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SASSOU NGUESSO souassou ngbesso- LE PROFIL TYPE DU PARFAIT DÉMONIAQUE
Le Congo a été dirigé pendant 33 ans par un homme qui est resté longtemps un inconnu.
Cet homme à la fois rusé, lâche et poltron, a toujours réussi astucieusement à faire porter à d’autres la responsabilité de ses forfaits et de ses crimes odieux tant qu’économiques que politique. A t’il hésité d’exposer son neveu Bouya en le plaçant aux grands travaux? Même si ce dernier s’est sucré jusqu’au delà de sa satiété, aujourd’hui ses propos vont dans le sens de pointer du doigt celui qui a empoché le plus grand pactole. Quant aux assassinats politiques; Kinganga, Ange Diawara, Franklin Boukaka, Marien Ngouabi, Ndoudi Nganga, Kikadidi, les généraux Adoua, Avoukou et Motando, bref la liste n’est pas exhaustive, tous ont été victimes de ses machinations machiavéliques. Aujourd’hui on se rend compte qu’il a minutieusement organisé l’extermination des cadres du sud du Congo tout en éliminant physiquement ceux du nord qui avaient osé condamner cette politique sordide. Ce plan satanique avait pour ambition de créer un vide politique pour imposer la domination et la mainmise du pouvoir par les membres de sa famille biologique appuyés par un groupe de privilégiés de sa tribu. L’astuce consistait aussi de s’assurer le soutien de quelques brebis galeuses cupides, ressortissants d’autres régions, pour asseoir leur pouvoir. Cependant, aujourd’hui, tout paraît clair. La caducité du pacte des vainqueurs de la guerre de 1997 lance l’étape ultime, celle de la confiscation du pouvoir par son clan.
Au vu de ce qui a été peint sur cet ignoble tableau, nombreux sont ceux qui se demandent qui est vraiment Sassou Nguesso Denis: un diable ou le représentant du diable sur terre, qui fait des choses plus atroces que Lucifer lui même aurait certainement répugné.
Les langues ont commencé à se délier. Ne dit-on pas que tout ce qui est nébuleux dans un foyer ne reste secret que le temps d’une lune de miel?
Du colonel Marcel Ntsourou au sergent chef Jax Okouya, les secrets sont dorénavant exposés à la place du marché. Ces divers témoignages sur son caractère et ses comportements permettent dès lors de dresser le profil de celui qui a dirigé le Congo pendant plus d’un quart de siècle.
Autant d’informations ont permis de déceler les symptômes permettant de dresser un véritable diagnostic sur l’homme qui semblerait être atteint d’une maladie dont la pathologie comprend deux aspects : les troubles narcissiques et la perversion.
En plus, son esprit paranoïaque paraît parfois être l’indicateur d’un début de psychose ou de démence précoce. En tout cas il est une réelle forme de traumatisme mentale qui intéressera bien de chercheurs qui convoitent le prix Nobel tout en faisant avancer l’humanité.
SASSOU NGUESSO UN DESPOTE BONIMENTEUR
Des propos des personnes qui l’ont côtoyé, il en ressort qu’il n’a jamais éprouvé du respect pour les autres, qu’il considère comme des objets utiles à ses besoins de pouvoir, d’autorité ou servant ses intérêts. La preuve, il est à son énième discours des voeux de fin d’année à la nation. Encore une fois, il a fait des promesses qu’il sait pertinemment incapable de tenir, puisque partant du principe que “ Les promesses n’engagent que ceux qui y croient “. Il se moque éperdument des congolais, car une fois pris sur le fait de ses actes néfastes, il est capable de tout nier avec un aplomb hors du commun. La question posée par un journaliste sur le sort de l’argent réservé aux générations futures illustre à merveille notre thèse.
Tous ses collaborateurs d’hier parlent d’un homme dont la haine est un moteur très puissant de ses actions et de son comportement. Il prend plaisir à humilier, diminuer et même éliminer physiquement ceux qui lui font ombre. Cela n’étonne personne, puisqu’il n’est jamais satisfait de son hégémonie. Comme tout bon despote, tout lui est dû. Il n’admet aucune mise en cause de ses décisions et aucun reproche. Les rois Makoko, Baya, Loango et les chefs coutumiers congolais, pourtant invités sous sa demande, pour débattre et trouver des solutions sur la question du conflit dans la région du pool, peuvent témoigner sur la véridiques de ces insinuations. Leurs conseils d’apaisement ont été curieusement perçu comme un affront.
