Vous ne pouvez réaliser votre divinité, votre illumination, votre épanouissement que par vous-même et l’amour déclaré pour vous-même.

(…) Je vous aime d’un amour profond. Si je ne vous aimais pas tant, je ne pourrais venir à vous comme je le fais. Quand vous aurez appris à vous aimer autant que je aime, vous comprendrez les vérités que j’enseigne ; vous comprendrez la grandeur qu’en vérité vous êtes. Et ce sera un grand et glorieux jour.


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Vous vivez la création. Vous jouez avec la pensée créatrice et l’exprimez dans la matière en sorte de croître en sagesse et en intelligence, en sorte de percer le grand mystère que vous êtes. Pourtant, ce plan-ci est entièrement illusoire. Tout le monde croit que le plan tridimensionnel est réel. En fait, tous les jeux de l’homme sont illusoires, ils sont comparables à des rêves, cette réalité peut disparaître à la faveur d’un rêve. Le monde réel est le monde intérieur (profond), celui des sentiments. Le monde réel peut-on dire n’existe que du point de vue de l’émotion ; il n’est pas gouverné par la logique mais par l’amour en mouvement.

Ce monde, que l’on prétend réel, ne pourrait exister en l’absence de votre aptitude à le connaître par les sentiments présents en vos âmes, car sans eux il n’aurait point d’existence. Tout ce paradis de matière a été créé à seule fin de pouvoir évoquer des sentiments dans l’âme de ceux qui ont part au merveilleux pouvoir créateur. Pour quelle raison ? Afin qu’il acquièrent la plus belle récompense de la vie, à savoir la sagesse. Or la sagesse n’est point le produit de l’intellect, elle dérive en vérité de l’intelligence émotive acquise au moyen de l’expérience.

La vie, cet extraordinaire théâtre, est votre royaume. C’est la scène sur laquelle vous pouvez produire vos illusions, les objets de votre imagination et de vos rêves. Le fait d’être Dieu-homme, Dieu-femme est très louable. Car ce n’est que quand Dieu est devenu homme que la vie sur ce plan a pu être créée et développée. Vous êtes de magnifiques entités, bien plus puissantes que vous ne l’imaginez. Chacune de vos pensées, chacun de vos sentiments est créateur de vie. C’est à vous qu’il incombe de donner de la présence à la Vie, de soutenir toute vie à venir, non pas à ceux des mondes invisibles. Ceux vivants dans l’invisible ont seulement l’intelligence de l’invisible. Vous seuls avez le pouvoir de soutenir ce royaume de matière, le joyau d’entre les royaumes.

C’est vous qui donnez créance à toutes choses. C’est vous qui ajoutez à cette scène spectaculaire de la Vie. C’est vous qui exaltez et qui glorifiez ce royaume de Dieu. Mais vous, vous l’ignorez, croyant être inférieur aux anges. Ce qui n’est assurément pas le cas. Vous ne comprenez pas bien votre louable fonction, cependant vous ne tarderez pas à la comprendre. Bientôt, en effet, la vie, les arcs-en-ciel, les couleurs, les luminaires deviendront comme de puissants instruments qui vous rappelleront ce que vous êtes vraiment. Cet âge qui approche aura pour nom âge de l’illumination.

Superbes maîtres*, vous avez donné la vie au vent. Vous avez donné au soleil la raison d’être là où il est. Vous avez donné aux nuages une raison de rassembler leurs forces : nourrir la terre et étancher sa soif. Cela, vous l’ignorez, car considérant n’être pas dignes de l’amour que Dieu est en vérité. Je vous aime grandement. J’ai été comme vous. J’ai vécu toutes vos illusions et incarné tous vos rêves. Et là où je m’en suis allé, vous vous rendrez à votre tour. Mais il vous faut au préalable embrasser la Vie et vous embrasser vous-mêmes, car vous embrassant vous-mêmes vous embrassez également Dieu.

Des profondeurs de mon être, je vous salue. Vous êtes admirables, en vérité. Vous êtes aimés, en vérité. Vous êtes indispensables, en vérité. Vous êtes chéris, en vérité. Vous êtes la raison d’être de l’éternité. Vous êtes, assurément, la raison d’être de la Vie.


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M. : Tout au long de ma vie j’ai cherché à comprendre le vie et Dieu et, pour cela, je suis allée de religion en religion et, récemment, d’instructeur en instructeur. Je suis vraiment dans la confusion, Ramtha, parce que chacun tient un langage différent. Et les enseignements varient, même s’agissant de points identiques ; ils vont parfois jusqu’à se contredire les uns les autres !

Par exemple, à vous entendre il n’y a ni vérité ni erreur. Dieu nous aime, quoi que nous fassions. D’une certaine manière, cet enseignement me parle ; cependant, je constate qu’il est très différent des autres. Parmi les choses enseignées, certaines sont très « excentriques », si je puis dire, parce que tellement différentes de celles apprises jusqu’ici.

Je suis dans la confusion Ramtha. Je ne sais plus qui croire. Comment puis-je déterminer ce qui est vrai – ce qu’est la vérité ?

R. : Maître*, dites-moi tout d’abord ce que vous entendez par « excentrique ».

M. : J’entends que je dois vraiment avoir l’esprit très élastique pour pouvoir comprendre et accepter certaines choses dites.

R. : Diriez-vous de l’infinité ou de l’éternité qu’elles sont « excentrique » ?

M. : En un sens, oui.

R. : Eh bien, dans ce cas mes enseignements sont assurément « excentriques », en ce sens qu’ils vous conduisent très loin – jusqu’aux confins de l’éternité.

Maintenant, maître, dites-moi ce qui n’est pas vrai.

M. : Ce sont, par exemple, ce qui participe de l’imagination, les fantasmes – ce qui est étranger à la réalité.

R. : Ah ! Mais qu’est-ce donc que l’imagination et les fantasmes ?

M. : Les pensées que l’on entretient dans sa tête, ce que la pensée invente.

R. : Mais lorsque vous entretenez de telles pensées, ne sont-elles pas réelles ? Ne sont-elles pas réelles du point de vue de la conscience ?

