Bien que nous ayons oscillé des gouvernances monarchiques à celles républicaines, l’individualisme demeure le maître mot. Il n’y a point de colonne vertébrale qui donne une direction afin de mener l’ensemble vers l’harmonie. Les dirigeants défendent le pré carré de leurs privilèges octroyés. Les instincts les plus vils côtoient les plus nobles aspirations. Mais ils exploitent tous la naïveté populaire. Leurs administrés, par une grande immaturité, rêvent à de meilleurs lendemains sans avoir besoin de se remettre en cause. Il ne peut en résulter qu’un inéluctable effondrement. Effondrement des valeurs, effondrement du système, effondrement de la morale. Un gouvernement servi par l’individualisme des personnes qui le composent, est par nature chaotique. Le chaos n’engendre que violence physique et verbale, exploitation de l’autre, appauvrissement du bien commun, corruption, dépravation morale et spirituelle.

Que le système soit monarchique ou républicain, qu’il soit religieux ou laïque, une minorité recourt à tous les stratagèmes de l’individualisme pour maintenir sa position dominante. À l’autre bout du spectre, la majorité se complait dans son rôle de nourricière de l’élite. De belles promesses ou le spectre du danger suffisent à illusionner les foules. Cette foule se montre d’autant plus cynique envers sa caste dirigeante qu’elle se refuse à accepter l’alternative.

À l’individualisme ne s’oppose que l’abaissement de notre égo.

Mais cela demanderait à la majorité soumise d’être confrontée au miroir de sa propre image. Une image de soi aussi chargée d’individualisme que cette élite honnie.

Abreuvés d’illusions, la vérité nous est déplaisante et inconfortable.

Ces élites savent faire émerger du peuple les attentes qui habillent leur naïveté. Ils prennent des mesures qui permettent à la corruption des cœurs et des esprits de s’institutionnaliser dans la société.

Trois choix s’offrent à chacun.

La FUITE. Le drame contemporain est d’amener chacun à se retrouver SEUL. Enorgueilli de son libre-arbitre et de sa liberté de parole, chacun se laisse pourtant bercer par les évènements. Son propre plaisir est vénéré. Les flatteries confortent les conceptions erronées de l’existence. Le cœur s’est asséché ne sachant plus ni pleurer ni ressentir. La solitude et le désespoir deviennent un fardeau. Et lorsque celui-ci est trop lourd, le corps enclenche un processus de maladie. L’esprit crie de mettre fin à tout cela, de fuir, d’emprunter parfois la voie expresse du suicide.

La QUÊTE. L’autodestruction du système amène aussi un sursaut, une prise de conscience. La déception s’est transformée en méfiance, puis en dégoût. La purification intérieure et le travail sur ses défauts s’enclenchent lentement. Se libérant peu à peu des modèles, chacun appelle la Justice, la Vérité et un Chemin de vie détachés des contingences du monde. Chacun se met en quête de la part divine de lui-même, rétablissant intérieurement son COUPLE, le temporel et le spirituel.

La CHUTE. Le modèle actuel cherche à rendre chacun amoureux de lui-même. Chacun se substitue au divin. Chacun n’attribue ses succès qu’à lui-même. Chacun voit en l’autre le responsable de ses échecs. Chacun tente de se rendre maître de sa TRIPLE nature : corps, esprit et âme. Réprouvant les forces invisibles qu’il ne comprend pas, chacun tente d’acquérir la maîtrise et le contrôle. Bercé de cette illusion, la Chute s’accélère.

Celui qui se penche sur les trajectoires passées des civilisations humaines, trouvera des parallèles singuliers. À chaque fois que les élites s’enorgueillissaient et s’apprêtaient à triompher aux dépens de l’ordre divin et naturel, un Roi dormant s’est réveillé. La Source de toute chose, Dieu, a toujours attendu que chacun prenne clairement position. Soit se laisser happer par l’individualisme, par amour de soi-même. Soit se libérer de l’aveuglement en se mettant en Dieu et en retrouvant sa capacité à aimer le divin chez l’autre.

Il est temps de réintroduire, en ce 21 janvier 2017, le Roi caché, que l’on associe parfois au mythe du Grand Monarque. Ce mystère s’inscrit dans le choix de la Chute…

LES ROIS MÉROVINGIENS

La lignée mérovingienne fut initiée autour de Mérovée et de sa génétique particulière. Selon la chronique de Frédégaire, la mère de celui-ci, pourtant épouse de Clodion, se serait unie à un être marin issu des eaux salées. Deux génétiques fusionnèrent portant chacune des signatures stellaires majeures. Nous avons oublié que la vie terrestre fut façonnée par des instructeurs et des généticiens des étoiles.

De cet accouplement, fut engendré une autre lignée de Princes Serpents, semblables aux Nâgas dans les légendes de l’Inde. Ces Princes Serpents seraient les détenteurs des secrets de la Connaissance et les dépositaires de certaines lignées génétiques. Les Nâgas peuvent prendre l’apparence humaine ou demeurer sous une forme de serpents marin.

Ainsi, le premier emblème des Mérovingiens fut le crapaud. Cet animal amphibien symbolisait autant l’origine de leur lignage que l’attribut de la métamorphose. Petit-fils de Mérovée, Clovis devint le creuset de génétiques reptiliennes, mammifères et aquatiques par une concentration de gènes majeurs.

L’ADN est un cristal. Il n’est pas que matière. Il est aussi fractal et multidimensionnel. Aux deux brins physiques s’ajoutent dix brins éthériques que la science moderne s’évertue à ignorer.

Cette descendance de Mérovée rassemblait des polarités antagonistes, celles des conflits qui opposent les peuples stellaires de nos origines. Les consciences humaines en incarnation sur Terre trouvent, pour beaucoup, leurs sources parmi tous ces peuples stellaires.