Sa loi est celle de son désir du moment. Tout doit lui céder systématiquement. Tous doivent obéir à ses directives, même les plus aberrantes. C’est comme s’il était demeuré, à l’âge adulte, un enfant gâté. Gare à ceux qui n’obtempèrent pas à ses ordres, car il en vient à les haïr et à les décimer. Parmi les exemples nous citerons la proclamation des résultats du référendum truqué et des élections présidentielles. Mieux, le plus récent de ses délires a été la méthode utilisée pour lever l’immunité parlementaire de l’honorable Okombi Salissa.
Ce manque de scrupule est si extrême que même ses chantres en sont stupéfaits et médusés.
SASSOU NGUESSO UN HOMME SANS AFFECTION, UN HOMME PLEIN DE HAINE ET D’AGRESSIVITÉ
De ces diverses narrations, il en ressort qu’il a un mépris total pour toutes les lois ou contraintes morales. Sa morale est celle de la loi du plus fort, du plus rusé, du plus retors. Il y a dans son comportement, la banalisation du mal. Pour lui, faire preuve d’humanité, de sensibilité est ressenti comme l’expression de faiblesse, d’une forme de naïveté ou de sensiblerie qui n’a pas lieu d’être.
L’homme est incapable d’aimer les autres. Il n’a aucune « humanité », aucun sentiment humain, aucun état d’âme, aucun affect. Il est froid et calculateur, totalement indifférent à la souffrance des autres. Cependant d’aucuns disent qu’il aime sa famille biologique et les membres de sa tribu Mboshi. Mais peut-on aimer ses proches en les exposant, par ses actes irréfléchis, à une vendetta certaine et à un futur obscur? Quelle irresponsabilité, quand on sait que tous les Mboshi ne bénéficient pas des largesses de son pouvoir?
Comme preuve, beaucoup de paisibles et innocents citoyens Mbochis, sans être menacés, ni inquiétés, juste par anticipation, se doivent de quitter par peur de représailles, les différents lieux où ils ont toujours vécu dans la quiétude, pour trouver refuge ailleurs si ce n’est dans son fief, Oyo. Ainsi, l’on commence à comprendre la sagesse de la prophétie du slogan  » Mabé ékoti, ATSO LEWA  » qui en fait n’est qu’un réveil des consciences pour éviter le pire.
Comment un homme peut il être capable d’aimer quand il s’évertue à détruire, par cynisme, les vies et toutes les relations humaines naturelles et saines créées par ses concitoyens. Aller jusqu’à diviser les familles pour des raisons politique, d’adultère ou d’inceste, sont aussi des preuves de son manque d’affection. Ses éventuels dérèglements sexuels ou sa “méchanceté” foncière pourraient être les conséquences de cette absence de sentiments et d’empathie pour les autres. Il est possible que le manque d’affect l’empêche de ressentir l’intégralité des limites morales entre ce qui est permis ou interdit dans la société. Ce qui est d’ailleurs élucider dans son fameux livre, “ le fleuve, la souris et le manguier”. En effet, ce livre est celui de son histoire où il décrit avec amertume, son parcours déjà médiocre, mais qu’il a réalisé selon lui, dans la souffrance. Paradoxalement il croit que d’autres que lui, ont eu des sorts plus cléments. Qu’à cela ne tienne. Mais est-ce une raison pour détruire le bonheur qu’il observe auprès d’eux? Sinon d’où lui vient cette mentalité agressive d’envie, de convoitise, d’irritation haineuse à la vue du bonheur, des avantages de ses concitoyens. D’où lui vient ce complexe inqualifiable et inexplicable, lui qui a pourtant réussi à se hisser à la tête de l’état, même en marchant sur les cadavres de ses camarades de lutte et des populations. A qui la faute s’il est aujourd’hui devenu prisonnier de son propre personnage et de l’image, le plus souvent factice, qu’il présente à la société. Si cela lui impose de terribles contraintes permanentes, pourquoi en retour il tente aussi de détruire la liberté des autres en leur imposant des contraintes arbitraires. C’est peut être ce qui explique le fait que les écoles et les hôpitaux sont laissés sciemment en piteux états, alors que lui, ses sbires et sa famille vont en Europe pour les études et les soins même les plus élémentaires.