M. : Si, mais elles peuvent n’être réelles que dans mon esprit. Elles ne correspondent pas nécessairement à une réalité.

R. : Maître, chacun aimerait savoir ce qu’est la vérité. Mais en admettant qu’une telle vérité existât qu’en serait-il des autres qui ont-elles aussi leur réalité dans les consciences ? Savez-vous ce qu’est la vérité ? La vérité est qu’il n’y a pas de vérité. La vérité est que tout est.

Tout est vrai, maître. Il n’y a rien qui ne soit pas vrai, car toutes choses sont un dérivé de (…) Dieu.

(…) la pensée (les croyances élevées) donne créance à toutes choses, tout à sa raison d’être. Ce que vous désignez par l’imagination et fantasmes a certes une réalité puisque cela est formé de pensées (et d’émotions) chargées de sens.

M. : Même quand cela est en contradiction avec la réalité extérieure ?

R. : Le monde extérieur dont vous dites qu’il est réel n’est qu’une illusion, une création de la réalité suprême, c'est-à-dire la réalité invisible ayant pour nom pensée et émotion. Comment croyez-vous que le monde extérieur soit venu à l’existence ? Par l’imagination et les fantasmes. Une fois que la pensée et l’émotion ont pris forme matérielle, l’imagination est à nouveau stimulée. L’une et l’autre se suscitent mutuellement ; l’une et l’autre sont assurément réelles. Ce qui est créé par la pensée, qui existe dans la conscience, que cela se manifeste ou non dans la réalité matérielle, est vrai, maître.

M. : Aussi bizarre que cela soit ?

R. : Assurément, entité, car ce qui détermine la bizarrerie ce sont uniquement les attitudes (croyances). Toute pensée (et émotion) entretenue dans votre esprit est vraie, car en vie dans la conscience ; aussi est-elle part de la réalité suprême, l’Esprit de Dieu, le fondement de toute vie. (…)

Les vérités sont fonctions des perceptions. Elles découlent d’opinions, d’attitudes, de croyances devenues des absolus pour la pensée. L’opinion de quelqu’un à propos d’une chose peut varier de celle qu’en aura quelqu’un d’autre – souvent grandement – car l’un et l’autre forment leur opinion sur la base d’une expérience unique de cette chose, d’une compréhension émotive unique de leur âme, acquise non seulement en cette vie-ci mais au cours des vies antérieures. Si bien qu’une chose peut être vraie pour telle entité et fausse pour telle autre. L’une et l’autre ne peuvent arriver à se comprendre parce qu’elles n’ont pas été l’une l’autre ni eu les même expériences émotives.

Laquelle de ces deux vérités est la bonne ? Elles sont bonnes toutes deux. L’une et l’autre entité ont entièrement raison, car elles ont toutes deux perçu la vérité par rapport à leur expérience et à leur intelligence des choses. Celui qui considère que seule sa vérité est bonne fait preuve d’une intelligence limitée.

Chaque entité accepte et crée les vérités dont elle a besoin pour son accomplissement, dont elle désire faire l’expérience en vue de sa progression dans la sagesse. Et pour les besoins de cette expérience chacune d’elles cherchera les vérités capables de la conforter dans ce qu’elle veut croire. Aussi les assemblages de vérité sur ce plan sont-ils au même nombre que les dieux y habitant, puisque chaque entité a la volonté, le droit et le besoin de créer différemment sa vérité.

Par conséquent, ce que vous pouvez lire d’un instructeur ou entendre par sa bouche est vérité perçue par lui – c’est ainsi qu’il la voit, l’a apprise, l’a créée, en a fait l’expérience. Par conséquent, si vous étudiez avec dix instructeurs différents votre confusion ne peut être que très grande, chacun enseignant sa vérité et celle-ci est différente de celle des autres. L’une ou l’autre perception de la vérité peut être en accord avec votre besoin du moment. Mais si vous chercher à distinguer lequel des instructeurs dit la vérité, si vous considérez toutes les vérités, vous vous apercevrez qu’elles sont toutes bonnes. Il vous faut simplement décider jusqu’à quel degré vous désirez devenir une vérité. Quelle que soit celle retenue, elle deviendra réalité dans votre vie.

Il y a des grands instructeurs sur votre plan, maître, des sortes de magiciens, qui ont le pouvoir d’opérer des prodiges et des miracles. Il n’empêche qu’ils croient à la mort… de sorte qu’ils mourront. Bien qu’ils aient grandement progressé dans leur intelligence, ils restent néanmoins dans les limites de la morts et du mourir, ils n’ont pas encore compris que la vie est réellement un continuum d’être. Donc, en admettant que vous acceptiez leurs vérités comme la vérité, vous deviendrez magicien à votre tour. Mais cela ne vous empêchera pas de mourir.

La vérité est en toute compréhension, maître ; cependant, il faut aussi bien distinguer que toute vérité est susceptible d’affinement, car chaque instant affine la vérité. C’est la raison pour laquelle Dieu n’est pas dans un état de perfection mais plutôt en un état de devenir. Chaque entité progresse continuellement dans sa compréhension, englobant ainsi des vérités de plus en plus illimitées. Mais quelle que soit sa compréhension, son intelligence des choses, d’instant en instant, ce ne sera jamais que la vérité telle que vue par elle. Prenons l’exemple d’une fleur. Est-il vrai que la fleur soit un bouton ? Assurément. Mais une fois en fleur, quand elle n’est plus bouton, serait-elle menteuse ? Non, évidemment pas. Elle se trouve dans un état de vérité progressive. De même, lorsque ses pétales sont tombés, qu’ils ne sont plus, la fleur serait-elle menteuse ? Que dire alors ? Elle se trouve dans un autre état encore de sa vérité.

Tout enseignement – qu’il soit oral ou écrit, qui parle de lois, ou qui limite l’homme, ou bien qui divise Ce Qui Est en bien et en mal, ou bien qui prétend que Dieu est une entité singulière plutôt que l’être de tout ce qui est – tout enseignement de ce type vient d’entités qui tout simplement ont accepté ces choses comme leur vérité et se sentent obligées de les répandre dans le monde. C’est leur vérité, maître, et elles n’ont pas tort. (…)

Si ce que vous lisez d’un instructeur ou l’entendez dire limite le développement… Si ce qui est dit limite, sépare, divise, alors c’est l’expression d’une vérité limitée, provenant d’une entité n’ayant pas encore atteint l’intelligence illimitée.

