Questions de néosanté à France Guillain

Vous accordez une grande importance à la température corporelle.

C’est un aspect essentiel. Aujourd’hui, la température corporelle moyenne est de 37° C à 37,2° C.

Il y a soixante ans, elle oscillait entre 36° C et 36,6° C. Quand un enfant arrivait à l’école avec 37,2° C, on l’envoyait vite chez le médecin car on soupçonnait une primo-infection. Aujourd’hui, c’est la norme. Cherchez l’erreur… Le problème, c’est notre changement de mode de vie : les jeans serrés, les collants, l’épilation, l’alimentation industrielle, un mode de vie moins actif, sans compter les ondes électromagnétiques, etc. Tout cela fait monter la température interne.

Quelles en sont les conséquences ?

Nous sommes collectivement en état inflammatoire chronique. Et l’état inflammatoire déclenche les maladies dégénératives. Plusieurs universités en Russie, au Japon, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Finlande ont publié des études sur l’importance de la température corporelle pour la santé. L’une d’entre elles, publiée en 2008, indique que l’on ne devrait pas dépasser 36,6° C.

Pourquoi est-ce si important ?

Nous disposons de plusieurs types de graisses dans le corps. Les graisses blanches ou jaunes constituent des surplus. Les graisses brunes, fluides, circulent via les vaisseaux lymphatiques. Elles assument 18 fonctions dont le transport des cellules souches, la cicatrisation et l’évacuation des déchets. Au Petscan, on voit nettement que les graisses brunes circulent via la lymphe, sous l’effet de la vibration des fascias. Or les graisses brunes ne fonctionnent que si la température interne est suffisamment basse, entre 36° C et 36,6° C. Nous en sommes loin. C’est un problème de santé publique.

Comment peut-on y remédier ?

En rafraîchissant quotidiennement la zone périnéale par les bains dérivatifs. Les bains dérivatifs sont une compétence archaïque préservée dans le monde animal. S’il fait chaud, vous verrez le chat ou le chien se lécher l’entrejambe et les pigeons se baigner le sexe. Chez les peuples traditionnels, on pratique quotidiennement des rituels d’ablutions. Le bain dérivatif existe encore chez certains peuples autochtones. En amenant de la fraîcheur locale dans la zone périnéale tout en ayant le reste du corps au chaud, on rend les fascias mobiles. Ils se remettent à vibrer comme chez les nourrissons et les animaux sauvages et font circuler les graisses brunes par les canaux lymphatiques, favorisant l’élimination des déchets et la réparation tissulaire. Renouer avec cette pratique ancestrale peut avoir des effets spectaculaires.

Que peut-on en attendre ?

La santé ! Une meilleure énergie, un remodelage de la silhouette, un maintien de la pigmentation de la peau et des cheveux. La liste complète est dans mon livre. Il y en a trente pages. J’ai vu une dame qui devait subir une ablation du sein à cause d’un kyste. Après deux mois de bains dérivatifs, le sein s’était régénéré. Elle a pu éviter l’opération. En appliquant ma méthode, elle avait simplement permis à ses graisses brunes de faire leur travail. Une foule de gens ont retrouvé la santé par ces principes simples et gratuits.

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Pour aller plus loin

BainsDerivatifs.fr

Yokool.fr

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Source papier

néosanté n°54 mars 2016
Abonnement à néosanté ► 7 formules – Belgique France Suisse Québec

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Photos

Delta de la Lyre

Editions du Rocher

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Source présent article

Delta de la Lyre – 5 septembre 2017

France Guillain