EMI de Mira S

Merci à NDERF pour la merveilleuse opportunité que vous m’avez fournie de pouvoir partager cet évènement très précieux de ma vie. C’est une lecture assez longue. Veuillez accepter ma gratitude et mon amour.

NE A NOUVEAU DU VENTRE COSMIQUE…

Juste avant la mort :

C’est arrivé le 30 juillet 1994 en Californie. A l’occasion de quelques réunions avec des clients, j’avais roulé ce matin-là en compagnie de ma secrétaire, sur environ 600 Km depuis San Francisco, dans ma décapotable Mercedes 560 SL immatriculée « THNX SAI ». A l’époque je m’appelais Arti, j’étais un expert financier très prospère.

Je ne sais pourquoi, je m’étais senti mal à l’aise toute la journée, un genre de prémonition…J’étais resté en mode prière silencieuse tout le jour.

(Il est frappant que lorsque j’ai acheté cette voiture en 1988 ou 89 (je ne me rappelle pas de l’année), les paroles suivantes avaient résonné dans ma tête : « Tu vas mourir dans cette voiture ! ». A l’époque, je n’ai bien-sûr accordé aucun crédit à cette pensée, mais aujourd’hui, presque six années plus tard, ces mots semblent faire écho en moi.)

Ayant été invité dans la ville de Glendora par un client, pour le 80ème anniversaire de sa mère, il était presque 23h30 quand j’ai enfin pu clore la journée et rejoindre l’hôtel. Plus tôt, j’avais pensé dire à ma secrétaire que j’étais extrêmement fatigué et qu’il vaudrait mieux qu’elle conduise après la réception. Mais le destin en avait décidé autrement, dans mon état ensommeillé j’ai oublié, je me suis très mécaniquement installé dans le siège conducteur. Sans même prendre la peine de mettre la ceinture, alors que c’était obligatoire en 1994, j’ai démarré et me suis mis à conduire.

Après 10 minutes de trajet, je venais d’entrer dans la ville de San Dimas, une voiture avec deux jeunes hommes qui roulait sur la voie de gauche s’est soudainement rabattue à droite, passant juste devant moi sur ma voie puis, ne me laissant aucune échappatoire, elle s’est arrêtée brusquement au Stop juste devant ! J’ai pensé disposer de 50 mètres pour m’arrêter, j’ai alors écrasé la pédale de frein… du moins c’est ce que j’ai cru !

Au lieu de cela, dans la surprise, la fébrilité et le manque de sommeil, j’ai appuyé sur l’accélérateur ! La 560 SL est conçue pour passer de 0 à 100 Km/h en quelques secondes, c’est exactement ce qu’elle a fait… elle a foncé à toute vitesse!

CRAAAASH !

Au moment de l’impact, j’ai senti tout mon corps se soulever, voler vers l’avant avec une grande force et heurter quelque chose.

Immédiatement après, j’ai vu un flot de lumière blanche se déplaçant dans mon corps, qui était lui aussi empli d’une lumière blanche électrique intense ! On aurait dit de la lumière se déplaçant dans de la lumière.

Tandis que je regardais cet énergie lumineuse mobile, je me suis rendu compte que j’en faisais également l’expérience… Cette force blanche puissante qui se déplaçait du plexus solaire vers le haut de la tête, c’était moi-même !

Je me déplaçais très vite, pourtant je semblais en même temps aller très lentement. Je ne sais comment, il paraissait tout à fait naturel que ce soit simultanément lent et rapide… en équilibre parfait ? Il n’y avait aucune notion de dualité…

Je savais que cette énergie lumineuse était mon prana (force vitale), qu’elle traversait mon corps en direction du haut, comme attirée par un genre de force magnétique au-dessus de la tête. Juste à ce moment-là, j’ai éprouvé une sensation de chute, très semblable à celle qu’on ressent quand on commence à plonger vers bas sur des montagnes russes. J’ai senti une légère convulsion avec un mouvement ascendant. L’instant d’après je n’étais plus là ! Plus de lumière, plus de corps, plus rien.

C’était une sensation très étrange et pourtant si familière, comme si je l’avais éprouvée de nombreuses fois auparavant.

Sans corps, je me suis retrouvé quasiment en train de flotter, seul dans un vide obscur… dans la confusion totale en ce qui concerne l’endroit où je me trouvais et ce qui se passait réellement. Je ne voyais qu’une obscurité totale partout, mais je n’avais pas peur…

Après quelques instants cependant, loin dans ce vide noir, j’ai vu venir vers moi un genre de véhicule de couleur or clair, il avait la forme d’un petit bateau à la teinte dorée éclatante. La partie centrale évidée de ce bateau doré semblait emplie de la même lumière blanche intense et scintillante que j’avais vue à l’intérieur de mon corps.

Tandis qu’il approchait, j’ai pu voir le centre, sur un « lit » de Lumière blanche, un corps humain très éthéré, était allongé sur le dos tout à fait immobile, drapé dans une sorte de robe or clair, brillant glorieusement dans la nuit sombre.

Une vue magnifique à contempler !