Ce que vous apprenez inévitablement de tous ces instructeurs, maître, est que vous êtes votre suprême instructeur, personne d’autre, car vous seul savez ce qui convient le mieux à vous-même. Comment quelqu’un d’autre pourrait-il savoir ce qui vous convient alors qu’il est occupé à vivre sa propre vie et à évaluer la vérité de son point de vue à lui ? Vous seul pouvez déterminer l’expérience nécessaire à votre accomplissement. Vous seul pouvez être l’auteur de votre vérité, car la vérité est arrêtée et établie par chacun. Et cette vérité ne peut se découvrir par la connaissance scientifique ou intellectuelle, elle se découvre bien plutôt par la compréhension d’ordre émotif, la vérité étant de l’ordre de la perception, de la connaissance profonde, non pas intellectuelle seulement. Connaître votre vérité signifie la connaître par le sentiment.

M. : Mais comment peut-on sentir une chose comme vraie dans le cas où sa vérité n’est pas admise par les faits ou si elle est contraire aux découvertes scientifiques ?

R. : Maître, rien ne peut être prouvé par ce que vous dénommez les faits, puisque les faits changent à mesure qu’évolue et que change l’intelligence des hommes. Tout est conjecture, la réalité évolue et est créée constamment par la pensée et par l’émotion. Les faits ne sont que la manifestation concrète de la conscience collective à un instant de l’histoire. Autrement dit, des pensées que l’ensemble de l’humanité embrasse en cet instant-là.

La preuve, maître, est donnée par le sentiment, l’émotion, car c’est le sentiment qui accorde tout d’abord la réalité à un fait.

Qu’est-ce que la réalité suprême ? la vérité suprême ? Certainement pas les faits. Ce sont les sentiments éprouvés lorsque vous acceptez un fait comme réalité, comme vérité dans votre esprit. C’est le sentiment qui est la réalité suprême. C’est en lui que réside le vérité.

La réalité, maître, est conforme à votre choix. Ne choisissez désormais plus que ce qui vous conviendra, ce que vous souhaiterez croire.

M. : Mais, Ramtha, je ne comprend pas comment les choses pourraient être telles que vous les décrivez. Car au temps où la plupart des hommes croyaient que la terre étaient plate, que seraient devenus les marins en mer, ceux croyant que la terre était plate ?

R. : Ceux qui pensaient qu’elle était plate se sont trouvés projetés dans la mer (Dieu n’aurait point toléré qu’il eussent tort !). Ceux qui pensaient qu’elle était ronde ont poursuivi leur voyage. Comprenez-vous ?

Ceux pensant fermement que la terre était plate ne s’aventurèrent pas en ces régions où ils auraient découvert le contraire. Et ceux qui étaient persuadés de la rondeur de la terre en firent le tour. Ils ignoraient par contre qu’elle ne fût pas ronde mais plutôt aplatie. Elle est gonflée aux coutures, plates aux pôles et elle est creuse. Mais ceux qui croient fermement qu’elle est solide ne connaîtront pas qu’elle est creuse car jamais ils n’envisageront pareille chose. Leur intelligence est limitée. Cependant, bien que limitée, elle a sa vérité.

Que votre vérité, maître, soit non limitée. Reconnaissez que votre monde est rond. Mais pour être encore plus illimités dans votre vérité reconnaissez aussi qu’il est aplati aux pôles. Et pour être encore plus illimitée dans votre vérité reconnaissez de plus qu’il est creux. Et pour être encore plus illimitée dans votre vérité, comprenez que le centre de la terre est très habité. Mais allez donc le dire à vos scientifiques. !

Si vous entretenez une croyance de type limité, c’est là votre vérité et cela est juste. Si vous entretenez une croyance de type illimité, c’est là votre vérité et cela est juste. Mais, à vrai dire, il vaut mieux croire en vous-même, car rien – ni aucune entité ni aucune chose ni aucune réalité – n’est supérieur à vous. C’est vous l’auteur de toute vérité, le créateur de toute réalité, le dispensateur de toute loi en votre royaume.

Ce que je dirais à toute entité, quelle qu’elle soit, est ceci : Allez et apprenez de vos instructeurs ou de vos religions jusqu’à l’ennui ou jusqu’à ce que les choses apprises vous paraissent dépourvues de sens. Arrivés à ce point, allez en quête des réponses qui sonneront juste à votre âme. Votre âme connaît la vérité qui vous convient et elle vous la communiquera par vos sentiments. Quand une vérité sonne juste, votre âme est dans la joie.

La vérité est une limitation, maître. Dire d’une chose qu’elle est vraie suppose qu’il en existe un autre qui ne l’est pas. Or selon un entendement plus vaste il n’y a ni vérité ni non-vérité ; il n’y a que la Vie continûment en évolution. La Vie est l’unique réalité et c’est d’elle qu’émerge toute vérité, puisque la vérité est créée et évolue à chaque instant par les pensées. Aussi, pouvez-vous à tout instant changer d’avis et penser différemment sans pour autant que cesse d’être vrai ce que vous pensiez l’instant d’avant. L’une et l’autre pensée sont des choix faits en vue d’une compréhension par l’émotion.

Il n’y a d’autre réalité que la Vie et les choix. Le jour où vous comprendrez que toutes choses sont à la fois vraies et non vraies, que toutes choses sont, alors vous percevrez la vérité sous tous les visages que vous aurez décidé qu’elle revête pour les besoins de votre expérience. Et une vérité ne reste absolue que le temps où vous la voyez comme telle. Dès l’instant que vous ne la reconnaissez plus et cessez de lui donner créance elle perd toute réalité. C’est pour cette raison que ce plan porte le nom de « plan des réalités créatrices ».

Toute vérité que vous créez dans votre vie est susceptible d’être modifiée. Il vous faut le savoir. Ce qui vous rend souverain est de connaître qu’il est possible de penser ce que l’on veut penser, comme il est possible de changer d’avis à n’importe quel moment. (…) Le jour où vous connaîtrez cette vérité en vous vous aurez dépassé la limitation, vous serez redevenue Dieu. Et tandis que d’autres seront encore à se laisser gouverner par des lois et des codes moraux, vous serez entièrement libre, car n’ayant de vérité autre que la vôtre.

