LA VÉRITÉ, TOUTE LA VÉRITÉ SUR LE POURQUOI SASSOU NGUESSO TRAQUE LE PASTEUR BITSANGOU ALIAS TOUMI
Samedi, 18 Juin 2016 12:30

Tribune libre de Tony Gilbert Moudilou :

Je vous l’avais promis. Je vous avais dit que je vous dirais tout, toute la vérité sur la guerre larvée que mène Sassou Nguesso contre le Pasteur Ntoumi et sur le Général Jean Marie Michel MOKOKO.

Et ce n’est pas fini, la liste est très longue car ceux qui ont mangé, volé, assassiné, comploté ensemble avec lui, tous ceux avec lesquels il partage un certain secret quel qu’en soit sa grandeur, sa petitesse, ne sont pas à l’abri avec lui. Il ne faut pas qu’ils soient tentés à vouloir lui tourner le dos, comme pour certaines femmes qui le font au lit avec leur mari. C’est interdit. Sinon, ils finiront soit dans la tombe, soit à la maison d’arrêt car il vous cherchera des poux jusqu’à votre anus, même si vous l’avez rasé. Le cas du Général J.M.M. MOKOKO est et reste le plus énigmatique, le plus insoupçonné, le plus criard que même la malhonnêteté intellectuelle ou pas n’arrive pas à dénouer, à comprendre, à extirper une toute petite vérité.

J’aime citer le grand académicien Jean D’ORMESSON qui, dans un de ses livres avait écrit : « UN JOUR JE M’EN IRAI SANS EN AVOIR TOUT DIT »

Très beau roman qui est devenu mon livre de chevet. Mais contrairement à lui, moi je dis et je vous dis en le répétant à chaque fois que :

« JE NE M’EN IRAI PAS SANS NE PAS VOUS AVOIR TOUT DIT ».

Vous devez savoir. C’est un droit absolu : savoir de votre pays, des hommes qui nous gouvernent et qui ont pris notre pays en otage. Leur comportement, leur mentalité, leur mœurs, leur état d’esprit. Qui sont-ils exactement : des humains ou des animaux, des zombies ou des choses insensibles, des objets inanimés qui ont une âme ou qui sont-ils exactement ?

Tenez, quand on regarde la plupart des Ministres qui travaillent avec Sassou Nguesso, je prends l’exemple du grand Architecte Claude Alphonse Nsilou, très intelligent. Quand on écoute ceux qui ont travaillé avec lui, notamment mon petit Frère Parfait KOLELAS, Docteur en Economie, dire à haute voix et intelligible que : « Sassou Nguesso est le seul qui peut diriger ce pays, que leur papa les avait laissés auprès de lui, qu’il peut rester là, personne ne le touchera ». Quand on écoute les OKOMBI Salissa, les NDZON Mathias, les BOWAO, hier rossignols et griots du pouvoir, même le Général MOKOKO d’hier, quand on écoute le seul blanc que nous avons au gouvernement, un garçon que je connais très bien, très intelligent, raconter, dire comme un rossignol ce qu’il répète à longueur des journées sur l’homme, j’ai fini par comprendre qu’ils sont dans une espèce de SECTE, de « LEMBA », où les gens ont simplement arrêté d’être et de n’être plus eux-mêmes. Ils ont arrêté de réfléchir et sont devenus tous des automates, des objets, de simples objets inanimés. Des gens qui, avant de descendre de leur lit, avant d’aller au Conseil des Ministres, dans leur Ministère, doivent savoir ce qu’ils ont à aller dire auprès de leur Satan, leur Gourou, leur Père spirituel.