Mais tandis qu’il se rapprochait…

Tout mon être s’est retrouvé en état de choc quand j’ai aperçu le visage de ce corps… découvrant qu’il s’agissait du mien !

« Oh mon Dieu ! », j’ai compris… « Je suis mort. »…

Totalement ébranlé par cette vérité… je me suis regardé pour la première fois et j’ai vu que je n’avais pas de corps, que je n’étais qu’une étincelle de Lumière, que j’étais maintenant relié à ce véhicule nautique étincelant…Presque instantanément, le bateau doré s’est redressé verticalement, pieds du corps immobile pointant vers le haut, tête en bas, me transportant plus rapidement que la vitesse de la lumière, presque comme un éclair déchirant la nuit noire… disparaissant dans le vide…

L’instant suivant, presque comme si je m’étais réveillé après un long sommeil, totalement éveillé, je me suis retrouvé enveloppé par une luminosité pénétrant tout. Plus de bateau, plus de structure corporelle, plus de vide obscur, rien… seulement cette Lumière blanche, intense, électrisante, éblouissante tout autour ! Elle était partout… Il n’y avait rien d’autre que cette Conscience lumineuse ! Elle paraissait avoir la consistance de la plus petite des minuscules étincelles de type électrique, elle était énergétiquement similaire au « lit de Lumière » sur lequel j’étais arrivé, si ce n’est qu’elle pénétrait tout, sans limite. On pourrait peut-être la comparer à la lumière de milliers d’étoiles éclatantes, réfléchies en millions de diamants étincelants, englobant tout, brillant par eux-mêmes, avec une énergie électrique pulsatile… très délicats et lisses… Et, je semblais savoir qu’il s’agissait de la Lumière Infinie Suprême qui constitue Dieu, la Conscience Cosmique !

(Il est vraiment impossible de décrire en mots de simple mortel, cet Amour Pur, cette force vitale, cette Lumière infinie, cette Conscience Suprême Absolue, cette Présence… que la majeure partie de l’humanité qualifie de Dieu ou de Créateur… On peut seulement en faire l’expérience ! Veuillez donc oublier mon humble effort pour tenter de partager ce que j’ai vécu à l’aide d’un vocabulaire limité.).

A ce moment-là, je me trouvais littéralement « en l’air »… en tant que « corps » électrique de Lumière, dans ce vide blanc éblouissant, ce Néant Lumineux, empli de réconfort, de plaisir et du savoir profond que j’avais atteint ma destination… Je semblais savoir qu’il s’agissait de la Gloire Blanche Ultime.

Faisant l’expérience de moi-même en tant qu’énergie lumineuse blanche, scintillante, avec un genre de force pulsatile de vie électrique, éthérique, mon Etre était inondé par une force d’Amour douce très expansive… telle la douce étreinte d’une Présence Lumineuse englobant tout !

Cette Présence Lumineuse d’Amour inconditionnel pur semblait être en moi, autour de moi, infiltrant tout, s’étendant dans l’infini. Etrangement, il ne paraissait y avoir aucune différence entre elle et mon Etre Lumineux. Encore plus déconcertant, cette Présence Aimante Consciente, semblait être, non seulement ma nature et substance, mais la nature et substance de toute existence…

En béatitude totale, mon moi Lumineux a quasiment bondi en l’air quand une autre vague de connaissance m’a traversé. Je me suis dit à voix basse : « C’est mon véritable moi ! ». Complètement émerveillé, avec un sentiment de déjà-vu et de révérence, je me suis entendu dire : « Je connais cet endroit, je le connais. J’y suis déjà venu. J’ai réussi. J’ai fini par revenir ! ».

Buvant le nectar de la Présence Aimante qui m’enveloppait, j’ai vu avec une totale stupéfaction qu’un transfert très intéressant démarrait, tandis qu’une chaîne d’atomes se mettait à s’écouler de la partie gauche de mon corps électrique, s’évanouissant vers le haut dans le néant… et sortant quasiment de nulle part, une fréquence beaucoup plus fine d’atomes semblait apparaître à droite, pénétrant le côté droit de ce même corps lumineux électrique…

A nouveau, j’observais et vivais cela simultanément, sans notion de dualité… Tandis que tout mon Etre était totalement vidé, empli et reprogrammé avec cet échange ordonné, éthérique d’atomes. J’ai vu que les nouveaux entrants possédaient une constitution énergétique extrêmement différente, paraissant disposer d’une énergie ADN bien plus étendue et délicate, avec une nouvelle onde aux fréquences cellulaires très légères et subtiles, tandis qu’elles pénétraient en spirale, s’étendant et modifiant la formation du corps électrique préexistant. Encore une fois, tout ceci se produisait très rapidement, durant toutefois… une éternité.

Au cours de cet « échange » cellulaire, englobé dans l’enveloppe réconfortante d’Amour Divin Pur j’avais l’impression (étant celui qui venait d’arriver) que je disparaissais progressivement avec les atomes quittant le corps Lumineux électrique…et qu’avec l’entrée dans la forme Lumineuse de ces atomes plus fins naissait quasiment un autre « moi ». C’était comme si tout mon être était nettoyé, purifié, préparé à son prochain rôle sur la scène divine.

Tandis que cela se produisait, souhaitant jeter un dernier regard et dire adieu au monde que je venais de quitter, j’ai regardé par-dessus mon épaule inexistante, m’attendant à voir mon monde d’une manière ou d’une autre ; mais, avec stupéfaction je me suis aperçu qu’il n’y avait rien… il semblait tout simplement ne pas exister !

Pas de monde, pas d’univers, pas de galaxie, pas de terre, rien…

Rien n’existait à l’exception de la douce Présence Consciente, la Lumière pulsatile, l’Amour pur… partout…la Lumière blanche totalement pure.

« Oh mon Dieu ! Comment est-ce possible. » m’exclamais-je en pensée. « Où est-ce parti ? Qu’est devenu tout ce que j’ai vécu en tant qu’Arti ? Tout était réel ! Comment cela a-t-il tout simplement disparu ? ».

Une douce réponse a semblé provenir de la sagesse cosmique qui se trouvait partout : « Mais comment aurait-ce pu être Réel, alors que cela a tout simplement disparu ? »

(Je vais partager seulement quelques « connaissances » appropriées qui me sont venues, car il y en a eu beaucoup.)

« Ce qui est réel, c’est uniquement ce qui est permanent, immuable ! Ce qui change est dans le mirage du temps et véritablement inexistant. La Conscience est toutefois toujours présente en tant que flux ininterrompu de Présence douce et délicate ; même au-dessus et au-delà du mental avec la forme humaine, telle qu’elle est dans l’inexpérience-expérience sous-tendant toute expérience. Elle ne change jamais, ne disparaît jamais, constituant par conséquent l’unique Réalité. »

« Mais si seule la Conscience est réelle, le monde était une illusion ? D’où provenait-il alors ? »

« Comme toute manifestation, le monde est également une création de la grande illusion qui (étant l’aspect créatif de la Conscience Suprême, ou Seigneur) constitue le divin projecteur cinématographique de la vie dans l’interprétation toute-puissante du monde de la Création. Tout comme dans le désert un mirage disparaît quand on le regarde depuis un certain point de vue, ta vie sur terre en tant qu’Arti a disparu une fois vue depuis la perspective du Moi Divin où tu te trouves maintenant.

Seul l’éternel est réel ; et du point de vue de cette Réalité, tout ce qui n’est pas éternel disparaît. Mais bien-sûr toi (qui es atman (l’âme) qui est éternel) tu peux continuer à voir le « monde de l’illusion » si tu le souhaites. »

« Donc ma vie en tant qu’Arti n’a jamais véritablement existé, c’était une illusion ? »

« Oh, elle a existé, tout comme existe un rêve, ou un film, ou un mirage. »

« Le monde n’était donc que le fruit de mon imagination ? Comment l’ai-je créé ? Avec mes pensées et mes désirs ? »

« Ouiiiiii ! »

La réponse a semblé faire écho tout autour, se répercuter dans mon être.

Oui… J’ai alors compris. Le monde avait intégralement existé uniquement dans mon esprit, une illusion créée par la pensée et les sens, l’esprit et le corps. Il n’y avait désormais plus « d’ego » pour percevoir l’illusion du monde !

Tout n’avait existé, ne s’était produit que dans mon esprit !

Notre véritable réalité existe en dehors de l’esprit, là où je me trouvais alors.

En cet instant est apparue une autre connaissance de la véritable immensité de mon Etre et de la nature minuscule de la cage du corps terrestre. Sont revenus à ma connaissance les rôles que j’avais joués au cours de nombreuses vies, avec leurs différents véhicules corporels et les scénarios liés, j’ai souri en constatant que je n’avais absolument aucune sorte d’attachement envers aucun d’entre eux !

Comment l’aurais-je pu, alors qu’il ne s’agissait que d’un jeu de l’esprit. Je ne m’étais rendu à l’évidence qu’une fois que j’avais (la « conscience de mon ego ») quitté le corps, le monde créé par mon esprit avait disparu également…

Les lois de l’univers semblaient se déployer rapidement et se déverser dans tout mon corps ondulatoire électrique.

Je me suis rendu compte que le véritable but « du jeu de la vie » créé par l’esprit, consistait à retirer le voile de l’illusion et de l’ignorance, à parvenir à la Vérité ultime de la réalité de soi dans la vie elle-même.

Cette Vérité, ce Soi dans lequel je baignais et qui avait englobé mon Etre, n’était rien d’autre que l’Amour, de l’Amour, Pur, inconditionnel, Universel, qui est pratiquement inaccessible en termes humains et qui constitue le tissu de cette Conscience dont je faisais partie. Oui, parce que l’Amour est Dieu et Dieu est Amour. Il était tout à fait clair que la nature Cosmique n’était constituée que d’Amour ! L’Amour est la colle divine qui fait tenir Tout…ensemble. Et je me suis rendu compte que non seulement j’étais à l’intérieur, mais que je faisais aussi partie de ce Corps d’Amour de l’Univers, de Dieu. C’était tout à fait naturel pour moi…comme une flamme fait partie du feu… puisqu’elle est le feu !