Quant à ses alliés, tous depuis 33 ans sont passés sous son rouleau compresseur. Cependant il existe encore des crédules égarés, des nouveaux venus attirés par l’appât de quelques billets de banque exposés dans sa souricière et prêts à jouer le jeu de la souris et du monstre: Pierre Mabiala, Thierry Moungalla, Hellot Matson Mampouya, Alain Akouala, Léonidas Mottom Mamoni et bien d’autres chantres du pouvoir sont loin de s’imaginer qu’à l’image de leurs prédécesseurs, la trappe se refermera aussi derrière eux, à condition qu’ils aient la chance de survivre jusqu’à l’événement.
Ont-ils compris que le piège consiste à leur laisser espérer à une évolution positive du caractère du gourou, vers la sagesse. En donnant à ses victimes l’impression de chercher sincèrement à s’amender, ce dernier endort leur méfiance et en fait plus aisément ses dupes. En vérité, tout effort d’amélioration personnelle paraît à Sassou Nguesso dérisoire voire ridicule, car il craint surtout d’avoir tout à y perdre – sa force, son pouvoir, le respect qu’on lui porte – avec le risque supplémentaire de se faire duper à son tour.
Voilà pourquoi il nous arrive souvent de nous demander si ceux qui soutiennent Sassou Nguesso sont aussi naïf au point de ne pas comprendre que la séduction de leur maître ne comporte aucune affectivité, car le principe même de son fonctionnement est le calcul politique qui est loin de tout affect. Ne savent – ils pas que Sassou Nguesso sait maintenir une distance affective suffisante pour ne jamais s’engager vraiment. Même s’il est incapable d’avoir des sentiments humains, il est doué dans sa manière de simuler le fait d’être totalement remplis, en apparence, de bons sentiments humains et d’une sincère empathie pour eux. Cependant, l’efficacité de ses attaques tient au fait que ses victimes n’ont jamais imaginé une seconde qu’un homme puisse être à ce point dépourvu de sollicitude ou de compassion devant la souffrance de l’autre.
En effet, cet homme excelle dans l’art de donner l’impression de se passionner pour une personne, une activité ou une idée; mais ces flambées restent très superficielles. En réalité, il ignore les véritables sentiments, en particulier les sentiments de tristesse ou de deuil. Les déceptions entraînent chez lui de la colère avec un désir de représailles. Cela explique la rage destructrice qui s’empare de lui, dès lors qu’il se sent trahi. Quand il perçoit une blessure, une défaite ou un rejet, il ressent un désir illimité d’obtenir une revanche. Ce n’est pas, comme chez un individu coléreux, une réaction passagère et brouillonne. Chez Sassou, c’est une rancune inflexible, implacable à laquelle il appliquera toutes ses forces et ses capacités de raisonnement dans le but d’assouvir son désir de vengeance.
Maintenant les congolais comprennent pourquoi l’article phare de sa nouvelle constitution est la non poursuite de crimes qu’il a commis et qu’il continuera à commettre pendant l’exercice de ses mandats.
Parlant des pseudos opposants.
Voici quelques exemples du mode de pensée de Sassou Nguesso à leur égard :
“Je suis génial, je suis fort, je suis au dessus d’eux”. “Ils peuvent ne pas m’aimer “. “peu importe, puisque je vais juste me servir d’eux le temps d’obtenir ce que je veux, ce à quoi je pense avoir droit”. “ Je vais m’arranger pour qu’ils se sentent coupable afin qu’ils ne m’en veuillent pas et qu’ils n’aient aucun désir de prendre leur indépendance “. “ Après je les changerai comme je change mes habits”. “Pourquoi aurais-je un problème de conscience, ce n’est quand même pas ma faute si ils sont à ce point stupides ou naïfs. Je n’y suis pour rien si ils sont avides d’argent et d’honneurs“. “De toutes les façons ils me remercient tous les jours pour ce que je fais pour eux, ce qui est normal étant donné que c’est vrai que sans moi ils ne seraient rien. C’est une faveur que je leur fais “.
