Tant que tu donneras de l’importance à toute cette illusion, tu es pris dans cet engrenage, prisonnier de l’illusion, si tu es ici c’est pour en sortir, non pas en étant la victime, mais en étant conscient que tout n’est que projection, qu’en fait rien n’existe à part Dieu, le verbe la lumière. On croit être victime, mais victime d’un monde, d’une création qui n’est que projection, une construction du mental, On s’y laisse prendre pour la simple raison que l’on s’identifie à tout ce qui compose notre réalité. Pour toi qui n’en peux plus, qui vit cet enfer, c’est que tu y crois tellement, que tout te semble injuste, tu te sens pas heureuse, mais tu ne comprends pas pourquoi il en est ainsi ? En fait la grande majorité se laisse prendre au jeu de l’illusion, croyant vivre cette réalité dans laquelle tous se retrouvent, cela quelle qu’en soit la dimension, fréquence ou autres, tout n’est qu’illusion. Si je te disais qu’en fait, tout ce que tu crois être ta réalité, n’est que projection, en fait il n’y a que l’un, le verbe, cela a toujours été ainsi. On croit vivre dans un monde avec une diversité infinie, croyant vivre dans une forme, qui permet de sentir et ressentir cette réalité omniprésente, lorsqu’on se pose la question qui suis-je ? Suis-je cette forme dans laquelle je vis en cet instant ou suis-je autre chose que la forme.

Que se passe-t-il quand je ne suis plus dans la forme ? Je suis que pure conscience, en fait ce que je vois et perçois n’est rien d’autre que la forme, le reste n’est que pure conscience, quand j’endosse la forme et j’interagis avec tout ce qui compose la réalité, je parle avec qui, quelles que soient mes actions, pensées, faits et gestes, je compose avec quoi, avec qui, si tout cela est la forme et qu’il n’y a que la conscience. Quand je médite et je fais abstraction du bruit, de toute cette agitation extérieure, de la forme, que suis-je ? Simplement le silence, le vide, la présence car en fait il n’y a que cette présence. Ce monde, cette création dans laquelle évolue mon âme. mon esprit, ma conscience, mon corps, qui suis-je, quel est le lien qui fait que je me retrouve à vivre cette réalité ? En fait, je suis ce lien, comme chacun est ce lien, que tout se trouve être juste une projection, ce que l’on croit réel, n’est rien d’autre que la forme, l’illusion de la présence tout est un, en fait je vous écris ce message, mais je m’adresse à qui, jute à moi-même, pour la simple raison que tout est un. Quand je joue le rôle du personnage que je crois être, cette forme qui me fait vivre tous les états émotionnels, je me laisse prendre au jeu, en fait il n’y a que moi, la présence, le verbe, la dualité existe car j’ai cru à la séparation, comme j’ai cru à toutes les histoires, croyances et peurs de tous ses autres moi, de toute cette diversité . Qu’en fait il n’y a que Dieu, le verbe, la présence, c’est ce que je suis et non cette illusion qui me fait croire que je suis séparé.

Le fait que je vois l’autre, me fait penser à la séparation, mais que la réalité me montre que ma présence sous une autre forme comme il en est pour tout ce qui compose cette création. Ma raison en ce monde, en ce monde de forme, de toute cette diversité illusoire, c’est juste d’en prendre connaissance et ainsi sortir de l’illusion pour tout simplement être la présence, la lumière qui émerge de l’ombre, qu’en fait ce que je devais simplement comprendre qu’il n’y a que l’un, le verbe, Dieu et le reste n’est que projection. Je comprends mieux maintenant pourquoi je ne suis pas attiré par ce monde, par cette réalité par cette création, par toute cette dualité. Avant même de le dire, je le savais au fond de moi, qu’il y a juste la présence, le silence, le verbe, la paix et c’est l’amour qui me l’a fait comprendre, qu’il n’y avait rien à juger, ni à condamner, que la réalité ne se trouve pas dans la forme mais bien dans son essence, dans la présence. Je suis là pour en témoigner, comme le Christ le disait, moi et le Père ne font qu’un, nous ne sommes pas le personnage, nous ne sommes pas les histoires, ni les croyances, ni les peurs, ni ce qui compose toute la création. En fait, on se trouve être simplement la présence, le verbe, Dieu. Nous sommes justes venus pour le comprendre et ainsi se libérer de l’illusion, l’illusion de séparation et de dualité. Que reste-t-il à faire ? Tout simplement juste être cette présence et tout aimer d’un même amour, l’illusion n’est que sa propre projection, tout est un.

En fait il n’y a que le Père et moi, la présence, le verbe , la lumière de l’amour, ainsi se trouve être chacun de nous.

Régis Violette