J’étais Chez moi et je voulais y rester pour toujours…

Avec l’émergence de cette « pensée-souhait », ce fut presque comme si « l’onde d’égo » que fut Arti, avait immédiatement paru se fondre avec grâce dans la Présence Suprême, se dissolvant dans cet Océan d’Amour…

Et « Arti »… en tant qu’Arti, n’a plus existé.

Une incroyable vague de liberté a déferlé sur mon être… presque comme lorsqu’on sort bien frictionné, frais et propre après un bain longtemps retardé …

L’échange cellulaire d’atomes avec leurs arrivées et départs en spirale avait cessé ; la reprogrammation de mon corps lumineux électrique était achevée…

Accouchant d’une nouvelle vie… J’avais accouché de moi-même… (Connu plus tard sous le nom de Mira S.).

Je savais sans l’ombre d’un doute que la vie sur terre ne constituait qu’un terrain de jeu pour l’expérience, une mission d’origine Divine, un reflet de Dieu. Dans chaque nouvelle vie, tandis que l’âme fait des progrès spirituels, en fonction de son degré d’évolution sa fréquence vibratoire s’accorde sur un niveau plus rapide, plus élevé, plus raffiné. La transformation se poursuit jusqu’à ce que ce niveau de fréquence soit finement accordé, à un degré tel que l’âme se relie à la fréquence du Cosmos lui-même, ce qui lui permet alors d’accéder à la Conscience Cosmique, son véritable moi, qui est la béatitude éternelle, Ananda.

Dans la Présence lumineuse, tout et n’importe quoi peut être créé ou manifesté immédiatement. C’est dans la Nature de cette Présence Suprême. Chacun et toute chose partout est tout simplement là, à l’endroit où je me trouvais, présent dans le MAINTENANT apparemment invisible. Il suffisait d’y penser et cela apparaissait.

La transformation-transmutation étant terminée dans mon corps électrique, ce dernier aussi n’était plus visible car il y avait Unicité totale… infinie… à un degré tel que je n’existais plus… et pourtant j’existais… cette Conscience – car il n’y avait rien d’autre… aucun « autre » !

Oh mon Dieu, Qui est tout ce qui existe, le seul « Etre » qui existe ! Et Cette Conscience était tout autour, à l’intérieur, à l’extérieur, au-dessus, en-dessous – partout ! Le TOUT !

(Comme touché par la pierre philosophale, dont on dit qu’elle transforme le plomb en or, j’avais subi une transformation, une transmutation totale, le moi antérieur étant régénéré en un nouveau moi supérieur…accompagné d’un éveil immédiat à la « connaissance » des Vérités de l’univers et de la Réalité du Moi Suprême…)

Cet Eclat magnifique omniprésent était… Oh tellement glorieux !

C’est vrai, il n’existe qu’un seul Etre, un Dieu – et CECI est le véritable Moi de tous ! Chacun n’étant qu’un reflet de Dieu !

Tous sont Cet Unique… Moi aussi j’étais Cet Unique

Et CECI est ma Réalité…Je débordais du savoir primordial selon lequel l’Etre Suprême est mon propre Moi, ma véritable identité – pas plus tard, mais ici, maintenant et toujours ! Il n’existe ni passé, ni avenir ; tout cela se produit constamment…dans le présent.

En le perdant complètement, dans la dissolution, j’étais, « JE SUIS CE JE SUIS » (Aham Brahmasmi)

Je savais – j’étais – JE SUIS tout ce qui était… à savoir !

Que tout comme moi, l’intégralité de la création, où qu’elle soit, quelle qu’elle soit… humaine, animale, mammifères, plantes, nature, tous étaient totalement en soi… tous étaient et sont Dieu… une magnifique et glorieuse expression de Cette même Plénitude…

La création était simplement la Divinité faisant l’expérience d’Elle-même au travers de Sa Création !!

Je… baignais dans la Conscience… en tant que Conscience…

Goûtant la béatitude de l’Union avec l’Absolu (le Moi Divin, Dieu), Empli par la complétude d’Exister, je voulais seulement demeurer éternellement en tant qu’Etre Cosmique.

Mon sentiment était : « Je ne veux plus jamais être séparé de cette Unicité, de cet Amour englobant-Tout ! » cependant qu’un vague souvenir du monde de la séparation flottait dans ma conscience, qu’une anxiété paraissait se manifester tout à coup.

Et je me suis entendu dire à deux reprises : « Où vais-je en partant d’ici ? Où vais-je en partant d’ici ? »

Par la formation de la destinée (qui est créée par nos actions et réactions), l’Etre nouvellement transformé (moi-même) qui existait désormais, ayant reçu une descente de Vérités élevées et réalisant soin Soi Elevé, ayant fusionné dans l’Unicité avec Lui…a su qu’il avait été intégré pour une bonne raison (en tant que pure énergie de Cet Unique, de Lumière blanche pure)… par conséquent il y avait une notion de questionnement sur ce qui allait advenir ensuite.