SASSOU NGUESSO UN HOMME ÉGOÏSTE ET SANS HONNEUR
Quant à son égoïsme, il a atteint le paroxysme. Autant d’argent public détourné sans être jamais satisfait. Son unique objectif est d’obtenir des excédents et des privilèges pour lui et sa famille biologique. Il essaye de profiter à chaque instant de toute opportunité, de toutes les situations, de toutes les personnes rencontrées, pour en tirer des avantages personnels. Tant que cela est possible, il ménage et instrumentalise systématiquement les personnes dont il a besoin. Comme preuve, l’argent du contribuable congolais est distribué ça et là pour acheter les consciences, le silence et l’indulgence des grands de ce monde, afin que ces derniers soient insensibles et muets devant ses massacres et son aptitude à asservir et laisser son peuple croupir dans la misère, dans un pays pourtant riche. Le dernier épisode en date de ses aventures rocambolesques, le montre dans ses déboires au USA. Le but était de rencontrer par tous les moyens un homme d’affaires pas comme les autres, puisque jouissant du statut de “président elect” des États Unis d’Amérique. La question est de savoir pourquoi et pour quel dessein? Après son cuisant échec, pour s’accepter et s’affirmer, il se devait de triompher de quelqu’un d’autre, le détruire, pour jouir alors de sa souffrance. Dès lors il est facile de comprendre pourquoi l’opposition radicale, le pasteur Ntoumi et les populations de la région du Pool ont dû faire les frais de sa déculottée et de son humiliation américaine. Tout est monnayable pour lui, même quand il s’agit, lors du dernier sommet de Bamako, de s’asseoir aux côtés du président français François Hollande, un homme qui l’a hier copieusement ridiculisé. Quant à son fameux sommet sur la Libye; visiblement un véritable coup d’épée dans l’eau. Mais cela n’a aucune importance pour le tyran, tant le but escompté est son retour rêvé sur la scène internationale. Voilà qui démontre à merveille que la notion d’honneur ou d’élégance morale lui est inaccessible.
A l’évidence, l’homme n’est “courageux” que quand il est sûr de gagner, et que cela va dans le sens du renforcement gratifiant de son image narcissique et ubuesque. S’il avait vécu lors du naufrage du Titanic, par des prétextes les plus fallacieux, il serait le premier à passer dans le canot de sauvetage, avant les femmes et les enfants.
SASSOU NGUESSO UN MÉGALOMANE ET MYTHOMANE CHEVRONNÉ
Sassou Nguesso passe son temps à être dans la peau des autres; de ses adversaires comme de ses alliés. Il est obsédé de savoir ce que les autres pensent de lui et de son pouvoir. Autant il sait qu’il n’est jamais sincère, qu’il soupçonne les autres de ne pas l’être aussi envers lui. Comme il lui est facile de dire la vérité ou de mentir avec aplomb, il se méfie même de son propre ombre.
Pour avoir longtemps duper ses compagnons de lutte, il se doit d’être de plus en plus secret et d’être de plus en plus sur ses gardes. Il se confie de moins en moins. Il vit dans une suspicion permanente et une prudence extrême, qu’il dissimule profondément.
Derrière cette attitude de mensonge jusqu’au-boutiste, qui paraît parfois suicidaire, se cache, le plus souvent, une attitude de défi à l’ordre social, une façon de montrer qu’il est toujours le plus fort et qu’il contrôle toujours la situation.
Il ne reconnaît jamais que les moments sont cruciaux pour lui et qu’il essuie des cuisants revers. Pour exemple, il déclare que le problème du pool n’est ni un conflit, ni des contestations, ni des hostilités. Dans ce cas, est ce une promenade de santé pour ses troufions, qui pour plusieurs, curieusement reviennent sur des civières? Néanmoins, nous devons reconnaître que l’homme est doté d’une combativité extrême et d’une capacité de rebond remarquable. Sa mégalomanie et son narcissisme, renforcent cette combativité. Immensément imbu de sa personne, il adore gagner à tout prix et ne peut admettre, une seule fois, de perdre. Il est prêt à tout, même aux coups les plus tordus pour ne jamais perdre. À cause de cette stratégie de victoires sans fin, il peut parvenir à se convaincre qu’il n’y a pas de valeurs morales positives dans l’univers et qu’il gagnera toujours à agir ainsi.
En bon mythomane il ment à ses sbires car il craint que la réaction négative de son entourage entraîne l’aveu sur la réalité des faits. Sa mythomanie a tendance alors à s’auto-entretenir, sans fin, à se renforcer au cours du temps. Il finit par se mentir à lui-même, sur sa vraie valeur, sur ce qu’il est réellement. Ses mensonges à force d’entraînement sont devenus chez lui une seconde nature. Rien d’étonnant qu’à certains moments, il finit par croire à ses propres mensonges. Il donne le plus souvent l’image d’une personne parfaitement calme, ne s’énervant jamais. Cela est entendu totalement faux, car c’est juste une apparence. Une apparence qui en général est apprécié au premier abord par ses victimes, car il apparaît extraverti, sympathique et séduisant. Assez fin psychologue, il a souvent un talent pour retourner l’opinion en sa faveur et emporter l’adhésion à ses idées, même les plus contestables.
