Pour l’évolution d’un être humain, le plus important, ce ne sont pas les conditions, les événements auxquels il aura à faire face durant son existence, mais ce qu’il est, lui, ses qualités morales, son caractère.

S’il possède un bon raisonnement, un cœur généreux, s’il sait se dominer, quoi qu’il lui arrive, succès ou échecs, bonheurs ou malheurs, il en tirera quelque chose de bon.
Prenons l’exemple d’une personne qui hérite tout à coup d’une grande fortune ou qui fait un mariage brillant.

Tout le monde s’exclame : « Oh ! quel bonheur, quelle chance ! » Seuls les sages, avant de se prononcer, commencent par étudier la mentalité de cette personne. Si elle est capricieuse, faible, égoïste, ils la plaignent, parce qu’avec un tempérament pareil, plus elle se sera élevée, plus sa chute sera terrible.

Tandis qu’une personne qui perd sa santé, sa fortune ou sa bonne réputation, tout le monde la plaint, mais un sage peut dire : « Elle est forte, elle a un haut idéal, un grand amour : elle sera capable de transformer ces pertes en richesses spirituelles. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov