Nous, l’Humanité, ne savons plus Aimer car nous avons cessé de Nous Aimer. Nous sommes tombés amoureux de tout ce qui répond à nos désirs, de tout ce qui satisfait nos besoins terrestres, de tout ce qui se soumet à nos attentes.

Nous avons appelé à nous l’étreinte technologique afin de combler notre Vide intérieur. Nous avons renoncé à la divinité de notre humanité pour un confort matériel fugace. La marchandisation du vivant est à son extrême.

Tant que les soubresauts du macrocosme ne renversent pas le pré-carré de notre microcosme personnel, nous acceptons toutes les compromissions, toutes les servilités. Nous attendons un choc salvateur sans imaginer notre propre résistance mentale à perdre tout ce qui constitue notre environnement personnel. Nous aspirons à construire un monde différent mais nous ne sommes pas préparés à déconstruire l’ancien.

Nous tentons de nous libérer de nos limites biologiques car nous sommes psychologiquement rivés sur nos imperfections physiques alors même que la perfection divine est en nous.

Nos journées sont des traversées de bruits de toute nature, de toute forme, qui saturent l’ensemble de nos fréquences émotionnelles. Cette fuite en avant semble éperdue.

On légifère à tour de bras pour canaliser notre horde humaine, extérieurement conditionnée à la frustration mais intérieurement déboussolée.

La frustration est le destructeur de notre connexion intérieure à notre Âme céleste et à nos guides spirituels.

On donne l’illusion d’agir pour rééquilibrer les travers de notre société alors que l’aliénation exerce en maître en chacun de nous.

Nous ne savons que déverser notre fiel sur les autres sous couvert de l’humour pour les uns, ou par promptitude à étaler notre opinion pour les autres.

On tente de satisfaire tous nos égoïsmes concurrents au point d’atomiser l’appel intérieur de notre Âme.

Le vivre-ensemble n’est qu’une agrégation de vivre pour soi. Profiter de la vie est la maxime parfaite pour qui veut échapper à la noirceur des hommes. Le monde n’est là que pour nous gaver. Nous formons un corps émotionnel en rupture avec le Monde Réel, celui des mondes minéral et végétal, et de leurs officiants les élémentaux. Nous nous sommes séparés du règne animal au point de leur avoir retiré à eux aussi leur caractère sacré.

Nous nous sommes laissés mener au Vide intérieur. Nous vivons présentement la pleine maturité de la désespérance. Le Vide ne peut subsister dans un état stable sur une longue période de temps. Cela préfigure un remplissage d’une nature inconnue mais que l’on pressent terrifiante… à juste raison…

Ce Vide est présent en chacun de nous. Laisserons-nous des forces extérieures, à l’agenda obscur, le remplir ou apprendrons-nous à y faire jaillir la Vie ?

La conquête de tous nos Vides intérieurs est au cœur de la Bataille prochaine.


L’épicentre de la Bataille à venir

Je m’isole dans une pièce aux rideaux fermés. Je m’allonge afin de relâcher toute tension musculaire. Une vibration se dépose sur mon nez. Elle s’étend sur mon visage. D’un frétillement vibratoire concentré, elle se transforme en un mouvement tourbillonnaire.

C’est mon dragon Arzus qui inscrit son empreinte énergétique. Pour un simple message à me délivrer, il se contente habituellement d’émettre un point énergétique entre mon arcade sourcilière gauche et la base de mon nez. Cette fois-ci, il est descendu vibratoirement pour fusionner une partie de son champ personnel avec le mien.

Il m’invite à simplement ressentir cette spirale énergétique. Elle va de la périphérie de ce tourbillon vers le centre, dans un mouvement centripète. Je me sens détaché de la surface de mon corps pour une position plus à l’intérieur de moi-même. De ce référentiel, je perçois mon visage de l’intérieur.

Au plus profond de mon être, cette giration est semblable à un vortex dextrogyre, tournant donc à droite.

Une image mentale surgit. Je m’observe de l’extérieur simultanément. En regardant la surface de mon visage, le tourbillon est similaire. Mais en basculant d’un référentiel interne à un référentiel externe, ce tourbillon tourne vers la gauche.

À la périphérie de mon être, cette giration forme un vortex lévogyre, vers la gauche.

