Démocratie : l’oppression du peuple par le peuple pour le peuple.
[Oscar Wilde]Le blog « Borsalino Actualités » n’a pas l’habitude de laisser ses lecteurs sans nouvelles de l’actualité qui lui paraît ESSENTIELLE !
Nos journaux télévisés deviennent de moins en moins informatifs et nous passons plus de temps à nous développer un sujet comme les intempéries que nous avons pu vivre au moi s de décembre dernier que de la « pur » actualité.
L’Égypte vi un grand moment et malheureusement l’ambiance chaleureuse qui régnait sur la place Tahrir depuis une semaine a disparue.
Le ton a changé et la place Tahrir a plongé dans la violence hier.
Des affrontements ont eu lieu entre les anti-Moubarak et les « pros » Moubarak.
Et oui, ils existent encore des personnes qui soutiennent ce régime et cet homme !
Il faut en parler car même si la majorité des Égyptiens souhaitent le départ de Moubarak, certains le soutiennent.
Le régime actuel doit les privilégier …
La violence est au rendez vous et nous comptabilisons à l’heure ou je vous écrit 8 morts au cours des 24 dernières heures dans le centre du Caire.
Rien qu’aujourd’hui (ce matin) le bilan est de 5 morts.
Ce chiffre s’ajoute au 300 autres qui sont tombés au cours de la dernière semaine.
Du côté de l’armée, c’est délicat car elle reste sur sa position :
« elle ne veut pas se retourner contre les manifestants mais elle ne veut pas non plus défier le président »
Voilà une armée RESPECTABLE.
Elle ne veut pas tuer la population innocente mais elle reste fidèle à son président !
Elle n’envenime pas la situation et et elle ne participe pas au renversement du pouvoir !!!
Mais des manifestants ne comprennent pas pourquoi l’armée ne fait rien. Une manifestante précise que :
« L’armée pourrait arrêter le bain de sang, pourquoi n’agit-elle pas? »
« Pourquoi Moubarak est-il encore là?
Nous perdons des gens chaque jour. Mais nous ne quitterons pas cette place. »
La situation est délicate…
L’opposition représenté par les frères musulmans précise :
« Nous demandons que ce régime soit renversé et réclamons la formation d’un gouvernement d’union nationale ouvert à tous les partis »
Les « pros » Moubarak équipés de bâtons et de couteaux sont évacué du pont du 6 octobre par l’armée.
Les leaders des différents pays demandent que la transition se fasse dés aujourd’hui…
Lorsque j’entends ceci de chez moi, je suis écœuré….
Comment des chefs d’états peuvent ils avoir une telle langue de bois ???
Pourquoi n’ont ils jamais soulignés au monde entier que certains chefs d’états ne respectent pas la liberté de leur peuple ?
La réponse est simple : les relations diplomatiques entre certains pays auraient pu être coupées et les intérêts économiques également…
Aujourd’hui, ce sont les mêmes chefs d’états qui demandent un changement de régime et qui serraient la main de Moubarak il y a peu…
A qui peut on faire confiance aujourd’hui ?
Le chef d’état avec qui vous faites affaire aujourd’hui peut demander votre renversement demain…
Ce régime n’est pas forcément le bon finalement…
Je ne vous conseille pas de visiter ce pays actuellement ou bien alors faites en sorte de le visiter au même moment que notre ministre d’état Michelle Alliot Marie.
ses relations envers l’Égypte et la Tunisie me paraissent amicales…
Je souhaiterais faire un aparté sur la situation que connaissent les australiens.
Le cyclone Yasi, l’un des plus puissants depuis un siècle, classé en catégorie maximale, a frappé jeudi la côte nord est de l’Australie.
les autorités sont en alerte car ils craignaient affronter la « pire » tempête du pays de son histoire.
L’est a été dévasté…les rafales dépassent les 290 km/h.
Deux personne seraient disparus…
Les toitures sont arrachés, les arbres déracinés…les routes inondées.
Nous ne connaissons pas ces genres de catastrophes en France et je n’imagine pas comment nous serions si nous vivions une telle catastrophe.
La France est paralysée lorsque la neige survient en plein mois de décembre alors comment les médias, notre gouvernement et la population réagiraient ?
C’est en regardant autour de nous, en s’informant, en comprenant que nous pouvons conclure que nous sommes « privilégiés »…
Vivons simplement et cessons d’en vouloir plus…contentons nous de ce que nous avons…
Trois points de vue sur les événements qui secouent le monde arabe
MEMRI Middle East Media Research Institute
mercredi 2 février 2011
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Les médias des différents pays du Moyen-Orient ont adopté des positions divergentes face aux événements dernièrement intervenus dans le monde arabe, notamment la destitution du dirigeant tunisien Ben Ali, le soulèvement populaire en Egypte, en Jordanie et au Yémen, et la fin du gouvernement Hariri au Liban.
Les journalistes saoudiens ont tenu l´Iran pour responsable des événements. Or la presse iranienne a endossé la responsabilité des événements, présentés par elle comme une victoire du camp de la résistance, dirigé par l´Iran, contre l´Occident, et prédit que d´autres régimes arabes pro-occidentaux allaient connaître le même sort que l´ancien régime tunisien.
