L’article publié évoque le fait que les tours jumelles se sont effondrées suite à une explosion : experts à l’appui. On y apprend notamment que le professeur Steven Jones a découvert des traces de thermite, matière utilisée dans l’armée, dans le métal figé et dans les prélèvements de poussière réalisés sur le lieu de l’effondrement des tours. Les experts du département américain de déminage ont noté une oxydation et une fusion inter-granulaire extrêmement rapide du métal.

Outre le fait qu’un média de masse aborde aussi ouvertement ce genre d’information, cet évènement a une signification toute particulière : Il faut savoir que RIA Novosti est une agence d’information et d’analyse d’État. Elle est officiellement sous la tutelle du ministère de la presse et de l’information de Russie depuis le 22 août 1991. On peut présumer que la publication de ce type d’information sensible a été rendu possible par l’État russe par incitation ou simple complaisance. Mais pourquoi maintenant ? Poutine essaye de contrecarrer les plans États-Uniens en laissant certaines informations en évidence. Car le temps n’est plus à la demi-mesure. La démission du gouvernement, le 12 septembre, offre un nouvelle espace de manoeuvre à Vladimir Poutine, qui pourrait bien s’avérer utile dans les semaines à venir.

Explications:

Une économie au bord du gouffre...

Sur abcnews, David Walker, patron de l’équivalent de la cour des comptes des USA, affirmait que les comptes de la nation sont désastreux et que le pays est aux bords du désastre économique. La majorité des économistes et analystes financiers s’accordent sur le fait que le bateau amérique est au bord du naufrage. Il s’agit d’une véritable course contre la montre pour sauver l’économie américaine. Face à la croissance très intense des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) ainsi que du Pakistan et des pays d’Afrique qui jouent d’ores et déjà un rôle important dans l’économie globalisée, Les indicatifs économiques américains sont au rouge et les perspectives sont pessimistes. La carte économique du monde est en train de se modifier durablement. Le président de la société de gestion Troika-Dialogue, Pavel Teploukhine, estime que le rôle des pays émergents dans l’économie mondiale consiste sans doute dans un avenir prévisible à "remplacer l’Amérique sur le plan de la consommation mondiale". Selon lui, la situation économique peut changer de façon radicale et très vite.

Le fait que les Etats-Unis vivent à crédit sur le reste du monde est un fait connu de tous. L’endettement américain est intenable sur le long terme. On estime que les Etats-Unis drainent vers leur économie 70 % de l’épargne mondiale ! La Chine est devenue le principal bailleur des Etats-Unis. Les officiels chinois d’ailleurs se targent de pouvoir exercer à tout moment un pouvoir de chantage. L’Amérique ne contrôle plus sa souveraineté économique. Il devient hasardeux d’acheter des bons du Trésor US.

La puissance du dollars repose essentiellement sur les transactions pétrolières libéllées en son nom. Les acheteurs étaient obligés jusqu’alors de négocier avec cette monnaie, mais la donne change. Les pays producteurs, à l’instar de l’Iran et du Vénezuela, utilisent de plus en plus d’autres monnaies dans leur transactions. En juillet dernier, l’Iran et le Japon ont rédéfinis leur accords pétroliers afin de remplacer le dollar par le yen. Le dollar n’en finit pas de tomber face à un euro qui atteint des records, tandis que le court du brut (le dollar est une monnaie basée sur le pétrole) est à son plus haut niveau jamais atteint, dépassant la barre des 80 dollars. L’accès direct au pétrole irakien libellée en dollars et non plus en euros comme l’avait décidé S.Hussein ne sera vraiment acquis que lorsque le pays sera stabilisé.

En parallèle, comme l’a énoncé Malakine, "la crise des subprimes porte sur le coeur du système financier global, à savoir la surconsommation américaine et son financement par le reste du monde. La solvabilité des consommateurs américains est remise en cause et rappelle fâcheusement la solvabilité critique de l’Etat américain lui-même".

Les marchés mondiaux réagissent avec défiance. Il s’ensuit une crise de confiance envers la première puissance mondiale. Une défiance au final à la fois financière, militaire et diplomatique. Un ensemble de données qui pourrait provoquer une réaction en chaine.

La Chine de son côté, affirme sans ombrage sa puissance financière et la FED perd le contrôle de ses taux d’intérêts, ne jouant plus son rôle de régulateur comme les banques centrales. Dépendante des flux financiers extérieurs, les Etats-Unis ont perdu leur souveraineté et confirme le déclin du dollar et la fin de la toute-puissance américaine.