Il adore se valoriser, paraître plus qu’il n’est réellement. Il passe des heures devant le miroir. Son “look” extérieur allant jusqu’à la dépigmentation de sa peau, passe avant toute chose.
Toute atteinte à la haute image qu’il a de lui-même le rend très méchant, agressif. Tous ses efforts viseront alors à rétablir cette image flatteuse qu’il a de lui-même, et ce par tous moyens, y compris par la destruction du perturbateur, celui qui a commis le crime de lèse-majesté. Malheur aux personnes sensibles qui oseront s’apitoyer sur le sort de sa victime.
Il a une très haute opinion de lui-même que personne ne doit entacher. Les autres sont pour lui des quantités négligeables – ce sont des larbins, des domestiques. Il a besoin sans cesse de rabaisser les autres, par une petite pique de-ci de-là, en un mot un pervers narcissique. D’aucuns se rappellent de ses propos sur les congolais vivants en France et pratiquant des métiers, d’après ses propos, « déshonorants ». Il suffit de regarder “télé foufou” pour s’en rendre compte.

Paradoxalement, l’homme, tout en se moquant des autres, déteste qu’on lui fasse de l’ombre, qu’on prenne de l’ascendant sur lui, qu’on lui résiste, qu’on lui fasse des remarques, qu’on le critique ou qu’on lui dise non. Le Général Jean Marie Michel Mokoko, le Colonel Marcel Ntsourou, Paulin Makaya et bien d’autres en font les frais.
SASSOU NGUESSO UN HOMME SADIQUE, PARANOÏAQUE ET CRIMINEL
Sassou Nguesso ressent une jouissance extrême à voir l’autre souffrir, à le maintenir dans le doute, à l’asservir et à l’humilier. Les êtres humains ne sont plus que des sujets pour lui. Il aime chosifier l’autre, et faire en sorte que sa victime ne puisse jamais s’en sortir, ne serait-ce que pour le rivaliser ou l’empêcher de témoigner contre lui. Il lui faut dominer l’autre et le mettre dans l’impossibilité de réagir et d’arrêter de le combattre. Il semble en effet aimer se venger ouvertement ou discrètement, selon les cas. Il ne se gêne pas de savourer sa vengeance. Et c’est une des raisons pour lesquelles sa conduite peut paraître parfois secrète, indéchiffrable ou déroutante. Le capitaine Pierre Anga, Messieurs Yhombi Opango, Bokamba Yangouma, Justin Lekoundzou, Marcel Ntsourou et bien d’autres en savent quelque chose.
Il est doué dans la culpabilisation de ses victimes en inversant les rôles. A l’époque, le monde  » n’avait vu que du feu quand il déclara « je dormais tranquillement et on est venu me réveiller… » Mais par quel miracle pouvait-il en quelques heures, s’armer et avoir le contrôle de tous les quartiers nord de Brazzaville et ces environs, lui qui prétend, était entrain de ronfler comme un sonneur.
Susciter un sentiment de culpabilité chez sa victime est une manœuvre dans laquelle il prend un véritable plaisir. En reportant sa responsabilité sur sa cible, il la pousse à admettre qu’elle seule est responsable de la situation. Se défausser de ses torts est une de ses spécialités. Le procès Marien Ngouabi ou les récentes aventures du Pasteur Ntoumi en sont des exemples.
Il est très futé quand il s’agit de diviser pour mieux régner.
D’une touche délicate, avec discrétion, il sème la zizanie tout en cultivant la suspicion. Son mode de fonctionnement est de diviser pour mieux régner. Il brise progressivement les amitiés, les groupes, les régions et les tribus dans l’optique d’obtenir ce qu’il désire.
Il est expert dans l’art de se positionner en victime.
Auto-élu président, il se place dans une position de victime, pour être la vedette. Facile à faire, puisqu’il s’est entouré d’hommes et de femmes avides d’argent et d’honneur qui, soit par obligation, soit par démagogie ou peut être même par sincérité, peu importe la raison, le comprennent et le soutiennent dans ses combines et ses monstruosités.
En réalité, ces personnes oublient que Sassou Nguesso a plus confiance à son cabinet ténébreux, composé de féticheurs, de médiums et de charlatans qu’à la logique scientifique et aux valeures humaines et qu’ils peuvent à tout moment se retrouver victimes de leurs élucubrations. En véritable accro des fétiches, Sassou Nguesso n’ose rien entreprendre sans l’avis de ces derniers. Il s’est même érigé en chef du village en se faisant initier et proclamer “kani” qui est un chef sorcier doté de puissants pouvoirs surnaturels maléfiques. Le voilà aussi membre d’une puissante nébuleuse, la franc maçonnerie, dont l’un des buts est de maintenir l’hégémonie de ses membres. Il est présent partout ou il peut bénéficier de pouvoirs magiques et de l’influence tant naturelle que surnaturelle.