Moi j’ai étudié Sassou Nguesso jusqu’à sa moelle épinière. Il n’a rien d’humain. Il ne s’aime pas et n’aime pas les autres. Quand il est attaché à toi, c’est que tu respires, tu manges, tu pisses, tu parles, tu agis comme lui. Et ne dérape pas, sinon, la tombe. Quand tu restes attaché à lui, c’est que tu respectes les lois préétablies avec lui et par lui. Avec lui, on est dans une véritable secte où on ne doit, et sous quelque prétexte que ce soit, déraper. Sinon, on est dans la tombe l’instant d’après. Et tous ceux qui ont trahi cette ligne de conduite tracée par lui, dictée par lui sont tous sous terre, à défaut d’être à la Maison d’Arrêt : colonel NTSOUROU, MBOUKADIA, Modeste MAKAYA Paulin. Ne vous leurrez pas, tous les trois noms que je viens de citer sont et restent des gens qui avaient voulu pactiser avec le Diable et qui, à un moment donné de leur parcours ont cru être plus malin que lui. Ces trois individus sont la création indéniable de l’homme et qui ont voulu chercher à s’affranchir. Mais ils ne savaient pas que c’était trop tôt. Ces gens-là qui ont mangé, qui ont accepté l’argent imbibé de sang du peuple congolais et donné par Sassou, ont tous payé et payent le prix fort.

Je connais Modeste MBOUKADIA il ne pourra pas contester mes propos. Je connais Paulin MAKAYA alors bras droit du Premier ministre Bernard KOLELAS Comme moi-même, ayant travaillé pour le même homme donc, nous nous connaissons. Ces deux enfants (politiquement) ne peuvent pas me fixer car ils n’auront pas le courage de la faire, tout simplement parce que je les connais plus que tout le monde.

La vie est un grand choix. Ou on attend l’heure « J » où les choses se délient d’elle-même ou on les précipite et là, si on n’est pas préparé, et qu’on veut forcer le destin et opter pour le destin fracassé des Sectes, des zombies, des maisons closes ; on se retrouve coincé entre la vie ou la mort, entre la prison de Sassou Nguesso et la liberté naturelle.

« A FEU ET A SANG CARNETS SECRETS D’UNE PRÉSIDENTIELLE DE TOUS LES DANGERS »

Tel est le Titre du très beau pamphlet écrit par l’ancienne Ministre Madame Roselyne Bachelot dans lequel, elle raconte sans état d’âme son passage au Gouvernement et la cohabitation avec le truculent et tonitruant Président Nicolas SARKOZY.

« J’aurais pu ne pas publier ces carnets. Les garder dans un coin, les laisser au hasard de la curiosité de mes petits-enfants, les abandonner dans l’obscurité mortelle d’un tiroir. J’aurais pu, mais je me le serais reproché. Alors combien même ce que l’on confie au papier se livre parfois difficilement à des lecteurs anonymes et inconnus, mieux vaut se débarrasser de sa mémoire avant qu’elle ne se débarrasse de vous, puis vous engloutisse. On emporte avec soi que ce l’on a transmis aux autres…Le reste disparait, n’a plus de sens quand personne n’est plus là pour donner. » Voilà ce qu’a écrit cette charmante Roselyne dans son avant-propos.

VENONS-EN A NOTRE PROPOS DU JOUR. LE CAS DU PASTEUR NTOUMI.

Et pourquoi est-il autant menacé de sa vie ou de mort ? Pourquoi alors qu’hier, Sassou Nguesso et lui étaient comme le pantalon et la ceinture ? « Je t’aime moi-non plus !» Telle était la chanson qu’ils aimaient chanter ensemble. Pourquoi même les amours les plus solides, arrivent-ils à se désintégrer comme un avion qui explose dans l’espace, ne vous laissant aucun instant, aucune seconde de survie ?

Tous les congolais connaissaient le couple Sassou Nguesso / Pasteur Ntoumi : sulfureux, féerique, bousculent, extraverti, insondable, énigmatique, mystérieux, problématique, obscur, ambigu, charade, logogriphe, irréel, merveilleusement sorcier, fantastique, pathétique, démonciel, condescendant, espiègle, infernal, diabolique. Et quand on est dans un tel mixage explosif, quand on patauge dans une telle mare au diable, quand on est dans un tel enclos, il faut s’attendre à tout. Et nous savons tous que quand on dessine une belle maison sur le sable à la place en été, l’automne arrivant, va l’effacer ou la vague, l’emporter.

