Le « tracking » fait recette ces derniers temps. On trace dorénavant les élèves pour s’assurer qu’ils ne sèchent pas les cours, les SDF afin de « conduire les citoyens loin des périls jumeaux de la pauvreté et du crime« . Les agents de sites sensibles, les employées de banques et les militaires se voient forcer la main. Les malades, le personnel d’hôpitaux sont priés de porter la puce. Chômeurs et toxicomanes pourraient être des cibles de choix aussi.

On crée des dossiers électroniques qui vous suivent de la naissance à la mort quand on n’envisage pas une loi pour implanter l’ensemble de ses concitoyens. L’actualité en France et dans beaucoup de pays est marquée par les efforts mis en place pour généraliser les nouvelles cartes électroniques RFID.

Les exemples sont multiples et d’autres viennent s’ajouter chaque jour à la longue liste des domaines déjà défrichés par cette technologie. La puce RFID se retrouve dans plus d’une trentaine de pays alors qu’il y a à peine deux ou trois ans, le nombre de pays associés se comptaient sur les doigts de la main.

C’est vrai que la plupart du temps, ça n’est pas une obligation. La mesure se veut pratique, essentielle et bientôt incontournable comme les cartes à puce et les vaccins. La technologie RFID cherche à gagner les coeurs avant tout pour se démocratiser avec l’assentiment de ses futurs administrés. Dans la pratique, la technologie s’immisce d’abord dans des secteurs clés tels ceux du médical, de l’armée, etc…

Tout ceci rentre peu à peu dans les moeurs et peu de gens trouvent quelque chose à redire. Les grands medias généralistes comme tf1, le Monde font soit l’impasse sur cette actualité galopante, évitant tout débat social auprès du grand public ou alors en effleurent les faits.

Dernier exemple en date: iSecureTrac, un leader dans la surveillance électronique, fournit des solutions GPS et radiofréquences pour traquer les délinquants 24H/24, 7J/7 partout dans le monde.

Depuis le mois dernier, la société a reçu l’aval du Tennessee Board of Probation and Parole (BOPP), pour mettre en place le plus grand système GPS à ce jour pour traquer les délinquants sexuels aux états-unis et peut-être dans le monde entier. Verichip de son côté, maintient ses alliances avec ORBCOMM notamment : c’est une association puce-satellite (basse orbite) qui permet de pister l’être humain. Cette dernière avait notamment racheté eXi Wireless telecommunication System leur permettant d’améliorer le champ d’application de la puce notamment en matière de GPS.

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Veda