Quel recours pour l’Amérique ? l’Iran et le Nucléaire

La guerre en préparation contre l’Iran n’a rien à voir avec le programme nucléaire iranien ou la lutte contre le terrorisme. Le gouvernement US cherche à controler la manne pétrolière iranienne en s’assurant que le dollars restera la monnaie d’échange.

Les grandes manoeuvres sont lancées. L’Amerique a trouvé un allié de choix en la France de Sarkosy qui ne cache plus son admiration pour le modèle américain (breifing journalier à l’Elysée sur le modèle de la maison blanche. réorganisation des RG et de la DST pour en faire un FBI à la française, réintégration progressive de la France dans l’OTAN, les exemples ne manquent pas...) La recente visite de Bernard Kouchner en Irak est là pour montrer à l’Amérique et au reste du monde, que la France souhaite s’aligner sur les stratégies US : "Nous sommes là" quitte à profiter de la situation après coup.

Sur l’Iran, Nicolas Sarkozy adopte par ses déclarations une ligne comparable à celle défendue par l’administration Bush depuis le déclenchement de la guerre en Irak en 2003. Le Président Français souhaite accroitre considérablement les sanctions envers l’Iran quitte à se passer comme les Etats-Unis l’envisage, du conseil de sécurité de l’ONU comme avant la guerre contre l’Irak pour contourner le blocage de la Chine et de la Russie. La France se retrouve juste de l’autre bord aujourd’hui...Le but avoué est de séduire les autres pays européens et de réussir à former un noyau, une coalition de pays susceptibles de prendre part aux manoeuvres.

L’emballement rhétorique de tout bord est monté d’un cran ces derniers temps où l’on parle de manière à peine voilée de bombardement ou d’attaques nucléaires. Le président américain déclarait recemment que le Moyen-Orient serait menacé d’un "''holocauste nucléaire''" si l’Iran se dote de la bombe atomique. Sarkosy déclare à propos des sanctions accrues souhaitées : "Cette démarche est la seule qui puisse nous permettre d’échapper à une alternative catastrophique : la bombe iranienne ou le bombardement de l’Iran"

Bernard Koushner y va de son couplet. "Il faut se préparer au pire", a déclaré Bernard Kouchner, au sujet de l’Iran, dimanche. Interrogé au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI pour savoir ce que cela signifiait, le chef de la diplomatie a répondu: "c'est la guerre" - ou comment préparer les esprits...

D’autre part, selon Fox News, "la décision récente des officiels allemands de ne pas apporter leur soutien pour de nouvelles sanctions contre l’Iran a conduit une large partie de l’administration à Washington à développer des scénarios pour une attaque contre le régime islamique".

Thomas McInerney, un général US à la retraite déclare que "depuis que l’Allemagne a retiré son soutien aux sanctions économiques, nous n’avons plus d’autre choix...Il nous ont contraint à l’option militaire." C’est d’ailleurs ce qui semble se confirmer.

Pendant ce temps, M. El Baradei chef de l’AEIA chargé du dossier nucléaire iranien déclare que des "pas en avant significatif et de bonne volonté" de la part de l’Iran sont enregistrés. Celui-ci bien que victime, selon certains diplomates et Fox News, d’attaques plus insidieuses ces dernières semaines (appels téléphoniques nocturnes de menace effectués au domicile, emails adressés aux membres du bureau de l’Agence, qui accusent de méfaits El Baradei ainsi que d’autres hauts responsables de l’institution) dénonce les "fous" qui veulent bombarder l’Iran. Il s’en est pris violemment, sans les nommer directement, aux néoconservateurs américains qui veulent déclencher une nouvelle guerre contre l’Iran.

Attaque nucléaire sur l’Iran

Cette option n’a rien d’ubuesque. Le fait est que l’Iran est bien plus complexe à attaquer que l’Irak et que le gros des troupes sont toujours enlisés en Irak, cette perspective est depuis longtemps envisagée et préparée.

Déjà en 2005, le bureau du vice-président Cheney se chargeait de planifier un scénario de risposte nucléaire contre l’Iran à la suite d’attentats majeurs contre les États-Unis, de type 11 septembre, révèle The American Conservative (hebdomadaire de Patrick Buchanan) dans son édition du 1er août 2005.

La conception de cette guerre nucléaire a été confiée au général Ralph E. Eberhart. Ce dernier s’était illustré le 11 septembre 2001 en échouant à intercepter les "avions détournés" et en avait été récompensé en étant promu commandant en chef du Commandement du Nord (NorthCom). Nous voilà donc prévenus : des attentats de grande envergure sont possibles aux États-Unis et, avant même qu’ils aient eu lieu, on en connaît les coupables. Ce seront les Iraniens. Le Pentagone pourra bombarder ses populations et confisquer ses puits de pétrole.

