Message de St Germain reçu par Agnès Bos-Masseron

Nous le disons encore et toujours, la base reste la plénitude. Puisse l’humanité comprendre et se souvenir éternellement que la plénitude est indépendante de toute circonstance, de tout lieu. La fraternité a sa demeure et son temple au cœur du cœur. Retrouver par dévotion cette assise dans sa propre divinité. Concrètement cela signifie de par le souffle, intensifier la verticalité de l’énergie et servir en lui offrant la totalité de l’attention, la beauté de sa propre essence, par dévotion, reconnaissant que servir sa propre beauté est le plus beau don de dévotion, le plus beau présent offert au divin, à l’humain, à la création, à la terre.
Sortir des voies puériles qui font que l’humanité croit avoir besoin de quelque circonstance ou de quelque condition pour goûter à la plénitude. Sortir de l’addiction à goûter pour être plénitude, simplement par la puissance de l’attention offerte à la plénitude qui permet de ne s’arrêter nulle part, de traverser tous les ressentis, qu’ils soient plaisants ou déplaisants, de traverser les circonstances, de retrouver l’assise dans cette flamme qui est ce que Je Suis, le cœur d’infini et de ne rencontrer l’autre que depuis le cœur de cette flamme.
Alors, quel que soit le choix de l’autre de s’arrêter peut-être dans quelque circonstance, dans quelque conditionnement ou dans quelque limite, Je Suis la flamme d’amour qui vient rencontrer la flamme d’amour de l’autre.
Car vous le savez, chaque être ne voit que ce qu’il ou elle est. Au lieu de blâmer des circonstances ou d’attendre des changements, comprendre que la création est ma création, et n’est que la projection de ma propre attention. Offrir ainsi par dévotion la totalité de l’attention à la plénitude de l’amour que Je Suis. Ainsi la porte est ouverte, la fraternité réunie. Quelles que soient les conditions, quelles que soient les circonstances, ainsi le corps peut retrouver sa nature de flamme, la flamme de l’amour.
Car la matière, vous le savez, est la flamme éternelle. Ne pas attendre. Ne pas tergiverser. Ramener, rassembler l’énergie. Se nourrir, se nourrir, se nourrir et être ce rayonnement qui naturellement nourrit.
Se souvenir, chaque être qui voit quelque aspérité quelque part, dans quelque comportement, quelque circonstance ou même quelque dire, ne voit que ses propres aspérités. L’on ne voit que ce que l’on est. L’autre n’est pas.
Offrir l’addiction au ressenti pour être cette fluidité, cette liberté qui laissera libre la plénitude et en sous-produit le ressenti de plénitude. Ne s’arrêter à aucun ressenti de plénitude, traverser. Ne s’arrêter à aucun ressenti de manque de plénitude, traverser. Oser être la flamme éternelle et l’imprimer à la surface de la terre à travers chaque pas, à travers son incarnation. Se nourrir, se nourrir, se nourrir, ouvrir la porte.
La porte est ouverte, la fraternité réunie. Il n’est ni lieu ni espace. Il n’est ni temps, il n’est que l’éternité et l’infini de cette flamme éternelle qui s’offre éternellement à son propre au-delà, le Vénérable. Peu importe que l’on mette un visage sur le nom du Vénérable ou qu’on le garde au-delà des visages et au-delà des noms. Au-delà de tout concept est cet éternel au-delà qu’est le Vénérable. Se reconnaître en lui et le reconnaître comme l’au-delà de l’Être. Tout lui offrir et s’offrir pleinement. A travers cette offrande, la fraternité reste unie.
Nous vous remercions.

Publié par Satyam (Profil & Articles associés)