Qui pouvait croire à un amour sincère, soudé, parfait entre Sassou Nguesso et le Pasteur Ntoumi ? Même les plus grands météorologues du monde avaient prédit, que cet amour ne serait qu’éphémère car il est bâtit sur du sable mouvant. Et toutes les façons, Sassou Nguesso ne sait pas aimer et il n’a jamais aimé sauf son Antoinette et encore Dieu seul sait quels sont les compromis qui ont été mis en exergue pour tenir aussi longtemps et devant un homme dont son margouillat a toujours tendance à lever sa tête sur toutes les femmes de ses collaborateurs, ministres, filles de ses collaborateurs, nièces, tantes, cousines, arrières grand’mère ou pas.

QUAND ON SIGNE UN PACTE AVEC LE DIABLE SOUS LE SANG DES INNOCENTS, ON A LES RÉSULTATS QUI VONT AVEC.

Ce n’est pas un secret pour personne, notre Pasteur national Bitsangou alias Ntoumi avait signé un Pacte avec le sang des fils du Pool avec le Diable qui n’est, ni plus ni moins que Dénis Sassou Nguesso. Un Pacte incompréhensible où les clauses sont d’une ambiguïté incroyable. Un pacte qui n’a jamais rien apporté à la région dont seuls tous les deux ont tiré les marrons du jeu, le profit et ont fini par se partager ses linceuls.

Sassou Nguesso a détruit l’ensemble de la région. Sur ses 35.000 kilomètres carrés, il n’y a plus depuis 1997, une seule Ecole qui soit restée debout. Plus un seul Centre hospitalier, plus un seul site de développement économique ne soit resté debout. Tout le monde sait que même les arbres ont été abattus par les hommes de OKOMBI SADISSA, NDZON Mathias, Charles Bowawo, Marion MANDZIMBA, le Général Jean Marie MOKOKO, mon ami et Frère (paix à son âme) le Général Yves Motando m’avait tout dit et laissé des documents les citant et les mettant en cause : tout ceci sous la complicité active, bien éveillée et éclairée et participative des traîtres du Pool dont leur action était très, très déterminante. Ce sont : MANOUKOU Jean Pierre, Isidore NVOUBA, BIKINDOU Gérard, MASSENGO TIASSE, Hellot MAMPOUYA, Claude Alphonse Nsilou, Tchibambéléla Bernard, et beaucoup d’autres traîtres etc…

Alors de cette clause, qu’avait-on préconisé pour le Pool ? Aucune réparation, Sassou n’a réparé, n’a reconstruit aucune seule École, aucun Centre hospitalier. Cependant, on a vu tous ces CONTRACTANTS s’enrichir sur le dos des fils du Pool comme on en n’a jamais vus dans la région. Comment peut-on s’enrichir autant sur le sang de ses parents, comment peut-on autant vautrer dans l’opulence de l’argent acquis à la sueur du sang des fils du Pool, et passer ses nuits et ses jours sans s’en soucier ? Comment peut-on avoir son âme en paix sans ne pas faire de convulsions, des hoquets saccadés ? Comment peut-on être à l’aise avec tout ça qu’on traîne comme un boulet derrière son dos ? Comment peut-on arriver à faire l’amour sans qu’à un moment donné du va et vient, on ne se bloque ?

Comment des bandits peuvent-ils se partager la paix qui concerne tout un peuple, c’est-à-dire 4 Millions d’individus ; se distribuer des Milliards et penser que les autres sont des spectateurs qui doivent suivre comme des Moutons de Panurge ? Non il arrive un moment où quand un théorème est mal agencé, tout le problème se trouve faussé.

LE CAS DU PASTEUR BITSANGOU ALIAS NTOUMI EST DÉLIRANT ET ÉNIGMATIQUE.

