein de la famille. En rapport avec la relation entre Nina et Kiki, Le but serait de neutraliser (mystiquement? ) « Kiki, le zairois », ajoute notre source. Qui ignore au Congo que c’est Kiki qui contrôle désormais les finances du pays pour succeder à son père.
EXCLUSIF!
MA PART DE VÉRITÉ SUR LA SANTÉ DE DENIS SASSOU NGUESSO
Je ne puis me rejouir de l’état de mauvaise santé d’une personne. Surtout que tout être humain est un malade qui s’ ignore. Depuis quelques jours des rumeurs font état de la mauvaise santé de Denis Sassou NGUESSO. Selon des informations obtenues à bonne source, Sassou est bien debout comme un roc. Sauf si Dieu Très Haut en décide autrement d’ici à là. Toutefois dans le cadre de mon journal sur la famille regnanti, je me donne la liberté de vous livrer en exclusivité mon témoignage sur une partie du bulletin de santé de Sassou. C’est une information restée jusque là confidentielle.
UN SAMEDI NOIR À OYO!
Nous sommes en 2009 à Oyo. Dénis Sassou NGUESSO s’y trouve pour consulter en toute discrétion des féticheurs (mbochis) pour un mal qui le ronge depuis quelques temps. Il est encore bien affecté par la disparition brutale de sa fille Edith. J’y suis aussi grâce à ma proximité avec lui. Dans une chambre de son domicile privé, l’homme gémit de douleur.
À partir du salon où ont pris place Isidore Mvouba, appelé d’urgence de Brazzaville, Jean-Jacques Bouya, Antoinette… ,et le professeur cancerologue Claude Maylin, ami de longue date de Sassou et l’un des meilleurs en la matière en France, et moi aussi, on peut y entendre Sassou se tordre de douleur. « Je n’en peux plus! Je préfère démissionner « , lance t-il au petit cercle restreint qui a formé une chaine de solidarité autour de lui. Ce que voyant, Isidore Mvouba fond en sanglots et se jette par terre telle une « veuve joyeuse » à la Camerounaise.
Tout à côté de moi, Bouya laisse degouliner deux grosses gouttes de larmes, pendant que Okemba avait l’air moins soucieux. « Tu vas nous laisser avec qui? Nous allons devenir orphelins!  » Pleure Isidore Mvouba qui marmone quelques mots en langue vernaculaire Lingala que je prends pour la langue locale Mbochi. Et au docteur Maylin de le reprimander comme un enfant: »qu’est-ce que ce théâtre de mauvais goût? Qui vous a dit qu’il va mourir maintenant? Heureusement que nous avons détecté ce mal à l’état précoce, il va s’ en remettre.
Mitterand, poursuit-il, en a souffert pendant de longues années « , rassure t-il d’un ton plus doux. Ouf! Mon visage cesse aussitot d’être triste. Mvouba réduit le son de musique de ses pleurs. Au loin j’entends une voix lancer : » hum, ce moukongo de Mvouba fait son petit numéro. On les connait! « . Et je n’ai donc aucune peine pour comprendre que Mvouba n’est pas du coin… Il faut noter que le professeur Maylin avait préalablement fait venir d’urgence un produit de France, réputé très efficace contre les douleurs du cancer, qui fût administré au président par voie d’injection.
Au bout d’une dizaine de minutes, l’homme retrouva sa forme de 18 ans. Il se rendit d’ailleurs le lendemain à Ouesso, en pleine forme, pour inauguer le siège de l’agence Beac du département de la Sangha. Le professeur Maylin lui recommanda fermement d’éviter de longues marches. Ce qui a d’ailleurs mis dans tous ses états le colonel Bonaventure Ingobo, le directeur du protocole national, avec Mvouba. Qui lui voulait voir le président marcher plus longtemps à Ouesso pour faire taire toute suspicion sur l’état de santé du Chef…
C’est donc en ce moment là que je compris que Sassou est atteint d’un cancer de la prostate. Et que sa découverte à l’état précoce lui permet de vaquer normalement à ses activités. Si tant est vrai que son état de santé se serait dégradé entre temps, alors là, il faut poser la question à Okemba Dominique, engagé dans un coup d’État intelligent contre son oncle Sassou, question de couper l’herbe sous le pied à Kiki voire Edgar. On sait très bien que Denis Christel Sassou NGUESSO veut coûte que coûte succéder à son père…
Pourquoi et COMMENT Okemba en est-il responsable? Je vous le dirai demain.
Elie Smith, Oeil de l’aigle!

Elie Smith