Le document officiel « ''Doctrine for Joint Nuclear Operations'' », Doctrine des opérations nucléaires interarmes, de mars 2005, prévoit que les Etats-Unis pourront dorénavant avoir recours à des frappes nucléaires préventives. Le Sénat américain a affecté recemment 125 millions de dollars au programme "''Prompt Global Strike''" qui devrait permettre aux Etats-Unis de frapper n’importe quel point du globe en l’espace d’une heure.

Robert Baer, un ancien agent moyen-orient de la CIA a déclaré que les Etats-Unis étaient prêt à bombarder l’Iran au cours des 6 prochains mois à compter de maintenant. Des propos rejoints par ceux de Ken Silverstein lui-même ancien agent de la maison. Selon un expert de la sécurité nationale, un plan d’attaques aériennes massives contre 1200 cibles iraniennes a été finalisé par le Pentagone. Celui-ci inclue la possibilité d’utiliser des mini-nukes. Le plan se basera sur une stratégie de guerre éclaire de 3 jours.

Dans le New Yorker le journaliste Seymour Hersh, vétéran du journalisme d’investigation aux Etats-Unis, qui cite principalement des responsables anciens et actuels non identifiés, écrit que le président George Bush considère son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad, comme un "Adolf Hitler potentiel" et que pour lui, un "changement de régime en Iran" est l’objectif final.

"La Maison blanche croit que le seul moyen de régler le problème est de changer la structure du pouvoir en Iran, et cela signifie la guerre", a déclaré Hersh.

L’article de Hersh affirme que le gouvernement américain a intensifié ses activités clandestines en Iran et a lancé une série de discussions concernant ses plans avec "quelques éminents sénateurs et membres du Congrès".

Un ancien haut responsable de la Défense a, toujours selon le journaliste, déclaré que les militaires croyaient que des bombardements soutenus contre l’Iran humilieraient les dirigeants de ce pays et inciteraient la population à les renverser. Ce haut responsable s’est déclaré choqué par semblable stratégie. L’article rapporte aussi que les militaires américains envisagent sérieusement d’utiliser une arme nucléaire tactique "perceuse de bunker" pour détruire la principale usine iranienne de centrifugeuses, à Natanz. Selon le conseiller du Pentagone cité par Hersh, des officiers supérieurs et de hauts responsables envisagent de démissionner en raison de ce projet.

Enfin, l’administration américaine subit des pressions de la part d’Israël qui a averti l’administration Bush que l’Iran serait plus proche de se doter de l’arme nucléaire que le pense Washington et que le moment de prendre une décision sur une attaque approche rapidement.

Entre temps beaucoup d’experts estiment que le récent survol de la Syrie et l’attaque aérienne par Israel était un entrainement pour une attaque sur l’iran. Ankara demande des explications sur l’incursion aérienne qui a pu retrouvé des reservoirs de carburant d’avions de chasse près de sa frontière avec la Syrie.

False Flag sur le sol US

Paul Craig Roberts, L’ancien secrétaire d’état au Trésor de Reagan redoute une dérive autoritaire de l’administration Bush qui planifierait une opération contre l’Iran. Avec l’échéance des élections se rapprochant, Roberts pense que Bush et Cheney vont se lancer dans une fuite en avant pour tenter de provoquer un réflexe patriotique qui rassemblerait autour d’eux l’opinion américaine.

Il a expliqué que George W. Bush avait élaboré les bases juridiques permettant d’instaurer l’état d’urgence et que d’ici un an, les Etats-Unis pourraient devenir un Etat policier dictatorial, en guerre contre l’Iran. Il rejoint sur ce point Ron Paul, candidat républicain à la présidence, le député reprend à son tour l’hypothèse de l’instauration d’une loi martiale, mais cette fois, ce n’est plus pour maintenir les républicains au pouvoir, c’est pour prévenir les désordres qu’engendreraient "une baisse économique et une ruée sur les banques"

Il a déclaré que dans une telle situation, les militaires américains pourraient constituer l’unique force d’opposition. Il a mis en garde contre l’administration Bush qui selon lui prépare quelque chose, afin d’effrayer le pays et réunir la population autour des républicains, qui dans le cas contraire pourraient perdre totalement le pouvoir lors des élections l’année prochaine. "Des membres de l’administration Bush et d’éminents propagandistes républicains préparent un nouvel événement dans la lignée du 11 septembre 2001 ou bien une série d’événements de ce type", a-t-il averti.