Tant qu’on n’aura pas mis fin à ces errements, à cette façon de prendre les autres pour des ignares, le Congo ne verra jamais le bout du Tunnel. Le pasteur NTOUMI et Sassou Nguesso avait signé un Pacte sur le sang des congolais pour que ces deux seuls individus se fassent la paix. Ce n’est pas la paix de l’ensemble du peuple congolais dont il était question en début du 21ème siècle commençant mais du bonheur de deux individus qui, s’étant aperçu que les armes les empêchaient à s’enrichir, se précipitèrent à vite signer cette paix qui devrait les conduire là où ils sont aujourd’hui. Ici la Région du Pool n’a rien compris, tout étant resté en l’état de démembrement, de déchirure : mais deux individus se sont vus partager le bénéfice de cette paix des armes ; se partager la richesse du pays et rester tranquilles. « Toi, tu prends ta part et restes tranquille dans ton coin et moi je reste aussi tranquille dans mon coin ».

Personne ne doit transgresser cette clause. Et tant qu’elle ne sera pas transgressée, personne ne sera inquiétée. Tout le monde sait que tant que Sassou Nguesso n’est pas bousculé dans son fauteuil, tant que personne ne viendra faire pipi dans son ranch, vous pouvez tout voler, Sassou Nguesso ne viendra jamais perturber votre sommeil. Avec Sassou Nguesso, il y a un seul problème : le FAUTEUIL, RIEN QUE LE FAUTEUIL.

C’est pourquoi quand il avait vu que les jours, les heures, les secondes, les tierces s’approchaient pour la fin de son mandat, il s’est époumoné pour trouver des solutions et c’est là qu’il va tout inventer : DIALOGUE, CONGRES, CONFÉRENCES, EWO par ici, SIBITI par là. Il cherchait, il cherchait partout comment allait-il faire pour consolider son pouvoir. Même les recettes les plus insolites, les plus inappropriées, les plus impropres furent expérimentées, tentées. « Chier et pisser dans l’eau que boivent les congolais pour que ceux-ci lui restèrent fidèles ».

SASSOU NGUESSO EST UN INHUMAIN, UN ÉGOÏSTE, UN ÉGOCENTRIQUE, UN ESCROC, UN PANTOUFLARD, UN VAUT-RIEN, UN VOYOU QUI NE SAIT PAS ÉTYMOLOGIQUEMENT PARLANT LE RÔLE D’UN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.

Comment un chef d’Etat peut-il penser que son peuple est le plus con, qu’on a dompté ? Le penser c’est se complaire, c’est ignorer les règles les plus élémentaires de la vie en société.

QUE S’EST-IL PASSE ET QUE SE PASSE-T-IL ENTRE LE PASTEUR NTOUMI ET SASSOU NGUESSO : DEUX FRÈRES SIAMOIS LIES DANS LE SANG DES FILS DU POOL ?

Ouvrez les oreilles et les yeux. A la veille des élections, Sassou Nguesso avait tout prévu, préparé, l’argent et tous les scénarios possibles et qu’il mit sur la table. Entre autres : Il me faut quelqu’un du Pool pour empêcher que je ne tire sur ce peuple car il est trop têtu. C’est sûr, qu’ils seront tentés de manifester quand je tricherais. Et je ne voudrais plus avoir leur sang dans mes mains. Il faut quelqu’un pour arrêter cette effusion qui est plus qu’évidente. Là il appelle MOUDILOU pour l’aider à ne pas faire couler : le sang de ses parents. MOUDILOU est parti et a fait ce qu’il fallait faire pour que les éternelles victimes de Sassou Nguesso soient au moins pour cette fois-ci épargnées.

Ensuite quelques jours avant la publication des résultats des élections, Sassou Nguesso va parler au Pasteur Ntoumi à qui il demanda de faire : « Ce qu’ils ont l’habitude de faire ensemble ». Vous me suivez bien jusque-là, je suppose.

« FAIRE CE QU’ILS ONT L’HABITUDE DE FAIRE ENSEMBLE ».

Vous vous rappelez que dans ma cassette vidéo, je vous disais que pour que le Pasteur Ntoumi soit épargné, pour que les congolais soient derrière lui, il faut qu’il parle, qu’il dénonce certaines clauses de son contrat sanguin qui le lie avec Sassou Nguesso.