A mon grand dam toutefois, le SAVOIR omniprésent a fourni une réponse bien différente de celle que j’attendais…

Clairement et nettement, elle s’est répercutée dans l’espace infini de la Conscience : « Tu dois repartir. Tu dois accomplir ta tâche. », indiquant que mon véritable travail sur terre ne faisait que commencer.

Je me suis exclamé : « S’il te plaît, je ne veux pas repartir ! Je suis très heureux ici !! »

Mais le Seigneur (la Conscience Suprême) avait parlé, il devait en être ainsi…

Immédiatement, j’ai vu une sorte de tunnel, long et souple, qui ressemblait presque à un immense cordon ombilical dont je pouvais en fait voir à la fois l’intérieur et l’extérieur… A l’intérieur j’ai vu la forme d’un bébé humain pas encore né, la peau légèrement dorée, en position fœtale contre la paroi interne. « Voici donc le Tunnel du Ventre Cosmique ». Il semblait provenir de l’infini, spiralant vers le bas… mais en regardant plus attentivement :

« Oh non, pas encore ! » me suis-je exclamé anxieux, me rendant compte que ce bébé c’était moi !

Descendant à toute vitesse tête en bas, comme le fœtus recroquevillé, dans ce ventre cosmique qui ressemblait à un tunnel, j’ai franchi les barrières dimensionnelles ! Oh mon Dieu, oh non. Je revenais vraiment à… la conscience terrestre pour renaître!

Immédiatement après…

Je me suis entendu pousser un hurlement. Je venais d’ouvrir des yeux « humains » qui, dans un rétroviseur, regardaient une bouche saignant abondamment, un bas de visage ensanglanté. Totalement ahuri, désorienté, j’ai touché le visage du miroir, me rendant compte qu’il s’agissait de ma bouche !

Oh mon Dieu, j’avais à nouveau un corps humain ! J’étais vraiment revenu…

La mâchoire inférieure était fracturée et reposait à plat sur la langue ! Les quatre dents inférieures de devant, sorties des gencives mais tenant encore par les nerfs, se trouvaient au milieu de la bouche, sur la langue. En me touchant le visage je sentais partout, même sur les cils, des petits éclats de verre provenant du parebrise fracassé. Mais aucun, aucun, n’avait pénétré dans les yeux, grâce à Dieu !

Et miraculeusement, en dépit de cette affreuse blessure à la bouche, je ne subissais aucune douleur !! En fait, je n’éprouvais absolument aucune sensation physique… Telle était la stupéfiante compassion divine du Seigneur !

Il semble que Dieu m’avait renvoyé avec le puissant anesthésique de Son Energie Cosmique Omniprésente, m’empêchant de ressentir une quelconque douleur. J’étais encore englobé dans cette béatitude de Conscience Cosmique (Sa force d’Amour Pur), toujours immergé dans ce glorieux monde de Lumière, cette Unicité… la conscience du corps ne s’était pas encore établie !

Encore très désorienté, tout à fait comme un étranger dans un endroit nouveau, je n’étais pas du tout en contact avec les sens humains.

En me tournant vers la droite, j’ai vu la secrétaire d’Arti sur le siège passager, elle paraissait commotionnée, gémissant faiblement de douleur. Comme elle avait bouclé sa ceinture, elle n’était pas blessée à part quelques ecchymoses.

Voulant essuyer le sang qui coulait de la bouche, il semble que je voyais sans voir car j’ai automatiquement atteint l’arrière de la pochette latérale de la portière et sorti une serviette. J’ai épongé en douceur un peu de sang autour de la mâchoire fracturée, mon esprit ne fonctionnait pas encore… j’étais parfaitement calme… presque comme si tout allait bien, que je n’avais rien de cassé !

J’ai tenté d’ouvrir la porte et découvert qu’elle était bloquée, comme la voiture était un coupé deux portes, j’ai ouvert la porte passager en tendant le bras au-dessus de l’autre siège, je suis passé prudemment par-dessus de la secrétaire, me contorsionnant pour sortir, me retrouvant debout à l’extérieur dans l’air frais. La nuit était douce avec une agréable brise légère qui semblait presque accueillir mon retour…

J’ai vu une voiture un peu plus loin, avec deux jeunes hommes qui avaient une discussion animée, puis une autre voiture est apparue, suivie par des lumières intenses car un véhicule de police arrivait. Je suis resté planté là, saignant de la bouche, complètement perdu, assimilant lentement tout ce qui passait à l’extérieur et… en moi.

Rapidement, un policier est venu vers moi et s’est mis à me poser des questions. Comme je ne souffrais pas, que je ne semblais pas sentir les quatre dents et la gencive reposant sur la langue, j’ai en fait tenté de parler, ne réussissant à produire que des marmonnements inintelligibles. J’ai alors réalisé à quel point la gencive et les dents de devant sont importantes pour l’élocution ! Le policier s’est contenté de hocher la tête en disant que cela suffisait, puis il s’est mis à écrire un rapport en m’informant qu’une ambulance arrivait. Il a ensuite examiné la secrétaire toujours en état de choc.

