Message de l’Ami (Jésus) reçu par Agnès Bos-Masseron

Question sur la difficulté à ne pas se sentir pris par la souffrance dans le monde, à mettre son attention seulement sur la lumière. Comment le changement se produit-il ? Y a-t-il séparation du monde de troisième dimension ?
L’Ami répond :
La réponse n’est pas dans l’absolu. Que fait chaque être de ce nouvel âge ? En quoi et avec quelle intensité chaque être crée-t-il par sa vision le nouvel âge ? Il n’y a pas de fragmentation entre la troisième dimension, la quatrième, la cinquième, la sixième, la septième… Les dimensions n’existent pas. L’on ne parle là que d’illusions, de voiles ou de projections.
La dévotion est de maintenir la vision de « seule est la lumière ». Cela n’inclut pas la perception de la souffrance. Cela n’exclut pas l’intensité de compassion. La dévotion est de rappeler à chaque être la dimension la plus subtile, la plus heureuse, la plus totale. La dévotion est de n’animer que l’harmonie.
La souffrance n’existe pas. Il existe des jugements sur des événements, des enfermements sur des points de vue. L’on peut prendre la même situation, elle peut être vécue avec bonheur infini par une personne, avec malheur infini par un autre être.
La création n’est pas figée. Le regard manifeste la création. La dévotion est de s’abstraire de cette adhérence à l’illusion de la souffrance.
Le frère Saint-Germain vous l’a dit, écarter les quatre voiles, le voile du temps, le voile de l’espace, le voile du déterminisme, le voile de la souffrance. La souffrance n’est qu’un voile, le regard porté sur un événement, l’adhésion à une croyance figée, un jugement.
Cela ne signifie pas que nous privilégions par exemple une situation de pauvreté, une situation qui n’exprime pas le plein sentiment d’abondance, de bonheur, de chaleur, de tendresse. Nous savons que la précipitation de cette intention de splendeur reflétant la perfection de l’Être, ne se fait qu’en offrant toute son attention à sa perception. Regarder la souffrance renforce le voile de la croyance dans la souffrance.
Se souvenir que la création n’existe pas. Il semble une illusion collective ou une folie collective qui fait croire en des événements qui semblent figés. Chaque être crée sa création depuis son intention, depuis sa perception, depuis son niveau d’attention.
La dévotion est de donner toute son intention et toute son attention à l’expression de la création telle qu’elle semble être le reflet du plus ultime.
Est-ce que cela répond à ton questionnement ? …
Il est beau d’entendre et de réentendre.
La souffrance n’existe pas mais dans les pays en guerre, on ne peut pas dire que c’est juste un voile. Les gens sont vraiment dans la souffrance physique, dans la violence…
Deux êtres dans une situation la vivent différemment. Il est vrai, l’humanité projette bien des illusions et bien des films. L’on ne peut même pas dire que ce sont des croyances dans les films qui les projettent. Il existe des projections collectives, des illusions collectives.
Regarde, fais abstraction de la souffrance. Regarde le temps. Il semble bien solide ce temps, n’est-ce pas ? Une heure passe, vos montres le montrent. L’espace est bien solide, n’est-ce pas ? Tu habites là-bas de l’autre côté des montagnes. Tu mets un certain temps pour aller là-bas. Pourtant toi, la même réalité, sur un plan qui est sorti de la tridimensionnalité, sais que tu habites partout, que le temps est éternel, que l’espace et le temps ne sont pas.
Il en est de même pour toutes les illusions, celles du déterminisme et de la souffrance particulièrement. Lorsque tu es dans ton véhicule et que tu rentres chez toi, le temps et la route semblent bien réels. La nuit, tu sors de ce corps physique et tu voyages dans les planètes, au cœur de la terre, dans les étoiles. Le même toi, une autre perception, une autre réalité.
Les êtres enfermés dans l’illusion de souffrance, croient à l’illusion. Simultanément, ils vivent d’autres plans, d’autres relations, d’autres niveaux. Les êtres enfermés dans la souffrance, la nuit, de même que toi, sortent de leur corps, vont au cœur des planètes.
Tels les films, si l’humanité voulait bien cesser de regarder des films et vivre le réel. Si l’humanité voulait bien honorer la vie et ne plus créer des films, qu’ils soient sur les écrans des cinémas ou les écrans du quotidien, qui sont à l’opposé de leur intention profonde.
Est-ce que cela répond à ta question ? …
Question sur la destruction de la terre, des animaux, la nature…
Sur un autre plan, la terre, les animaux et la nature sont indestructibles. Tu prends le niveau, le lieu, le plus pollué, simultanément ce lieu garde sa dimension céleste. L’absolu est indestructible. Seul le voile, l’apparence, le film, peut être pollué. Cela n’excuse pas le manque de respect à toutes les expressions qui entraîne la pollution à l’une des expressions.
N’oublie pas, tu es toi aussi, multidimensionnelle. Tu pourrais choisir d’arrêter de t’identifier uniquement à cette partie, personne emplie de compassion heurtée par la souffrance, pour embrasser pleinement ta nature de mère qui choisit d’offrir toute son énergie à incarner le bonheur, ainsi embrassant la terre. Alors, plus de dispersion. Le regard reste offrande au beau, contemplant le beau. Cela est très libérateur. Comprends-tu cela ?

Agnès Bos-masseron