Sur le chemin de la Beauté, j’ai posé mes pas et je m’y suis abîmée…
J’avais oublié à quel point il fallait savoir se dépouiller, accepter le silence comme étant le bouclier qui laisse glisser les fautes, les injustices et les pêchers. Toutes ces chimères qui ne sont que des faiblesses imposées.

S’affranchir du regard de l’Autre, ne plus s’y perdre, ne plus s’y blesser.
Pardonner toutes les pierres qui font saigner les chairs… Se pardonner de ne pas avoir su les éviter. Et s’en éloigner.
Parce qu’on s’aime soi plus que tout, et tout entier.

Lorsqu’on chute, se redresser. Ne pas s’appuyer sur des ronces, celles qui déchirent le Coeur, l’empoisonnent et le lacèrent.
Mais s’accrocher à son courage, sa Foi et sa sueur.
Sur le chemin de la Beauté s’offrent mille fleurs qui ont la couleur de nos humeurs…

Un sentier délicat qui s’éveille à chacune de nos enjambées. Et qui jour après jour, nous conduit vers toutes ces expériences, ces subtilités, ornant notre vie de richesse et de Sacré.
Et doucement, on apprend, qu’avoir le courage de poser un pas, c’est aussi faire des choix.
Et ne rien regretter. Savourer cette Liberté.

Car le chemin de la Beauté, qu’il soit abondamment fleuri ou pavé, reste et demeure avant tout, Parfait.
Sur le chemin de la Beauté, j’ai posé mes pas et je m’y suis Révélée.

Marie Ribeill

Marie Ribeill