A cet instant, une dame venant d’une maison voisine a couru dans ma direction, elle m’a demandé si elle pouvait m’aider ; si je lui donnais le numéro de téléphone d’une personne de ma connaissance, elle serait heureuse de l’appeler pour moi. Fouillant dans le sac d’Arti dans la voiture, j’ai trouvé le numéro de téléphone de Saroj, membre de la famille qu’Arti venait de quitter avant l’accident, j’ai donc donné ce numéro à la dame.

Elle est partie, puis est revenue en ramenant une poche de glace, me disant de la mettre sur la bouche qui saignait. Je l’ai fait pendant quelques secondes, mais réalisant que je ne souffrais pas, je n’en sentais pas le besoin, je la lui ai donc rendue en secouant la tête tout en essayant de prononcer : « Pas mal. Pas mal. »

« Mais comment est-ce possible ? » a-t-elle demandé incrédule. « Vous avez la mâchoire cassée et vous saignez tellement ? ». J’ai tenté en vain d’exprimer : « La Lumière, la Lumière ! ».

Quelques minutes plus tard, Saroj et quelques membres de sa famille sont arrivés, ainsi que l’ambulance qui a emmené la secrétaire et un moi désorienté vers l’hôpital le plus proche : San Dimas Community Hospital. Saroj et sa belle-sœur Kamal ont suivi l’ambulance jusqu’à l’hôpital. A mon arrivée, le personnel s’est excusé de ne pouvoir m’administrer des antidouleurs, indiquant qu’il fallait me radiographier et que les médicaments pourraient avoir un effet perturbateur. Cela m’était toutefois égal, car je n’en avais toujours pas besoin.

Il n’y avait pas de chirurgien-dentiste de service et à cette heure tardive un samedi soir, il fallait aller en chercher un, ce qui pouvait entrainer un délai. On m’a immédiatement emmené prendre les radios. Tandis qu’on me véhiculait, j’ai vu qu’on emmenait la secrétaire dans un autre endroit.

Saroj et Kamal ont attendu pendant qu’on me transférait à la salle radio, elles sont allées dans ma chambre. Avec beaucoup d’amour et de méticulosité, elles ont enlevé chaque petit éclat de parebrise de mon visage et de mes cils. C’est incroyable à quel point mon doux Seigneur avait pris soin de me protéger les yeux !

En cet instant, Mon cœur était empli d’une gratitude profonde qui remuait mon âme envers le Seigneur Aimant de l’Univers, d’autant plus que j’étais revenu en ayant pleinement conscience de Sa Présence et Vérité. C’était comme si la Conscience Suprême, dans laquelle j’avais baigné, prenait soin avec grande douceur et attention de chaque détail de mon retour en sécurité, comme si elle était nettement avec moi et en moi, même à ce moment-là…

Le chirurgien-dentiste est arrivé environ deux heures après le départ de Saroj et Kamal. J’avais alors recraché de grandes quantités de sang dans un bol qu’on m’avait fourni, mais comme ma conscience restait immergée dans la joie et la béatitude de la Lumière, je continuais à ne pas souffrir du tout ! Au moins quatre heures s’étaient écoulées depuis l’accident. Afin que je ne ressente pas ce qui aurait sinon constitué une douleur atroce, Dieu s’assurait que je demeure dans cet état cosmique d’inconscience béate du corps, du mental et des sens. Quel miracle ! C’était un genre d’anesthésie divine… Une magnifique manifestation de l’amour, de la compassion infinis de Dieu, permettant de m’épargner l’incroyable douleur de la fracture et des dents descellées.

A nouveau, la main de Dieu fut évidente sous la forme du chirurgien-dentiste attentionné qui se trouvait alors à mon chevet. Après m’avoir inspecté la bouche, avec un sourire très doux et aimant il m’a déclaré : « Vous savez, il n’existe malheureusement pas d’équipement dentaire à l’hôpital, je vais donc poser manuellement quelques fils pour fixer temporairement vos gencives et vos dents. Etes-vous d’accord ? ». En voyant la gentillesse et la chaleur émanant de lui, je me suis senti tout à fait en confiance et j’ai hoché la tête.

Pensant que je devais souffrir et que cela allait empirer, il a commencé par me faire quelques injections d’anesthésique dans la bouche. Puis, avec les doigts, il a relevé la gencive brisée reposant sur la langue, la remettant à sa place en douceur. Ensuite il a pris les quatre dents sur la langue, toujours rattachées à la gencive par de très fines fibres nerveuses, il les a replacées une par une dans le bon logement de la mâchoire fracturée ! Puis il a ligaturé la gencive et les dents détachées à celles qui tenaient solidement. Ensuite il m’a demandé de le revoir le lundi matin pour une opération importante. Comme sa clinique était fermée le dimanche, je devais rester cousu de la sorte toute une journée et toute une nuit ! Enfin il m’a tapé sur l’épaule pour avoir été si courageux et il est parti.

Je ne saignais plus et je me suis endormi, mais j’ai été réveillé au matin par une douleur mortelle inimaginable! Oh mon Dieu !! Quelle souffrance atroce ! J’ai alors véritablement compris à quel supplice j’avais échappé durant tant d’heures… quelle grâce ! L’infirmière est venue tout de suite et m’a administré un traitement puissant qui a ramené la douleur à un niveau relativement supportable.