Que voulait dire Sassou Nguesso de : « faire comme ils ont l’habitude de faire ensemble » ?

Il venait de lui donner encore beaucoup d’argent et des armes. Donc il lui demandait de provoquer d’incidents pour que lui Sassou Nguesso Dénis, s’engouffre dans la brèche, dans l’ouverture, dans la tranchée et frappe. Il cherchait là un bouc émissaire, une ouverture pour sortir ses griffes. Mais cette fois-ci, notre Pasteur a su tirer les leçons. Il ne voulait plus être celui sur qui toute la région soupçonne d’être le coauteur du drame que connait la région. Il ne voulait plus saigner ses parents.

IL A TOUT SIMPLEMENT REFUSER OU TOUT AU MOINS, IL A MIS UN BÉMOL.

JE SUIS D’ACCORD MAIS CETTE FOIS-CI IL FAUT COMMENCER PAR LE NORD !

Voilà où le bas a blessé. Voilà où la goutte d’eau a fait déborder le vase qui était déjà très rempli. « Comment vas-tu, veux-tu et peux-tu commencer par le Nord ? Mais cette clause n’existait pas dans notre Contrat. Pourquoi aujourd’hui, veux-tu commencer par le Nord ? Voilà d’où sort la guerre nucléaire entre ennemis bien aimés : Dénis Sassou-Nguesso et le Pasteur Ntoumi.

Comme ce monsieur est le plus grand diviseur commun des familles, ne voulant pas laisser les choses en l’état, comme il a fait entre les KOLELAS, enlever le grand Frère pour le remplacer par le petit frère ce qui n’est pas une bonne chose, un acte de paix sociale pour le pays. Comme il en a fait pour l’ancien Premier ministre Soukoulaty Pouaty et sa nièce ; comme il a toujours divisé des milliers de familles au Congo, voilà qu’il va chercher le Petit Frère du Pasteur Ntoumi qu’on appelle DOC.

Il lui donne des armes et des millions à gogo et lui demande de jouer le rôle de remplaçant de son Frère.

Et dans la nuit du dimanche 4 avril 2016, personne ne s’attendait à ce que ça s’enflamme.

Il est 00 heure 00. On vient de me réveiller et suis au téléphone ce qui vient de se mettre en place. Les hommes du Général NDENGUET vont se rendre à la résidence du Ministre Bernard TCHIBAMBELELA située tout juste à côté du Lycée Saint Exupéry, le Lycée français, pas loin du Lycée Savorgnan de Brazza, derrière la Faculté des Sciences, face à la Gendarmerie. On lui explique qu’il lui faut partir car les choses vont aller mal, vont se détériorer d’ici peu. Que ça va barder.

A 1 heure du matin, les mêmes éléments du Général NDENGUET vont ramasser toutes les armes se trouvant au Commissariat de Makélékélé. Je suis toujours au téléphone avec mes deux éléments qui m’informent minute par minute. Et à 4 heures du matin, le Doc, petit Frère du Pasteur Ntoumi à qui on a flanqué quelques résidus de Willy Mantsanga et des éléments de milices du Général NDENGUET, rentrent en action.

Ils brûlent le Commissariat de Makélékélé et une partie de la Mairie. Ils brûlent le Commissariat de Bacongo situé sur l’Avenue de l’OUA non loin de l’ancienne résidence du Premier ministre Bernard KOLELAS, situé entre le croisement de l’avenue Matsoua / l’OUA et le Centre Sportif. Ils brûlent aussi le Commissariat situé au Pont du Djoué.

