Laissons-nous traverser par cette illusion de nous-mêmes en consumant tout par amour.

En cet instant, qu’est-ce qui occupe ton esprit ? Il est important de savoir que tout ce qui occupe l’esprit, n’est que pure illusion, en cet instant ce que nous croyons et pensons être, ne sont rien d’autre qu’un reflet, une illusion, car rien n’est réel. En fait, il n’y a personne, il n’y a rien, tout ce qui compose l’illusion, n’est qu’une projection, un rêve, dans lequel on nous fait croire au personnage, à ce corps qui nous sert de véhicule, qui nous permet de vivre dans l’illusion, à croire à tout, comme quelque chose de réel. Rien n’est réel, tant que notre esprit y croit à l’illusion de séparation et de dualité, cela devient une réalité illusoire. En cet instant, la grande majorité n’est pas consciente qu’ils alimentent le rêve, en croyant que tout est réel, tous les sens sont éveillés à cette réalité dans laquelle l’esprit s’en trouve prisonnier. En fait, que percevons-nous ? Rien d’autre que notre reflet, il n’y a personne, il n’y a rien, nous croyons que tout est réel, pour la simple raison que nous raisonnons, que nous réfléchissons, nous analysons, nous vivons cet instant présent, en vivant cette relation comme étant quelque chose de concret, de réelle.

Qu’est-ce que le présent ? Rien d’autre qu’une projection, la matrice qui occupe tout l’esprit. En fait, ce rêve est ce qu’il y a de plus parfait, qui que nous soyons, nous croyons, à moins d’en être conscient, de vivre, d’être dans cette réalité à expérimenter, à en faire l’apprentissage, à respirer l’oxygène, à manger, à penser, à travailler, à dormir, à vivre des relations, à sentir et à ressentir que toute cette création, nous semble vrai. Il en est de même pour les émotions, les expériences, par le vécu, quelle que soit l’expérience, que ce soit dans cette réalité ou autres, dans ce temps ou autres, dans cet espace ou autres, dans cette dimension ou autres, tout est illusion. Quelle qu’en soit l’expérience, tout est illusion. Quand le rêve est terminé, sommes-nous toujours entrain de l’alimenter, de le nourrir, de croire que toute cette projection est réelle ? Non, pour la simple raison que nous en sommes sorti et qu’en cet instant l’esprit n’est plus occupé à vivre tout ce qui est projeté dans ce rêve. Lorsque nous sommes dans le rêve éphémère, transitoire, on croit que l’on aime, que l’on existe vraiment, que tout est réel, pourtant il n’y a pas de plus faux. Il est certain qu’à travers le rêve, cela apporte des réponses, sur notre véritable nature. Le fait d’y être permet de vivre un nombre incalculable d’expériences, différentes les unes des autres. En plus dans ce rêve, nous sommes du dernier jusqu’au premier, à être la même conscience, vivant tout à la fois, quel qu’en soit la manifestation du temps, de l’espace et dimension, tout est illusion.

Peu importe ce qui nous est dévoilé par l’entremise d’une expérience quelconque, tout n’est qu’illusion, comme il en est pour cet ici et maintenant, quel que soit notre état d’être, tout est orchestré par ce que nous croyons comme étant la vérité. Saviez-vous que l’être occasionne sa propre mort, pour la simple raison qu’il croit à l’illusion de dualité et de séparation, croyant à tout ce qu’il est en train de vivre, en tant que scénario, tout lui semble réel. Mais qu’en fait il en fait l’expérience, l’apprentissage. La mort n’existe pas, comme il en est pour la maladie ou autres maux, d’ordre émotionnelle, psychique, physique ou autres. Cela devient réel car l’esprit y croit dur comme fer. Je ne demande pas de me croire, mais simplement de prendre conscience que tout ce qui nous arrive, ce n’est que notre propre création, mais tout ça, n’est que pure fiction, une invention car l’esprit veut y croire.

Qui sommes-nous en réalité ? Nous ne sommes pas le rêve, ni ce qui s’y trouve, tout n’est que projection, ni le temps, ni l’espace, ni les dimensions, ni les pensées, ni les croyances, ni les archétypes, ni toute cette diversité de la vie, sous toutes ses formes et manifestations. Tout nous ramène à une seule présence, comment dire, à un seul être, qui est au-delà de l’esprit, de la conscience, de toute création, du temps, de l’espace et dimension ou autres. Cette présence se fait sentir et ressentir par le silence, par la paix, par la joie, par la sérénité, par une absence totale de ce qui est, de toute identification à ce monde d’illusion de dualité et de séparation, de tout concept, un vide total. Et c’est là que tout se passe, l’amour vrai, sans attente de quoi que ce soit, plus aucune émotion, juste la présence de cette essence incommensurable, qui ne peut être définie, qui ne peut être altérée, ni être atteinte par quoi que ce soit.

Voilà ce qui se passe quand on est sorti du rêve éphémère, plus rien ne vient déstabiliser cette paix, ce silence, cette lumière, cet amour incommensurable, consumant tout par amour, par ce feu sacré, qui libère l’esprit de toute illusion de dualité et de séparation. Comment peut-on appeler cet état d’être ? Un état hors du temps, de tout espace, de toutes dimensions, de tout concept où il n’y a que la présence de l’amour, de la paix, de la joie, au-delà de toute projection.

Chacun est victime de ce qu’il croit être comme étant la réalité, qui en fait n’est qu’une illusion, du dernier au premier, quelle qu’en soit cette diversité de la vie, tout est accompli, car rien n’existe vraiment, juste ce qui se trouve au-delà de tout ce qui est, la présence éternelle de la lumière de l’amour. Pour le comprendre, pour intégrer cette humble vérité, cela demande d’être dépouillé de tout concept. Comprendre que le rêve, c’est la projection de l’un en tout, de cette présence éternelle, qui se manifeste du dernier jusqu’au premier, quel que soit le temps, espace ou dimension. Laissons-nous traverser par cette illusion de nous-mêmes en consumant tout par amour.

Régis Violette