Question : Comment peut-on envoyer de l’amour à ceux qui gouvernent alors qu’ils sont à la limite du criminel ?

Message de L’Ami (Jésus) reçu par Agnès Bos-Masseron.

Fais-le par dévotion. Fais-le au nom de cet amour que tu portes à ce que tu nommes l’ordre divin.
Il est vrai, il est les deux plans. Il est le plan de l’ordre divin, le plan de la perfection, le plan de la pure beauté, le plan de la félicité. Superposé à ce plan, est la résultante du libre arbitre de chaque être.
Positionne-toi. Si tu choisis autre chose que d’être le feu de l’amour, tu es dans le camp de ceux qui nourrissent la négativité. Si tu choisis autre chose que d’être hors de tout jugement, de garder le regard fixé sur cette flamme éternelle qui est la vie et qui est chaque corps et chaque individualisation – il n’est que cela – tu choisis l’autre camp.
L’on choisit toujours. Tout est un choix. Et même si l’honnêteté te pousse à percevoir ou peut-être à dénoncer ceux qui ressemblent à ceux qui envahissaient le temple, tu ne peux que les regarder avec les yeux de l’amour, même si les regarder avec les yeux de l’amour implique prendre un fouet pour leur rappeler leur juste place. Le fouet que tu prends alors est le feu de l’amour. Si tu laisses par indulgence quelques jugements quels qu’ils soient, tu choisis l’autre camp. L’on ne peut tricher. L’on ne peut s’occulter.
Il est vrai, la terre à un certain niveau est engluée d’un magma de négativité, d’énergie grise, de poisse peut-être. Comprends-le, ce ne sont pas que ceux qui en apparence ont des décisions criminelles qui génèrent ce poids, chaque personne qui a une impulsion négative ou qui entre dans quelque émotion morose, contribue à ce magma.
Il est vrai, la lumière est tout, et pourtant la lumière est le choix conscient d’être lumière. C’est cela la nature de la lumière. L’on ne peut tergiverser. L’on ne peut excuser la négativité par quelque réactivité sous prétexte que ceux qui gouvernent ont des visions criminelles. Comprends-le, ceux qui gouvernent ne sont que les marionnettes, et non les marionnettes du gouvernement mondial, les marionnettes résultant de l’amas de pensées, de négativité, de négligence de ceux qui se croient bien pensants et qui pourtant tolèrent la morosité, la réactivité, la violence dans leurs paroles, dans leurs pensées. L’on ne peut tergiverser. Les gouvernements ne sont que les miroirs innocents du collectif du peuple.
Qui ose choisir de se démarquer irrémédiablement en devenant, par dévotion, le maître de ses émotions, de ses paroles, de ses pensées, le maître de sa propre joie par service envers cette félicité qui est le feu vivant, qui est le Père Mère Tout, le vénérable, la vie ?
Être la flamme vivante est un inconditionnel et une complétude. Ne pas blâmer les gouvernants. Mettre toute son énergie à incarner sa propre vérité, son propre idéal, sa propre vision et porter cette vision comme on porte la flamme pour l’offrir à la flamme elle-même à travers son incarnation. Là est l’invitation, comprends-tu ?
Tu dis ne pas pouvoir ou avoir du mal. Pourquoi ? Pourquoi aurais-tu du mal à aimer puisque tu es l’amour ? Pourquoi aurais-tu du mal à sortir du jugement et à choisir d’être la pierre vivante sur laquelle je bâtis mon église, cette église d’adoration et de dévotion qui est le vrai visage du Père Mère Tout ?
Quelle indolence fait que les êtres humains se croient esclaves de quelque gouvernement ou de quelque enfermement, se croient victimes ? La flamme vivante ne peut qu’être jaillissement. On ne peut que choisir. Le libre choix, c’est cela l’incarnation.
Elargir son point de vue, embraser sa vision. Ta vision est belle, ne la laisse pas se ternir par quelque jugement ou quelque croyance d’enfermement. Ta vision est noble, porte-la à travers ton incarnation sans te soucier des pas des autres. Il n’est pas d’autre, il n’est que ta vision à partir de laquelle tu crées ta création. Faire sa création à l’image du Père Mère Tout.

Agnès Bos-masseron