Le pire, c’est que ces enfants, bien armés, avec des véhicules 4/4 ont été basés à l’entrée de MOUKOUNDZINGOUAKA, qui fait angle avec l’Avenue de l’OUA, à la Station des bus qui vont à Madibou. Ils sont là se pavanant et bombant le torse surtout quand ils ont eu leur perdiem et pris leur bière. Ils sont là, draguant et collant les petites. Comme ils ont les tunes, alors les petites s’en raffolent. Un après midi, je suis allé vers eux comme j’allais souvent voir une maman qui est située non loin de là, j’ai échangé avec deux de leurs chefs qui, après que je leur glissé deux belles enveloppes avec cinq billets de 10.000 f chacune, Messieurs X et Z m’expliquèrent tout. Qu’ils n’étaient pas les Ninjas du Pasteur Ntoumi mais de son Frère Doc. Qu’ils répondaient du Général NDENGUET. Qu’ils étaient payés nourris et véhiculés par ce dernier.

CHERCHER DES POUX SUR DES TÊTES RASÉES DE CEUX QUI S’OPPOSENT A LUI.

Le Pasteur Ntoumi est aujourd’hui victime de son alliance avec le Diable, un Diable qui ne veut jamais qu’on lui dise non. On sait que Sassou Nguesso, dans les premiers jours après le 4 avril avait donné l’ordre de tout détruire, tout ce que la Pasteur a pu construire ou s’acheter avec l’argent qu’il lui a donné. TOUT, jusqu’aux toilettes. Alors les hélicoptères n’épargnèrent rien. Ils mitraillaient tout ce qui semblait être construit avec l’argent de Sassou Nguesso. Et beaucoup ont subi les affres de cette folie, ceux qui avaient des murs mitoyens avec quelque chose du Pasteur Ntoumi, voyaient simplement leurs biens subir les aléas du temps. Le Conseiller BAKABADIO n’a-t-il pas vu sa maison exploser parce qu’il est le voisin du Pasteur Ntoumi ? Mais bon, pas d’inquiétude pour lui car il a dû être indemnisé par son patron.

VOILA UNE SITUATION QUI DEVRAIT FAIRE RÉFLÉCHIR PLUS D’UN MINISTRE, DÉPUTÉ, HAUT OFFICIER, SIMPLE AMI DU TYRAN.

Tous les poux qu’il recherche sur la tête du Pasteur Ntoumi; tous les poux qu’il recherche sur la tête du Général MOKOKO, ne sont qu’élucubration, mensonge, montage, duplicité, foutaise, moquerie, tromperie, escroquerie, blasphème, injure. Et nous sommes ici comme dans les films Western quand des bandits allaient dévaliser une Banque. Ils s’entre-tuaient jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un. Le Pasteur Ntoumi et Sassou Nguesso en sont là. Il ne restera qu’un si on ne prend garde !

C’est toujours comme ça que Sassou Nguesso a toujours procédé. Quand le 13 février 1978, il va tuer le Capitaine Barthélémy KIKADIDI, c’est parce qu’il venait d’apprendre que ses amis du CMP, venaient de savoir où il cachait son ami KIKADIDI et qu’ils s’apprêtaient d’envoyer des hommes pour aller le prendre vivant afin qu’il soit jugé. Sassou Nguesso paniqua et craignant qu’il ne dévoile tout, va prendre le devant et envoie son commando à lui qui ira l’abattre avant l’arrivée des autres. Le Sergent MAMOYE le chauffeur qui conduisit le cardinal Emile Biayenda jusqu’à son exécution, eut la vie sauve, au moment où le peloton de Sassou s’apprêtait à aller le fusiller. Il a dû crier fort pour que Sassou, ne pouvant plus rien faire, le lâcha.

Avec Sassou Nguesso, et dans ce cadre-là, nous avons une longue jurisprudence à ramasser à la pelle. Et j’en ai à vous exposer, il suffit de tout vous recenser.

Le Général n’est pas emprisonné pour son rang ou pour quoi que ce soit d’autres. C’est parce qu’il a voulu le défier. Il ne fallait pas qu’il soit candidat contre lui et au Nord. Il ne fallait pas qu’il se maria avec celle qu’il avait déjà sautée.

A Paris le 18 Juin 2016

Le Premier ministre du Gouvernement congolais en exil.

Maître Tony Gilbert MOUDILOU.

Maître Tony Gilbert Moudilou News