Vortex dextrogyre et vortex lévogyreLe magnétisme cellulaire est à la fois dextrogyre et lévogyre. Les particules électriques tournent entre elles en sens inverse, les unes dans un sens, les autres dans le sens opposé. Le mouvement est assimilable à un ruban de Möbius. L’intérieur de ce ruban communique avec l’extérieur.Ruban de Möbius et courant de vieLa coexistence de ces polarités forme des particules neutres et équilibrées, les neutrinos. La création est alors possible. Elles forment le support à l’Information Lumière, autrement dit à la Conscience de chaque être vivant. Cette Conscience est le pont entre notre être intérieur, relié au divin, et notre être périphérique, ancré dans son incarnation physique.

Si le vivant minéral, le vivant végétal, le vivant animal et le vivant humain se manifestent sur des degrés différents dans la matière, la Conscience de chacun est strictement identique. Le minéral, le végétal, l’animal sont semblables à nous. Nous nous définissons tous par ce ruban de Möbius. Se placer au-dessus des autres règnes pour les mettre à notre service est un sacrilège.

Là repose ma leçon du jour.

La biophysique est l’étude des champs électriques et magnétiques appliquée à la biologie, c’est-à-dire aux êtres vivants. Ces champs forment des tourbillons que l’on peut aussi nommer vortex.

La présence ou l’absence de ces vortex est l’unique différence entre un corps vivant et un corps mort.

Cela devrait être le critère de base pour reconnaître la sacralité du monde naturel. En Nouvelle-Zélande, accorder au fleuve Whanganui une personnalité juridique reste un artifice de l’homme pour continuer d’assujettir le monde naturel. Donner des droits et des devoirs aux éléments physiques et métaphysiques d’un cours d’eau consiste encore et toujours à placer l’homme à la position de Dieu.

Ce qui sépare un appareil électronique d’un crâne de cristal par exemple est l’absence ou la présence de vortex énergétiques. Si notre technologie moderne, froide et morte, émet des ondes polarisées dans un sens ou dans l’autre, elle ne renferme pas de potentiel énergétique. Les appareils électroniques projettent des ondes qui deviennent une agression biologique. Ces ondes modifient la disposition spatiale des atomes dans les cellules du vivant sans égard pour les courants d’énergie, les courants de vie des organismes.

La Terre-Mère est aussi parcourue par des champs électriques et électromagnétiques. En certains points de la surface terrestre se concentrent des points énergétiques tourbillonnants. Les traditions anciennes les vénéraient.

■ Les vortex dextrogyres offrent une connexion avec le cosmos, le Ciel. Ils entrent en résonance avec nos chakras supérieurs, favorisant l’élévation de la Conscience pour rejoindre l’Unité de la Source divine.

■ Les vortex lévogyres offrent une connexion avec le tellurisme, la Terre. Ils entrent en résonance avec nos chakras inférieurs, favorisant la manifestation des idées dans la matière ainsi que l’ancrage dans la vie incarnée.

Ces deux types de vortex peuvent appliquer un mouvement spiralé centripète, le retour au Centre, le retour à l’Un. Ce mouvement engendre l’énergie créatrice de la vie. Il est constructeur de formes.

Lorsque le mouvement est centrifuge, il devient destructeur de formes. Il vise à nous éloigner du Cœur de notre être, la porte vers Dieu, afin de nous expulser vers la périphérie de notre être, le royaume de l’apparence et donc de l’égo. Un mouvement centrifuge aide aussi à déconstruire les formes obsolètes ou viciées. Cette double action du mouvement centrifuge se reflète parfaitement dans l’homme moderne et dans la trajectoire de notre civilisation.

La lutte actuelle entre la Lumière véritable et la lumière inversée est avant tout énergétique.

La première mène à l’harmonie et la pacification des consciences en les ramenant dans l’Unité divine. La deuxième éloigne les consciences de leur véritable nature afin de les conduire à renier Dieu pour privilégier l’hédonisme.

La falsification repose sur le renversement des flux énergétiques naturels. Le cheminement d’éveil spirituel est remplacé par la jouissance de la vie où tout peut et doit être possible pour l’être humain.

La suite de l’article ici

Samuel