C’est pourquoi d’ailleurs les populations de sa contrée l’appelle à juste titre « Andzimba » signifiant sorcier adepte de la nécromancie. Il est celui vers qui tous doivent se tourner, car il est la solution à tout; il se passe depuis pour l’Alpha et l’Oméga.
A dire vrai, tout cela n’est que vanité et peine perdue tant qu’il restera comme tout congolais une créature mortelle. “ Les jours de nos années s’élèvent à soixante – dix ans, et pour les plus robustes à quatre – vingts ans; et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, car il passe vite et nous nous envolons – psaume 90: 10
PEUT-ON EN FINIR AVEC SASSOU NGUESSO, CET HOMME « PARESSEUX, VOLEUR ET TRIBAL »?
Les congolais doivent savoir d’une part, que Sassou Nguesso est comme un enfant gâté. S’il ne rencontre pas de résistance, il ira toujours plus loin.
Cependant quel sera le futur de la nation congolaise avec ce pervers narcissique ?
En réalité cet homme ne changera jamais d’attitude ou de valeurs morales, car les gains que lui ont valu cette attitude sont très importants et très gratifiants pour lui. Il en a eu l’admiration, la célébrité, le pouvoir etc…Tant que la quête perpétuelle de pouvoir sera pour lui, un moteur puissant et une source intarissable de plaisir, une véritable drogue dure, personne ne pourra le changer. En conséquence, de lui même, il ne quittera jamais un pouvoir qu’il croit désormais dynastique.
Sassou Nguesso oublie que non seulement le Congo est une république laïque et non une monarchie, mais aussi que rien n’est éternel sur terre. Chaque chose à un délais de péremption, une fin en soi. Tout est changement, tout est mouvement. L’épilogue peut être douce et agréable, donc pacifique pour des hommes civilisés, ou violent, épouvantable et tragique, pour les barbares hors la loi. Pour avoir usurpé le pouvoir qui appartient au peuple, et désobéi à son verdict, il s’est mystiquement rendu vulnérable, car la voix du peuple, n’est autre que la voix de Dieu.
Mais pour que Sassou Nguesso puisse écouter la voix de Dieu et changer, il faudrait qu’il subisse des chocs violents et des épreuves très importantes, susceptibles, par exemple, de déstabiliser la très haute conception qu’il a de lui-même, et surtout le convaincre qu’à la longue l’efficacité de ses mensonges et de ses tactiques s’est émoussée. À vrai dire, avec un Sassou Nguesso en vie et jouissant de sa liberté, cela relève de l’impossible; à moins que la prison ou l’exil forcé soient les seuls endroits où l’on pourrait espérer un jour, le voir évoluer favorablement.
Bokassa et Mobutu ont appris comme leçons que l’impossible n’existe pas.
Sassou Nguesso est vraiment dans l’erreur de penser que sa vie et son pouvoir ressemble toujours à un beau château en marbre. Peu importe, puisqu’en réalité, ce château s’est avachi, et jour après jour, la fondation cède. Sait-il qu’il n’est pas possible d’établir des fondations solides sur une base faible, hésitante, inconstante, car tout peut s’effondrer à tout moment. Est – il conscient que bâtir un pouvoir sur des fondations de peurs, d’intimidation, de gangstérisme politique, c’est comme bâtir un édifice sur du sable mouvant?
La vérité réside sur le fait que le pouvoir des Nguesso est à l’image d’une mangue pourrie accrochée vaille que vaille sur une branche et implorant le vent de ne pas souffler. Le peuple congolais doit savoir qu’il est ce vent. Même léger, il est à même de faire chuter l’orgueil, la vanité et la mal gouvernance du système mafieux incarné par le clan des Nguesso. cependant ce peuple doit s’armer de cet ultime courage qui lui permettra de passer à l’acte final s’il veut s’affranchir de ce despote.
En conclusion, le slogan  » Mabé ékoti, ATSO LEWA  » devrait interpeller les congolais afin que dorénavant ils s’unissent tous en un front commun, pour combattre leurs vrais ennemis ; Sassou Nguesso et ses sbires.

B. Odile Kowaye Tchinguembo