Ce qui oppose et divise l’homme n’est que la transposition de ces conflits immémoriaux.

L’école laïque et les enseignements religieux ont sciemment effacé de précieux savoirs. Le sens réel du mot « Christ » est l’une de ces pertes tragiques.

Celui qui accomplit son processus d’unification de ses contraires, celui qui réconcilie en lui les antagonismes encryptés dans sa génétique pluristellaire, atteint un état christique. Il est alors prêt à être oint. C’est ainsi que Saint-Rémi réalisa l’onction de Clovis.

L’onction est l’activation par l’Esprit Saint d’un potentiel génétique.

Cette Lumière, issue du monde divin, descend dans le monde physique afin de recouvrir celui qui s’est unifié. Pouvant être perçu comme la descente d’une colombe de lumière, elle est aussi appelée le Manteau d’Or. Sitôt oint, Clovis devint oint de Dieu, il devint Christ. L’Esprit de Dieu l’habitait afin de le guider pour l’établissement d’un règne conforme à la volonté divine. Son baptême et son onction pinéale offrirent l’activation de sa génétique extraordinaire. Une véritable lignée royale de droit divin naquit.

Les Mérovingiens revendiquaient autant leur origine aquatique que reptilienne. Ils pratiquaient des incisions au sommet du crâne pour reproduire un trou pariétal propre aux reptiles et amphibiens. Cette perforation devait leur permettre de recevoir la lumière, contenant une information subtile qui ne peut passer par la vue.

Afin qu’un roi, issu d’une lignée Serpent, puisse accomplir le grand œuvre de rédemption de sa génétique reptilienne, il fallait l’ajout de la lignée christique. Une nouvelle concentration génétique survint lorsque Clovis s’unit à Clotilde, princesse burgonde. Bien que catholique, Clotilde portait en elle un autre héritage génétique majeur, une ascendance davidique, celle de Jésus/Yeshua et de Marie-Madeleine. De leur descendance, devait s’enclencher le processus de rédemption par la vibration de l’amour christique enlassant les 12 brins d’ADNs, les 12 tribus d’Israël réunies. Un ange serait apparu à Clovis afin qu’il change son blason aux trois crapauds pour trois fleurs de Lys. Cette fleur symbolise cette union génétique, cette union des contraires, cette union des forces pulsionnelles et prédatrices par la rédemption divine.

Cette concentration génétique est Puissance. La tentation de la détourner ravagea les esprits veules des élites. L’omniprésence des lignées juives au sein des différentes monarchies européennes est source de confusion. Il s’agissait de concentrer toujours plus une génétique particulière sans pour autant réaliser le plan de rédemption mais pour la dévoyer à des fins de domination des peuples.

LA ROYAUTÉ FACE À LA DÉCADENCE

Dans les derniers soubresauts de l’empire romain, le peuple Franc était une tribu mineure parmi tous les envahisseurs. Ils furent le premier peuple, barbare selon les Romains, à se convertir au christianisme. Après son sacre, Clovis défit les tribus rivales les unes après les autres. Sous son règne, il constitua le véritable premier royaume chrétien. Les Francs se sentaient comme les instruments du dessein de Dieu. Face à la décadence romaine, les Francs voyaient en Clovis une bénédiction divine. L’Église catholique voyaient en lui un bras armé à son service. L’onction de l’huile sainte semblait lui procurer l’appui de Dieu et une force à tout épreuve.

L’intercession de Saint-Rémi pour sacrer Clovis est similaire à celle du prophète Samuel qui sacra David roi d’Israël.

Passée sous la domination des Philistins, la terre de Canaan des tribus israélites devenait un lieu de dépravation des mœurs, d’immoralité et d’assombrissement des cœurs. L’idolâtrie régnait. Sous cette oppression étrangère, Dieu suscita un personnage du nom de David afin de l’investir de sa puissance. Il devait accomplir ce que les autres avaient été impuissants à réaliser. Il devait accomplir un dessein divin là où Saül avait failli. Élevé au rang de roi, David devait assurer le salut de son peuple sans se laisser corrompre par le pouvoir. Alors que plusieurs formes de gouvernement s’étaient succédé, ce fut un roi, issu des plus humbles, élevé par la providence divine, qui releva ce peuple de l’abaissement.

Plus qu’une trajectoire similaire entre David et Clovis, c’est un lien direct qui les unis dont le pivot est Jésus/Yeshua et Marie-Madeleine.

LA LIGNÉE DE PÉPIN LE BREF

L’ascendance de Pépin III, dit le Bref, se cache dans le secret de la lignée originelle des Mérovingiens.

Le véritable premier fils de Clovis et Clotilde étant mort presque aussitôt né, Clodomir est historiquement perçu comme l’ainé parmi la descendance de Clovis. Afin de ne pas risquer la perdition de son âme, la mère de Clodomir le fit baptiser peu après sa naissance. La mort des nouveau-nés était fréquente. À la mort de Clovis, Clodomir et ses trois frères se partagèrent le royaume franc de leur illustre père. Une nouvelle partition des royaumes surgit à la mort de Clodomir. La loi salique imposait le morcellement territorial par le partage du royaume de Clodomir entre ses trois fils, Thibaud, Gonthier et Clodoald. Deux des frères de Clodomir s’arrogèrent son territoire en coupant sa lignée. Ils assassinèrent ses fils. Tous sauf un. Le plus jeune, Clodoald, réussit à s’enfuir.

Clodoald renonça à la royauté afin de s’affranchir de la menace de ses oncles. Il se fit tondre les cheveux et devint abbé sous le nom de Saint-Cloud.

L’histoire aurait pu en rester là mais il n’en fut rien.

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Samuel