Mais quel enseignement m’a fourni cette souffrance ! Première leçon à mon retour dans le monde ! La douleur ne réside également que dans le mental ! Immédiatement après l’accident, mon intellect n’était pas fonctionnel, j’étais en effet dans un état élevé de Conscience, je ne ressentais donc pas la souffrance car elle n’existe pas dans cet état. Elle n’est qu’une fonction du mental et des sens, ceux-ci ne se sont réactivés qu’après avoir été ramenés à la conscience du corps par les antidouleur, le médecin s’occupant de ma bouche et ma propre attention. Il est donc seulement question de ce sur quoi l’esprit se focalise. Comme on dit : « Tout est dans la tête ! ».

Dans cet état de Conscience Cosmique, il n’y avait ni douleur, ni plaisir, aucune dualité car aucune conscience sensorielle…il n’y a que l’ETRE. Tout ne fait qu’EXISTER

La conscience du « Moi Supérieur » est d’être une Force d’Amour totalement sereine, équilibrée « une paix qui dépasse l’entendement ». C’est un genre d’état de samadhi profond, que n’affecte rien ni personne, un état d’éternel Sat-Chit-Ananda (Etre, Conscience, Béatitude). Dans l’émerveillement et la gratitude, j’ai remercié la Conscience Suprême de m’avoir permis d’en faire l’expérience.

Vu de l’extérieur, l’accident constituait un évènement terrible… mais en réalité ce fut un don monumental de la Grâce du Seigneur… cette conscience précieuse de la découverte Atmique. Quel cadeau, au travers d’un accident !

Extraire totalement du monde humain une âme empêtrée dans les épreuves et tribulations humaines (en passant par le royaume de la mort et en direction de la Lumière Suprême), pour lui révéler son Moi Eternel, son Identité divine et l’unir là à son véritable Moi, le Moi Suprême lui-même ! Quelle précieuse bénédiction !

Puis me ramener dans le monde humain, intégralement dans mon Moi, totalement transformé par la Présence de Lumière Suprême d’Amour pur inconditionnel, emplissant mon être de ce savoir divin, pour recommencer une vie…une vie divine.

Car alors même que je gisais sur ce lit d’hôpital, tout ligaturé et souriant de contentement… j’ai quasiment fait un vœu, je savais en effet que ma vie allait être sacrée, dédiée au Suprême et à vivre en pleine connaissance de mon Etre véritable, au service aimant et compatissant de tous ceux qu’Il allait m’envoyer !

Avec ce Savoir… une prière est sortie de l’intérieur de moi-même…

J’allais m’efforcer de demeurer dans la connaissance que j’avais reçue en tant que conscience. J’allais progresser uniquement sur les jambes de la Vérité et de la Vertu, apportant à tous la compassion avec les bras de l’Amour et de la Non-violence, tentant d’inspirer et d’expirer la Paix qui imprègne l’Univers entier, la Paix de l’Unicité Absolue de tout.

Progressivement, en partageant ce savoir, essayant instant après instant de voir et d’aimer le Divin en tout, j’allais sans aucun doute mener une vie bénie, aidant à répandre l’Amour et la Vérité de ce que nous sommes vraiment… la force divine que nous sommes tous… la magnificence, la béatitude et l’amour pur existent en chacun de nous, il n’y a absolument rien à craindre, en particulier la mort… car nous sommes éternels et ne mourons jamais… le cœur de l’essence du Moi Divin, son moi « individuel » temporaire et tous les « autres moi » sont constitués uniquement d’Amour, d’Amour et d’Amour… « Dieu est Amour et l’Amour est Dieu ».

Continuant à nager dans cette conscience aimée, allongé sur le lit d’hôpital cette nuit-là, j’ai compris que c’était cette Connaissance, cet Amour, cette Paix dont sont en quête les chercheurs de Vérité en ce monde… recherchant ce bonheur qui leur échappe constamment… je devais aider d’une manière ou d’une autre… c’était mon devoir envers mes « autres » moi…

Après l’hôpital…

Le dimanche après-midi, la famille de Saroj l’a accompagnée pour venir me chercher à l’hôpital, je suis resté chez eux quelques jours. Comme j’étais alors de retour dans la conscience du corps, pendant quasiment 5 ou 6 jours l’atroce douleur a persisté, à un niveau vraiment insupportable en dépit de traitements très puissant ! J’ai été opéré le lundi matin, le chirurgien m’a annoncé qu’il devait enlever les quatre dents et les remplacer par des fausses ou, au mieux, procéder à un traitement radiculaire pour chacune. Mais comme les dents étaient toujours reliées aux nerfs, je lui ai demandé qu’il veuille bien les sauver d’une manière ou d’une autre, en lui assurant que Dieu allait s’en occuper. Il a hésité, mais il a fini par accepter en prévenant que ce serait sous ma responsabilité, que j’allais certainement nécessiter un traitement radiculaire 2 ou 3 ans plus tard. J’ai donné mon accord. Il a quasiment fallu cinq heures d’opération, il a posé tout un jeu de capuchons métalliques et de câbles sur les dents inférieures, afin de leur permettre de s’insérer de façon stable et que les nerfs puissent guérir, etc. Etant donné que les logements des dents étaient très fragiles, la mâchoire fracturée n’étant pas assez résistante pour mordre de la nourriture solide, j’étais censé m’en tenir au régime liquide jusqu’à leur consolidation.

