Message de L’Ami (Jésus) reçu par Agnès Bos-Masseron le 15-4-18

Qu’est-ce que la justice divine ? La justice divine est l’infini de l’amour. Le divin ne connaît pas le jugement. Le divin n’est que l’infini de l’ouverture, l’infinie miséricorde, l’infinie compassion, l’infini de la joie. Il n’est que cela.
Indépendamment de cela, inhérente à l’incarnation est la loi du libre arbitre. Chaque être crée sa réalité et chaque être récolte selon les graines qu’il sème. Cela n’appartient pas tant à la justice divine qu’à la loi de l’incarnation. Chacun crée sa réalité. Celui qui sème des graines d’iniquité va récolter des fruits d’iniquité. Celui qui sème des graines de malheur va récolter des fruits de malheur.
Ce n’est pas qu’une main divine juge et donne à chacun selon ce qu’il a semé, car la main divine n’est qu’offerte à la pleine félicité d’être l’infini de l’amour. C’est la loi inhérente à l’incarnation, la loi inhérente au plan de l’action et de la réaction au sein de l’incarnation. Celui qui sème des graines de malheur récolte des fruits de malheur.
Cela se passe dans cette chaîne qui semble créée par l’incarnation, cette chaîne du temps. Il se peut que l’être qui dans une vie sème des graines de malheur ait l’air de ne récolter que de fruits de bonheur. Pourtant les graines semées irrémédiablement, de façon irrévocable, devront lui retourner, non qu’il y ait une main ou une justice divine qui lui rend, c’est lui qui se le rend car c’est lui le créateur de sa réalité et la création a des lois.
L’on peut dire que ces lois, au niveau le plus ultime, sont régies par la justice divine. On peut dire que cette loi qui fait que chaque être est créateur de sa réalité et se donne lui-même les fruits qu’il a semés, quelle que soit la façon dont il se les donne, peut-être dans une incarnation suivante, peut-être sous une forme cachée, on peut dire que cette loi est un fragment de la justice divine.
Ce que nous nommons la justice divine est l’impartialité totale. De par le libre arbitre, chaque être choisit et reçoit. Nulle autorité suprême n’intervient dans ce choix. Chaque être sème et reçoit. Ce que l’on pourrait appeler l’autorité suprême, le tout, la vie, offre la corne d’abondance, l’infini de l’amour, l’infini de la beauté, l’infini de la plénitude, la jubilation d’être le vivant. Les lois de l’action, de la réaction sont inhérentes à cette offrande.
Erronée l’image d’un dieu qui juge et qui pèse. Le créateur pèse le fruit de ses propres actes. Cela est irrémédiable, irrévocable. Cela fait partie de la loi de la création.

Agnès Bos-masseron