Cependant, il est un point qu’il convient de vous rappeler : Quand on pense qu’une chose est, elle est vraiment. Lorsque vous entretenez une croyance elle devient vérité par l’émotion. C’est ce qui explique que chacun croit détenir la vérité suprême. Toute réalité créée est unique, de sorte que si quelqu’un ne comprend pas la vôtre c’est simplement du fait qu’il est profondément pris dans la sienne.

Le jour où vous comprendrez que la vérité peut être et est effectivement toutes choses, alors vous ne serez plus soumise à la limitation et pourrez sans mal participer à toute expérience et apprendre d’elle. Alors vous serez libre, car ne subissant plus le joug des concepts et du savoir intellectuel qui a tendance à vous faire dire « Telle chose est comme ceci et non comme cela », alors qu’en réalité cette chose peut être n’importe quoi qui puisse être défini au moyen de la pensée.

Cette vérité que je suis en train de vous enseigner, maître, vous permettra d’être plus illimitée car elle embrasse les vérités de tous et permet à l’ensemble des vérités de coexister entre elles dans l’harmonie. Lorsque vous embrassez cet entendement vous pouvez dire : « Je suis à facettes multiples dans ma vérité. Je suis, non pas seulement une vérité mais toutes les vérités. » Alors le courant de la création pourra couler en vous sans entraves et vous ne vous laisserez plus enfermez dans un mode d’être exclusif.

Soyez qui vous êtes – non point sous la direction de Ramtha, de Bouddha ou de Josué (Jésus), ou celle de n’importe quel autre instructeur, car en dernier ressort, personne ne peut vous instruire sur votre Soi divin – personne, sauf vous. Afin d’accomplir votre destinée, il vous faut devenir celui et cela que vous êtes. Si vous essayez de vivre conformément au plan de vie recommandé par quelqu’un d’autre, vous ne le deviendrez jamais. La seule voie par laquelle vous puissiez comprendre qui vous êtres et le feu en vous, consiste à écouter la vérité enseignée par vos émotions.

Aimez ce que vous êtes, profondément. Et écoutez le Dieu en vous, il vous parle en des accents très subtils qui ont pour nom sentiments. Les sentiments, si vous les écoutez, vous parleront de vérité et du sentier de votre illumination.

Vivez la vérité que vous ressentez en votre être. Vivez-là et manifestez-la, de sorte qu’elle témoigne de votre gloire. Le faisant, vous évaluez, vivez et comprenez la vie de votre point de vue – et quelle que soit votre perception, sachez qu’elle est bonne. Soyez votre propre instructeur, votre propre sauveur, votre propre maître, votre propre dieu.

Méditez les choses simples qui viennent d’être dites car par elles vous obtiendrez la latitude de comprendre, de sorte que vous ne vous laisserez plus prendre au piège de vouloir déterminer ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, ce qui est vrai et ce qui est illusoire. Lorsque vous vous dégagerez des lois du dogme et de la croyance religieux et que vous cesserez de vouloir être selon la vérité de quelqu’un d’autre vous deviendrez libre de vous exprimer, vous deviendrez libre de connaître toutes ces choses dont votre âme vous pressera de faire l’expérience en vue d’épanouir votre entendement. Par l’émotion et par l’expérience vous deviendrez Dieu, instant après instant, au rythme qui est le vôtre. Ainsi vous serez continûment, éternellement ; vous n’aurez jamais de fin.

Lorsque vous avez compris qu’à chaque instant de votre vie vous procédez au raffinement de votre être et que vous vous accordez de le faire sans éprouver de culpabilité et sans vous juger, alors le jour viendra où vous deviendrez la vérité de toute pensée – le fondement de toute vie. Pour cela il est nécessaire de prendre du recul par rapport à la conscience collective – à ses lois, ses idéaux, son identité – et de vous laisser être votre vérité, votre moi chargé de sens.

Pendant des siècles l’homme a vécu coupé de sa nature divine ; il a banni en lui la faculté de choix et remplacé les choix par des lois. Mais voici, le vent du changement souffle sur ce plan, incitant chacun à la nouveauté, à faire son bilan, à ébranler les absolus. Je suis heureux que vous preniez part au changement en cours. A compter de ce jour votre existence sera plus gaie. Car à qui aurez-vous désormais à rendre des comptes ? A personne d’autre qu’à vous. Et quelle sera la vérité ? La vérité sera ce que vous décréterez qu’elle est. Car les choses sont selon vos croyances, et vous devenez selon vos croyances. Comprenez-le, et vous enseignerez nombre de gens, rien que par votre façon de vivre.

Ne recherchez jamais la vérité. Soyez, tout simplement. Etant, vous êtes un avec d’infinis univers.

M. : Il y a là matière à méditer !

R. : Assurément, maître. Ce qui est. Ainsi soit-il.


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Á ce jour, la très grande majorité des gens ignorent toujours qu’ils sont dotés du pouvoir de comprendre et d’être toutes choses. De sorte qu’ils permettent à des instructeurs, à des religions, à chacun de gouverner leur vie et d’interpréter pour eux la vérité. Ils permettent aux autres de compliquer et d’obscurcir la simple vérité qui leur est enseignée depuis des siècles, à savoir : la Source et le royaume des cieux sont en eux. Y aurait-il vérité plus belle ? Ceux qui l’ignorent encore pensent qu’il leur faut passer par les dogmes et les mécaniques, si l’on peut dire, comme les rites, les prières, les chants, les jeûnes, les méditations pour entrer en contact avec Dieu et atteindre à l’illumination. Alors qu’avec ces pratiques nous convainquons toujours plus l’âme que nous sommes pas l’objet de notre quête – que nous somme très loin de l’amour de Dieu et de la compréhension que nous cherchons à obtenir –, puisque nous sommes obligés de peiner pour le devenir. (…)

Pratiquer des rites et adhérer à des dogmes n’est pas chose fausse. Bien que l’on sente que ce n’est pas complètement juste, parce que la voix en soi – la source – dit que l’on est déjà ce que l’on s’efforce d’atteindre.