En ça il rejoint directement les propos Zbigniew Brzezinski. Il a été auditionné le 1er février 2007 par la Commission des Affaires étrangères du Sénat, l’ancien conseiller national de sécurité a lu une déclaration dont il avait soigneusement pesé les termes. Il a indiqué : "Un scénario possible pour un affrontement militaire avec l’Iran implique que l’échec irakien atteigne les limites américaines ; suivi par des accusations américaines rendant l’Iran responsable de cet échec ; puis, par quelques provocations en Irak ou un acte terroriste sur le sol américain dont l’Iran serait rendu responsable. Ceci pourrait culminer avec une action militaire américaine "défensive" contre l’Iran qui plongerait une Amérique isolée dans un profond bourbier englobant l’Iran, l’Irak, l’Afghanistan et le Pakistan"

Chertoff, le secrétaire à la sécurité nationale, déclarait récemment que les Etats-Unis se préparait à une attaque terroriste nucléaire.

Le directeur de la CIA sous l’impulsion du CFR à adresser un message public (fait rare) en tenue militaire, avertissant "''qu’Al-Qaida planifiait une attque de très grande envergure sur le territoire US''". Pendant ce temps, on nous fait bien comprendre que la surveillance des terroristes potentiels aux Etats-Unis demeure lacunaire et que donc tout peut arriver.

Un groupe d’anciens responsables du gouvernement avec des candidats au Congrès, des auteurs et des activistes ont publié une alerte urgente selon laquelle une faction du gouvernement alliée à Dick Cheney projette de mettre en scène un événement ou une provocation terroriste en prétexte d’un lancement d’attaques militaires contre l’Iran et à la mise en application de pouvoirs d’urgence aux USA. ​​​​L’ancienne député Cynthia McKinney, avec l’ancien diplomate et colonel de réserve de l’armée Ann Wright ont apposé leur signature sur une lettre publique avertissant que d’énormes indications braquent un événement prochain.​​​​ Les actuels candidats députés Cindy Sheehan et Craig Hill sont aussi parmi les signataires à la lettre.

On y retrouve également l’information sur un mystérieux spéculateur qui "a risqué des milliards de dollars" en spéculant sur le fait que le marché s’effondrera par un tiers avant le 21 septembre.

On y lit également que "L’assemblée du conseil supérieur de la Réserve Fédérale aura lieu le 31 août au "COG" de Jackson Hole dans le Wyoming. COG veut dire "Continuité du Gouvernement". C’est une installation militaire souterraine de super-haute-sécurité, conçue comme un sanctuaire pour le gouvernement dans le cas où les USA seraient frappés par des armes nucléaires ou subiraient un autre désastre catastrophique. Pourquoi le conseil supérieur de la Banque Fédérale déciderait-il de se réunir dans un pareil endroit s’ils savaient pas qu’un truc énorme allait arriver aux États-Unis le mois prochain ? Cette information sur les histoires ci-dessous est pour nous le signe indubitable que quelque chose de terrible va arriver et les grands manitous le savent déjà. .... "

L’episode de l"erreur nucléaire" liée aux B-52 qui ont survolés le sol Etats-Uniens avec des bombes nucléaires sur leur ailes, nous laisse stoïque. En effet dans le cas d’un demantèlement ou d’un transport d’ogives, celles-ci en vertu des règles de sécurité nucléaires sont disposés en soute. Comment ces ogives ont pu atterir là alors qu’il faut les codes d’authentification présidentiels pour les enlever de leur coffrets d’entreposage ? La base Barksdale sur laquelle se sont posés les B-52 est le point de départ de toute opération destinée au Moyen-Orient, selon une source de l’armée.

Entre temps pour palier à cette "erreur", l’ordre est donné à tous les avions de chasse et tous les avions bombardiers de la force aérienne qui sont basés aux USA de "rester au sol", y compris les avions de Langley. Le 14 septembre, le continent des Etats-Unis était zéro défense ce jour là. Seulement les Bombardiers transportent des têtes nucléaires. Alors pourquoi des pilotes de chasse ont aussi reçu l’ordre de rester au sol ?

Leur dernier atout...

Utiliser le dernier atout qu’il possède dans leur jeu : la puissance militaire, mais cette fois, sans rechercher une quelconque légitimité internationale. Juste prouver à la face du monde que les plus forts restent les Etats-Unis et sur-compenser le krach économique qui s’annonce.

Nous sommes prévenus.

sources:

voir aussi : La guerre en Irak est largement une question de pétrole - Alan Greenspan

par veda