Sous un de ses aspects, Dieu a le visage de la Mère nature qui pose pour ses enfants des limites à ne pas dépasser. S’ils les dépassent, on dit qu’Il les punit ; mais non, c’est eux qui sont sortis de l’enceinte où ils étaient à l’abri, protégés, et en sortant ils se sont mis dans de mauvaises situations.
Les humains doivent cesser de raisonner comme si les actes qu’ils commettent étaient extérieurs à eux, et comme si, une fois commis, ils pouvaient s’en détacher.
Non, qu’ils fassent le bien ou le mal, même s’ils échappent à la justice humaine, leurs fautes laissent des traces en eux, et ces traces sont indélébiles.
Alors, s’ils veulent sentir la bienveillance et l’amour divins, ils n’ont qu’une chose à faire : ne pas commettre de fautes, et s’ils en commettent, ils doivent en prendre conscience et s’efforcer de les réparer.
Pour les actes conscients, c’est facile à comprendre.
Mais il y a des actes que l’on commet inconsciemment, des comportements conditionnés. On peut même agir mal en croyant bien faire !
Alors, quand le retour de bâton arrive, on ne comprend pas. Ca semble tomber du ciel comme une fatalité. On ne fait pas la relation. Sauf si, en se concentrant beaucoup, on finit par prendre conscience de ses erreurs et de la fausse image que l’on avait de soi et du monde.
D’accord avec Aïvanov : prendre conscience, réparer, éviter de rechuter et rester dans la protection divine.