Je suis revenu en ce monde pour vous apprendre une voie meilleure. Je suis revenu pour vous dire que vous êtes déjà Dieu. Et aussi que vous n’avez jamais failli, que vous ne vous êtes jamais trompés et que vous n’êtes pas des créatures misérable et pitoyables. Je suis venu vous dire que vous n’êtes pas des pécheurs et que le diable, cette merveilleuse sottise, n’existe pas. Le jour où vous comprendrez ces choses vous pourrez commencer à employer votre temps à vous rendre heureux. (…)

Je vous dis que Dieu est en vous. Il l’a été durant l’ensemble de vos vies. Vous êtes d’ores et déjà Dieu. Car Dieu est l’intelligence créatrice qui réside profondément en votre être – l’essence qui vous a aimés jusque dans l’expérience de la limitation.


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Une pensée n’est pas seulement comprise par le cerveau mais par le corps tout entier. Et la portion raisonnante du cerveau trouvera les mots capables de décrire l’émotion éprouvée.

Une pensée est comprise grâce à la sensibilité. La connaissance relève entièrement, de la sensibilité, de la sensation. Aucune pensée ne peut être connue et comprise si elle n’a pas été ressentie ; c’est la sensation qui permet son identification. Donc, pour connaître une pensée il faut la ressentir, c’est-à-dire la vivre dans tout le corps. Le savoir à lui seul ne suffit pas, il faut aussi le ressentir. Une fois que la sensation, le sentiment existe, vous pouvez dire : « Je sais, je connais. J’en ai le sentiment. »

(…) connaître ici ne veut pas dire comprendre avec l’intellect – l’intellect qui à la limite sait discourir avec éloquence avec des mots dénués de sens. La connaissance d’une fleur s’obtient grâce à l’être profond, grâce aux sentiments. Il est possible de comprendre l’essence d’une chose par la fréquence à laquelle vibre son émotion. Si vous voulez connaître une chose il n’est besoin que de vous autoriser à la ressentir ; la connaissance que vous en aurez sera toujours très juste.


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Bien que votre cerveau ait été conçu pour capter toutes les fréquences de pensées de l’Esprit de Dieu, du champ entier de la Connaissance, il ne captera que celles que vous vous permettez de capter. Or comme la plupart des hommes n’acceptent pas les prodigieuses pensées illimitées qui bombardent constamment leur structure de lumière, leur cerveau est loin d’être pleinement actif, les seules parties en activité sont ses parties supérieures droite et gauche et certaines portions inférieures du cervelet. Le reste de leur cerveau sommeille. Ils repoussent toute pensée étrangère à leur famille, à la société, aux religions. Ils les rejettent, ne se permettant que de considérer celles acceptées communément. Les pensées illimitées de Dieu sont ainsi continuellement renvoyées par l’esprit de leur être dans le fleuve de la Pensée.

Il existe chez vous un terme, celui d’ « esprit fermé ». Celui-ci correspond à la stricte réalité, car lorsque vous refusez de vous aventurer au-delà des limites de la conscience sociale votre cerveau est littéralement fermé aux pensées à hautes fréquences – il n’accepte que celle à basse fréquences.

Ce qui fait de quelqu’un génie est sa disposition à considérer des pensées à risque, des pensées impossible. Il s’est permis d’exercer dessus sa raison tandis que d’autres les ont tout simplement rejetées. (…)

Avoir un esprit fermé implique également d’être fermé à toute éventualité de connaître ce qui est n’est pas expérimentable par les sens physiques.

Au royaume de Dieu rien n’est en fait impossible. Il est illimité, la faculté de penser est illimitée. Et dès l’instant qu’une chose peut être conçue elle existe – tout objet imaginé ou vu dans un rêve existe déjà. C’est du reste par l’imagination que la création tout entière est née. Chaque fois que vous dites à quelqu’un : « Oh, ceci n’est que dans ton imagination », vous le programmez dans la stupidité, dans une créativité très restreinte. Et c’est assurément ce qui se produit sur ce plan pour vous tous ! Moi, je vous dis ceci : Ce que vous vous êtes autorisés à penser, quoi que ce soit, cela est. Et tout ce que vous vous autorisés à penser est attiré à vous par le champ électromagnétique, l’aura dont vous êtes entourés. Cela est une certitude.

Ce qu’il y a de regrettable avec l’esprit limité est qu’il vous empêche de connaître la joie. Et il vous rend esclaves des illusions de la société, vous empêchant ainsi de connaître votre gloire comme Dieu. L’esprit fermé n’ose pas s’aventurer dans l’inconnu ni n’envisage-t-il de réalités plus belles. Il craint le changement. Or il y a infiniment plus de choses à voir, à comprendre et à vivre en dehors de celles en ce monde net et ordonné, mais où la vie alterne avec la mort.

Chaque fois que vous acceptez une pensée hors de vos normes habituelles les parties dormantes de votre cerveau sont activées. Les pensées plus vastes développent votre faculté de raisonnement et sont le tremplin de pensées plus illimitées encore. Et le désir de l’illimitation fait s’épanouir votre glande pituitaire. Le flot d’hormones devient alors plus abondant et le cerveau plus réceptif aux pensées à hautes fréquences.

Devenir un génie est extrêmement facile – il suffit d’apprendre à penser par soi-même.


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Embrassez votre vie. Connaissez que vous êtes divins et que la force de votre être provient des choses faites. Cessez de vous culpabiliser. Cessez de simuler la tristesse. Cessez de vous charger. Cessez de rendre quelqu’un d’autre responsable de votre vie. Emparez-vous-en ! C’est à vous qu’elle appartient.

Une fois que vous aurez embrassé toutes choses jugées, aimé tout ce que vous avez rejeté, vécu toutes vos illusions, qu’adviendra-t-il ? Vous serez compréhensifs et compatissants envers tous ceux qui doivent encore en faire l’expérience. (…) Nous ne condamnons chez l’autre que ce que nous n’avons pas encore accepté en nous même. Une fois que vous avez vécu toute situation et découvert la paix en elle, alors il devient facile de comprendre les autres et de les laisser être, sans les juger –, vous avez été ce qu’il sont et vous savez que les juger serait juger votre propre personne. Alors vous avez vertu de la véritable compassion et votre âme connaît les profondeurs de l’amour. (…)

…ce qui ne signifie pas aller vers eux pour les secourir et les instruire. Cela signifie les laisser tranquilles et leur permettre d’évoluer en fonction de leurs besoins et de leurs intentions. Le destin des uns est d’être seigneur de la guerre, ou prêtre, ou de faire la criée sur les marchés – c’est là ce dont ils ont besoin et qu’ils veulent faire. De quel droit voudriez-vous les en détourner ?

