Sous un de ses aspects, Dieu a le visage de la Mère nature qui pose pour ses enfants des limites à ne pas dépasser. S’ils les dépassent, on dit qu’Il les punit ; mais non, c’est eux qui sont sortis de l’enceinte où ils étaient à l’abri, protégés, et en sortant ils se sont mis dans de mauvaises situations.
Les humains doivent cesser de raisonner comme si les actes qu’ils commettent étaient extérieurs à eux, et comme si, une fois commis, ils pouvaient s’en détacher.

Non, qu’ils fassent le bien ou le mal, même s’ils échappent à la justice humaine, leurs fautes laissent des traces en eux, et ces traces sont indélébiles.

Alors, s’ils veulent sentir la bienveillance et l’amour divins, ils n’ont qu’une chose à faire : ne pas commettre de fautes, et s’ils en commettent, ils doivent en prendre conscience et s’efforcer de les réparer.

Omraam Mikhaël Aïvanhov