Pour me rétablir de l’opération de la bouche, je suis resté une semaine chez Saroj, après quoi je suis retourné chez moi dans la région de la Baie en Californie où je vivais seul car j’étais célibataire.

Pendant presque un an, par précaution je suis resté… à la nourriture liquide, exactement comme un nouveau-né !!

J’existais dans un monde intérieur très différent… cela peut paraître étrange, mais j’étais toujours désorienté comme si, d’une certaine manière, tout semblait nouveau. Je m’efforçais de m’habituer au « monde »… Heureusement, rien ne paraissait m’affecter émotionnellement. Je me souvenais de la vie d’Arti mais cela ne me préoccupait pratiquement pas…

Mon mode de vie était presque à l’opposé de celui d’Arti. La structure de mon corps avait changé également, mes préférences alimentaires étaient différentes (par exemple Arti n’avait aucun penchant pour le chocolat et les crèmes glacées… je les adorais !). J’avais une voix assez belle alors qu’Arti ne savait pas vraiment chanter. J’avais un caractère plutôt calme, solitaire, très sélectif concernant mes relations, alors qu’Arti avait une personnalité extravertie, très à l’aise en société, participant à des fêtes, des rassemblements, sociable de manière générale. Mes choix vestimentaires étaient également un peu plus conventionnels. De manière frappante, les gens qui me fréquentaient disaient : « Tu as je ne sais quoi de changé depuis l’accident. ».

J’aurais bien-sûr pu l’expliquer, mais ils n’auraient pas compris… Au niveau physique toutefois, si on compare attentivement les yeux d’Arti aux miens sur des photographies… on voit qu’ils sont tout à fait différents ! Presque ceux de jumeaux, mais différents…

Mes désirs envers le monde et ses attractions était très restreints car je savais n’être que temporaire, irréel… Fraîchement « revenu » et souhaitant repartir, j’ai décidé de rejoindre un monde où je pourrais continuer à être dans La Conscience, au moins une partie du temps…

Donc en décembre 1995, J’ai totalement abandonné le mode de vie fastueux d’Arti, l’expert financier prospère, j’ai renoncé à mes propriétés, à ma grande maison « qui vaudrait aujourd’hui environ 3 ou 4 millions), aux voitures, etc. etc. Je suis parti en Inde, dans l’ashram de Sai Baba, mon Maître Spirituel, qui constituait la seule résidence sereine que je connaissais. Sai Baba m’a officiellement baptisé Mira S. lors d’un entretien en 1996, après quoi ma perte d’orientation vis-à-vis du monde a paru grandement diminuer, car j’avais enfin une identité propre.

Je suis revenu en Californie après quasiment cinq années, en septembre 2001, le 11, il m’a fallu cinq jours pour arriver en Amérique depuis l’Inde. J’ai habité chez mon frère et sa famille car je n’avais plus de maison… En 2002 je suis allé dans l’Himalaya pendant quelques mois, je suis monté jusqu’à 6000 mètres dans la neige. Je suis revenu et j’ai fréquenté quelque temps l’université de Stanford pour étudier le développement psychopathologique chez l’enfant, je voulais en effet aider les délinquants juvéniles…Puis, pendant environ un an, j’ai ouvert une boutique holiste dans le centre commercial de Valley Fair, à San Jose … Ensuite je l’ai fermée et j’ai travaillé dans l’immobilier pendant quelques années. J’ai créé une association, étudié à l’université mondiale d’Ojai en Californie afin d’être ordonné prêtre œcuménique. En 2007 j’ai ouvert un Sanctuaire multi-cultuel à San Jose, essayant pendant cinq ans d’aider les gens qui y venaient.

En 2010 je suis retourné dans l’Himalaya pendant environ 4 ou 5 mois, méditant dans de nombreuses grottes sacrées, me baignant dans nombre de rivières saintes, je suis revenu et une orientation divine m’a incité à fermer le sanctuaire. Depuis j’ai séjourné en Inde et aux USA… essayant de terminer deux livres… l’un d’eux étant un livre poétique de méditations mystiques sur les « connaissances » dont j’ai fait l’expérience et qui m’ont imprégné depuis « l’au-delà », il est quasiment terminé et prêt à publier…

De nombreux évènements miraculeux se sont déroulés et continuent à se produire… je vis en effet dans l’émerveillement et me soumets à cet Etre Suprême et à Son Amour…

…Mira S

« Samastha Loka Sukhino Bhavanthu »

« Que Tous Les Etres De Tous Les Mondes Soient Heureux »

Merci pour le temps que vous avez consacré à la lecture de tout ce pan de l’histoire de ma vie …

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Petite précision : Mira Sai étant une femme,la traduction française de son témoignage aurait du être tournée au féminin mais cela n’enlève rien à sa valeur.

Voir aussi : mirasaiauthor.com

Mira Sai