Chacun en ce monde – qu’il soit indigent ou difforme, qu’il soit fermier ou roi – a choisi son expérience afin d’apprendre par elle. Une fois qu’il sera rempli d’elle, qu’il aura tout appris d’elle il ira vers une autre expérience, gagnant au fur et à mesure un entendement plus élargi et plus profond.

Etant devenus des christs vous pourrez marcher dans la boue de la conscience limitée et néanmoins préserver votre intégrité, vous comprenez les masses grouillantes et pourquoi chacun est comme il est, puisque ayant été comme lui. Vous laisserez à chacun le droit d’être limité. C’est là de l’amour au sens le plus vrai. Vous saurez que la limitation seule peut lui enseigner la non-limitation et l’amour. Regardant un visage dans une foule vous verrez Dieu en lui, quelle que soit son apparence. Vous aimerez comme la Source aime. (…)

Quand vous pourrez ainsi regarder n’importe qui et voir sa beauté, vous serez sur le chemin de l’ascension. (…)

Dans la vie le chemin consiste à se conformer toujours à ses sentiments – à prêter l’oreille aux sentiments de son âme et à entreprendre les aventures que dicte celle-ci. Votre âme, si vous êtes attentifs à son langage, vous dira quels sont vos besoins d’expérience. Si vous éprouvez de l’ennui ou si vous ne vous sentez pas de faire une chose ou une autre, cela veut dire que vous n’avez plus besoin de cette expérience, que vous avez glané par elle toute la sagesse possible. Par contre, si vous vous sentez de faire une chose, cet élan de votre âme indique que l’expérience devant vous est nécessaire, que sa vertu vous est nécessaire. Si vous lui tournez le dos, l’expérience ne sera que remise à plus tard – dans cette vie-ci ou dans une autre.

Vivez la vérité des sentiments en vous et aimez l’entité qui les ressent. Comprenez qu’elle doit s’exprimer et s’accomplir. Si vous désirez une chose, quelle qu’elle soit, il ne serait pas sage d’aller à l’encontre de votre sentiment ; il signifie que vous avez devant vous une expérience, une splendide aventure qui adoucira votre vie. Si vous écoutez les sentiments en vous, vous ferez le choix juste en toute occasion – celui qui permettra à votre magnifique soi de progresser dans la profonde sagesse. Quand vous vous dressez contre vos sentiments les résultats sont la maladie, la névrose, le désespoir.

Faire selon votre cœur, vos rêves, vos désirs. Entendez l’appel de votre âme, quel qu’il soit, jusqu’au bout. Vous ne serez jugés que dans la mesure où vous accepterez les jugements des autres à votre endroit. Et si vous les acceptez, c’est par votre propre volonté – pour les besoins de votre propre expérience.

Il viendra un temps, dans cette vie ou dans une vie future, où vous n’éprouverez plus le désir de faire, uniquement celui d’être. Vous n’aurez plus envie de maudire ou de juger la prostituée, le voleur, l’assassin, le pays agresseur. Vous aurez connu toutes ces situations vous-même et donc vous saurez les sensations qu’elles impliquent. Vous aurez la complète expérience de ce plan, au point que plus rien ne nous y attirera encore. Alors commenceront pour vous des aventures neuves sur des plans supérieurs d’être.


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Qui a créé ces univers encore invisible à vos yeux ? Qui a épinglé les étoiles dans les cieux sur la toile de fond de l’infini ? Qui a instauré la transformation des feuilles, le changement des saisons ? Qui a créé la fleur et cette énigme appelée l’Homme ? Qui a fait toutes ces choses merveilleuses ? Vous ! Pourquoi ? Pour ressentir. Pour comprendre.

Tout, absolument tout ce que vous avez fait, tout ce que vous avez créé, à partir du moment où vous êtes « nées » de votre Source bien-aimé, le fut pour les sensations, pour l’émotion. Il n’est pas une seule chose que vous fassiez qui n’implique pour vous des émotions.

Chacun de vous est une entité puissante et émotive capable de ressentir. Sans émotions, vous n’êtes pas ! L’émotion est le créateur et la récompense de la vie ; il en a toujours été et il en sera toujours ainsi.

Regardez-vous ! Votre apparence, vos gestes, votre habillement vous sont dictés par les sensations qu’ils vous apportent. Vous agissez non pour l’acte en lui-même mais pour l’émotion qui en découle – un trésor invisible. (…)

Pourquoi êtes-vous revenu sur ce plan ? Pour parfaire votre identité en tant que Dieu. C’est tout simplement comme ça. Vous n’êtes pas revenu pour devenir un grand conquérant ou un grand guérisseur. Vous n’êtes pas revenu pour être prêtre ou politicien (vous en avez suffisamment de ceux-là !). Votre destinée n’a pas été décrétée il y a des siècles (…)

Vous êtes revenu à ce niveau de vie simplement pour combler en vous des lacunes émotionnelles. Voilà pourquoi vous faites tout ce que vous faites – pour la sagesse émotionnelle que vous récoltez de vos expériences. En quoi cela affecte-t-il le personnage appelé « vous » ? Cela signifie que vous n’aurez plus jamais besoin de faire cette expérience en particulier. La sagesse dit : « J’ai fait l’expérience de moi-même dans une nouvelle réalité de sentiments. Je comprends à présent, je suis un avec cette émotion. » Et quand votre âme, le plus grand de tous les scribes, referme son livre – quand il ne reste aucune compréhension émotionnelle à obtenir de ce plan-ci, quand vous savez qui et ce que vous êtes – vous allez vers une autre aventure. Et cette aventure sera n’importe où où vous souhaiterez la créer.

Ce sont les sentiments, l’émotion qui ont motivé toutes créations. Tout a été créé dans ce but sublime. Et la récompense de toute création est son accomplissement. Pour exprimer tous vos désirs et ainsi vous accomplir vous-même en cette vie, laissez parler le seigneur-dieu de votre être. Quand vous le faites, vous parlez par l’entremise de votre seigneur-âme/dieu-lumière – la totalité de votre existence – vous parlez en tant qu’élément relié au Tout. Lorsque vous laissez parler le seigneur-dieu de votre être, vous obtenez tout ce que vous désirez.

Le secret pour que vos désirs se manifestent est le suivant : quel que soit ce que vous voulez, devenez-le complètement en le ressentant. Ressentez votre désir. Devenez ce désir en votre être. Devenez cette émotion, que celle-ci exprime la totalité de votre être – soyez la chose que vous désirez. Ne faites pas que visualiser ce que vous voulez. Ressentez ce que ce serait si vous l’aviez. (…) C’est ainsi que vous devenez magicien. C’est ainsi que vous créez votre destin. C’est ainsi, en fait, que vous accomplissez toute émotion dont votre âme a besoin.

Pourquoi est-ce si important d’aimer ce que vous êtes ? Parce qu’en vous aimant vous-même, vous mettez votre « moi » en harmonie et en équilibre parfait – votre royaume, votre puissance, votre faculté de créer. Ne cessez jamais de vous aimer !

Aimez le feu qui brûle en vous car ce feu a créé la rose, l’oiseau, les étoiles dans vos cieux et les univers intérieurs et extérieurs.

Aimez la Vie parce que sans elle, mes très chers maîtres, vous ne pouvez expérimentez aucune de vos créations. Sans la Vie, vous ne pouvez pas arranger vos maisons de poupées miniatures, vous n’avez plus aucune raison d’être déprimés, accablés, inquiets, heureux ou malheureux dans vos petits jeux. Sans la Vie et les jouets qu’on trouve ici, vous seriez incapables d’émotion – le plus grand de tous les trésors, la plus grande de toutes les réalités.

Cette vie est une illusion, un jeu, une aventure pleine d’imagination dont le but est d’acquérir la réalité appelée « moi ». Plus vos expérimenterez et aimerez qui vous êtes, plus vous comprendrez la joie et le mystère du « moi ».

Vous n’êtes pas un homme ou une femme ; vous êtes Dieu, une entité sublime qui joue un jeu pour l’émotion qu’elle en tire. Et lorsque ce ciel vous aura comblé, vous vous accomplirez vous-même, chevaucherez le vent et serez en route vers un ciel plus grandiose encore. Tout simplement !


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En vous, maître, réside le pouvoir de créer des univers. En vous réside le pouvoir de réaliser n’importe lequel de vos rêves, puisque c’est à partir de rêves que votre réalité toute entière a été créée.

… Vos paroles (et vos croyances) ne doivent jamais laisser entendre que vous n’êtes pas déjà ce que vous voulez être ; car quoi que vous disiez, votre âme l’entendra comme un ordre qu’elle réalisera dans les jours qui suivent. Parlez et agissez comme si vous aviez atteint votre idéal maintenant, à cet instant. Aussi, l’instant suivant, lors d’un merveilleux « maintenant » dans votre avenir, vos désirs seront réalité. Si vous dites : « Pardonnez-moi », vous aurez toujours besoin d’être pardonné ; si vous dites « Je suis un pécheur », vous le serez toujours. Comprenez-vous ?

(…) réfléchissez aux choses que vous faites par habitude dans votre vie, non pas parce que vous souhaitez les faire mais parce que vous pensez que si vous ne les faites pas, on ne vous acceptera ou on ne vous aimera pas. Les religions, maître, ne sont pas les seul représentants des dogmes, des rituels, des standards etc. Songez à tous les mots qui sortent de votre bouche, pensez à ce que vous dites.


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La plupart des entités qui viennent à mes audiences sont sceptiques, bien sûr. Si elles le sont encore en repartant, c’est très bien aussi. L’important, c’est d’avoir parlé à leur âme et que tout ce qui a été dit soit dorénavant leur.

(…) Voyez-vous, la plupart des gens sont sceptiques au début parce qu’on leur a enseigné à se servir de leur intellect plutôt que de leur émotion pour reconnaître la vérité et la réalité. Pourtant l’émotion est leur plus grande intelligence.


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Pour devenir souverain, un maître doit d’abord reconnaître qu’il a créé sa vie comme il l’entendait. Il prend conscience qu’il a tout choisi, ce qui augmente son pouvoir et facilite son réveil. Vous tenir responsable de votre vie, reconnaître que vous avez tout créé dans votre royaume et que vous avez fait en sorte que tout arrive, vous libérera de la culpabilité, du blâme et de la haine. Cela vous permettra de posséder la sagesse du rêve. Cela ramènera en vous la paix et la joie.

Maintenant vous voulez des manifestations ? Vous voulez changer l’eau en vin, faire apparaître du pain dans votre main ou de l’or dans vos coffres ? Si vous faites partie d’un groupe, d’une secte ou d’un culte, vous cédez à d’autres ce pouvoir.

Vous ne deviendrez jamais souverain dans un groupe ! Vous le devenez individuellement. Un esprit ne devient illimité et formidable qu’une fois parfaitement en harmonie avec lui-même. (…)

Un maître ne demande jamais de réponse à un autre, parce qu’il sait qu’il s’éloignerait de la connaissance en le faisant. Un maître connaît son destin parce qu’il a la puissance d’un christ s’éveillant. Il n’a qu’à réfléchir et à désirer et tout ce qu’il veut savoir lui est révélé en un instant ; tout ce qu’il souhaite pour son avenir, il en est ainsi.

Personne dans le monde visible ou invisible ne vous est supérieur. Vous vous êtes imaginé que certains l’étaient, vous les avez adorés et vous en êtes fait serviteurs. Pas étonnant que vous ne puissiez faire de miracles ! Vous n’avez même plus la force de tenir les moustiques à distance ! Il en est ainsi parce que vous suivez l’enseignement des autres entités depuis des siècles. Et en suivant l’on apprend qu’a suivre. Vous excellez tous dans l’art de suivre mais vous ne savez pas mener. Et mener ne signifie pas réunir quelques petites gens pour les faire marcher. Cela signifie se mener soi-même, avoir sa propre vision.

Il est temps de vous suivre vous-même, de suivre le christ latent en vous. Pour reprendre votre pouvoir, ne demandez d’avis qu’à vous-même. Personne ne connaît mieux la réponse que votre dieu, parce que la question est la réponse. (…) Demandez à la Source en vous de vous éclairer, puis soyez tout simplement, et prenez votre temps. Au moment où vous vous y attendrez le moins, vous serez illuminé. Vous connaîtrez la réponse au-delà des mots ; elle existera maintenant en sagesse dans votre âme ; ce sera une autre perle à emporter dans votre demeure.

Un maître prend conscience, reconquiert et devient. Devient quoi ? Libre ! Pour y parvenir, il n’est pas nécessaire d’être quelque chose en particulier ; il faut être, c’est tout. C’est-à-dire posséder tout son pouvoir, en permettant. Pour devenir, il n’est pas nécessaire de faire quoi que ce soit, pas besoin de méditer, de psalmodier jusqu’à en avoir la gorge enrouée. Il suffit de vouloir être. L’âme se charge ensuite de tous les aspects nécessaires à la manifestation de ce désir. (…)

Il est un précepte que vous devez connaître : la non-vérité n’existe pas. Dans le Tout-en-Tout, le non-tout n’a pas de place. Tout est vrai parce que qu’une chose pensée est une chose ressentie. Et une chose ressentie par quelqu’un est une réalité de son royaume. Quelqu’un peut changer sa vérité n’importe quand, car en changeant d’idée il modifie ce qu’il ressent. Et s’il ressent autre chose, c’est qu’il a adopté une nouvelle vérité, une nouvelle réalité auxquelles il réagira en conséquence.

Tout le monde a raison parce que tout le monde est un dieu libre de créer sa propre vérité, donc sa propre réalité. La personne qui ne croit pas en dieu a raison. La personne qui vous hait a raison. Ce sont là des enseignements substantiels mais un maître les comprend.

Pour certains, la réalité est qu’il détiennent l’unique vérité : cela s’appelle un dogme. Saviez-vous qu’ils ont raison ? Leur dogme est une réalité pour eux, et il ne devient votre réalité que si vous l’acceptez. Si vous désirez devenir « Celui qui est », vous devez permettre les vérités des autres. Sinon, vous participez à leur polarité ; vous devenez un guerrier. Si vous les jugez et les persécutez à cause de leur vérité, vous ne connaîtrez jamais la vôtre puisque vous serez aveuglé et asservi par le jugement que vous posez sur eux. C’est aussi perdre votre pouvoir que de condamner les autres pour leurs croyances.

Que signifie « être une lumière » ? Cela veut dire vivre votre vérité, votre réalité. On ne verbalise pas la vérité, on la vit. Permettre aux autres d’exister et les aimer en toute liberté sont les vertus qui accompagnent le fait de vivre votre vérité. Quand vous aimez les autres au point de les laisser libres d’exprimer et de détenir leurs propres vérités, vous êtes une lumière pour ceux qui veulent connaître la vôtre. (…)

Je désire vous parler maintenant de « vérité spirituelles ». Plusieurs d’entre vous ici se disent des entités « spirituelles », n’est ce pas ? Saviez-vous que c’est une limitation ? Si vous vous qualifiez de « spirituel », vous venez de céder votre pouvoir à une autre illusion. Tout est spirituel ; il n’est pas une chose qui ne le soit pas !

Les entités spirituelles ont leurs propres dogmes. Mais si vous croyez au karma, vous fixez votre destin dans la pierre ; si vous croyez au péché, vous êtes certainement maudits ; si vous croyez que la réincarnation, la roue-de-la-vie, est l’utopique vie continuelle, vous avez un esprit limité : il y a tellement plus que cela au-delà de la roue, plus que vous ne pourrez jamais imaginer ! (…)

Certains ont une « multitude » de guides (…) Et plus vous avez de guides, plus vous vous croyez unique. Voilà un autre dogme, un dogme spirituel. Savez-vous qui sont vos guides ? Vous ! « A-a-a-h ! » (l’assistance rit.) Vous n’êtes pas obligés d’être d’accord. Vous pouvez vous accrocher à ces entités si vous le voulez. Mais un dieu souverain n’a pas besoin d’un guide, encore moins de 42 !

Votre meilleur guide est l’esprit habitant votre être. (…)

Souvent des entités voient leur propre esprit et croient que c’est une autre entité. Elles lui donnent même un nom mais ce n’est que la lumière de leur propre corps qui souvent se concentre et permet à l’œil d’en percevoir des reflets. (…)

Plusieurs d’entre vous ont déjà entendu une voix dans leur tête et en ont tout de suite déduit qu’il étaient médiums ou mystiques. Vous ne l’êtes pas. Pourquoi ne pas accepter le fait que cette voix est celle de votre propre connaissance ? Parce que c’est effectivement cela que vous entendez.

Les étoiles et les planètes ne gouvernent pas votre vie. Rien en dehors de vous ne le fait, à moins que vous ne le permettiez. C’est une hypocrisie de dire que vous êtes Divin et d’affirmer ensuite que l’univers a prédéterminé votre destin ! Savez-vous pourquoi l’astrologie fonctionne ? Parce que la foi des entités la fait marcher. Leurs pensées sont puissantes à ce point ! Et elles en attribuent tout le crédit aux étoiles.

Des entités vous disent ce que vous savez et vous leur donnez tout le crédit ! Voilà comment vous cédez votre pouvoir, à ceux-là ! aux étoiles ! aux cristaux ! aux maîtres ! Réveillez-vous ! Pas étonnant que les gourous pullulent dans votre pays ! (Secouant la tête.) Pas étonnant du tout !

Quand vous interrogez votre « moi », le dieu de votre être, il sait tout, il a les réponses. Demandez à un autre et vous en serez quitte pour des jeux stériles, des devinettes, de la spéculation.

Ce sont des dogmes spirituels, et c’est très bien d’y croire si c’est votre vérité. Mais les dogmes mentent au visage de la révélation divine qui est en vous. Aussi longtemps que vous croirez à un pouvoir extérieur à vous, vous ne deviendrez jamais Dieu. Jamais !

Vous comprenez maintenant pourquoi tant d’entités ne m’aiment pas : Je leur arrache leurs béquilles. (Il prend son verre, soupire