Abdel Bari Atwan, directeur du quotidien londonien Al-Qods Al-Arabi, qui a manifesté à maintes reprises son hostilité pour l´Occident et son soutien à Oussama Ben Laden et Saddam Hussein, a estimé que les Etats-Unis et Israël étaient les premiers concernés par les événements, vu que ces derniers auraient le plus à souffrir de l´effondrement des régimes arabes pro-occidentaux.
Ci-dessous des extraits d´articles présentant ces trois points de vue :
La position iranienne
Le quotidien iranien Kayhan, proche du Guide suprême iranien Ali Khamenei, rapporte que les événements intervenus au Moyen-Orient représentent à la fois une « guerre douce » entre la résistance, dirigée par l´Iran, et le régime de l´arrogance (l´Occident), dirigé par les Etats-Unis, ajoutant que le front de la résistance a gagné au Liban, en Irak, en Afghanistan, en Egypte et au Soudan, de même que l´Iran a remporté les pourparlers nucléaires à Istanbul. Le journal appelle à se débarrasser des forces vaincues, alliées de l´Occident. (1)
L´hebdomadaire Sobh-e Sadeq, proche du corps des Gardiens de la Révolution, rapporte que la crise libanaise a des répercussions régionales extrêmement néfastes pour les Etats-Unis. Il estime que l´initiative syro-saoudienne a échoué parce que les mesures saoudiennes, réclamées par les Etats-Unis, avaient pour seul et unique but de gagner du temps jusqu´à la publication de l´acte d´accusation du TSL.
Selon le journal, le changement de position du leader druze libanais Walid Joumblatt, qui a rejoint le camp de la Syrie et du Hezbollah, a représenté un tournant, rendant superflue la présence d´Hariri au sein du pouvoir. Le journal fait l´éloge des mesures avisées du Hezbollah qui, contrairement aux sombres prédictions d´Israël, de l´Arabie saoudite et des Etats-Unis, ainsi que de certaines personnalités libanaises telles Samir Geagea, n´a pas eu recours à la violence et a campé sur des positions patriotiques aux niveaux politique, médiatique et sécuritaire. Sobh-e Sadeq estime que suite au soulèvement tunisien, les régimes arabes pro-américains seront voués à s´effondrer un à un, comme un jeu de dominos. (2)
La position saoudienne
Abdel Rahman Al-Rashed, directeur général de la télévision Al-Arabiya, autrefois directeur du quotidien Al-Sharq Al-Awsat (saoudien édité à Londres), laisse entendre que l´Iran a provoqué des émeutes dans les pays qui lui sont opposés : « Il y a deux ans, Téhéran était secouée par des manifestants qui protestaient contre la fraude électorale [élections présidentielles de juin 2009], considérant comme illégitime le maintien d´Ahmadinejad au pouvoir.
Aujourd´hui, la terre tremble en Tunisie, à Ramallah, à Beyrouth, en Egypte et en Jordanie, alors que d´autres pays se préparent au conflit. D´un point de vue politique, la carte [du monde arabe] est divisée en deux, avec d´un côté le [camp] iranien, et de l´autre le [camp] anti-iranien.
Tous les soulèvements dernièrement intervenus ont eu lieu sur la partie anti-iranienne [de la carte]. La Tunisie de Ben Ali est tombée. Le gouvernement de Saad Hariri a été renversé par le leader du Hezbollah. Le gouvernement [de l´Autorité palestinienne] de Mahmoud Abbas a subi une violente campagne de diffamation, tandis que la place de la libération au Caire a été inondée par les [manifestants mobilisés sur] facebook et twitter. (3) Ayant une série d´exigences, ces derniers voulaient renverser le régime égyptien, ainsi que son gouvernement et son parlement. En Jordanie, la décision gouvernementale d´annuler la hausse des prix [prévue] n´a pas arrêté les manifestants, qui sont arrivés avec une longue liste d´exigences, concernant aussi bien leurs moyens de subsistance que la rupture des liens avec les Etats-Unis… » (4)
Evoquant la nomination de Najib Mikati, candidat de l´opposition libanaise, chargé de former un nouveau gouvernement libanais, le chroniqueur saoudien libéral Abdallah bin Bjad Al-Otaibi écrit que c´est la décision du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui fait office de représentant officiel du Guide suprême iranien Ali Khamenei au Liban [5]. Une position similaire a été exprimée le 27 janvier par un commentateur politique du quotidien saoudien Al-Jazirah.
La position d´Al-Qods Al-Arabi
Le directeur du quotidien Al-Qods Al-Arabi, Abdel Bari Atwan, connu pour ses critiques des régimes arabes modérés, a souligné que ces manifestations politiques et économiques intervenaient dans des pays ayant des liens avec les Etats-Unis, tels que l´Egypte, la Jordanie et le Yémen, estimant que Moubarak, à l´instar de Ben Ali, allait devoir finir ses jours en exil. Il considère que ces bouleversements sont très préoccupants pour Israël et l´Amérique :
« Il ne fait aucun doute que les deux pays les plus préoccupés par la situation au Moyen-Orient (…) sont les Etats-Unis et Israël. Le feu des protestations commence à lécher les bords des régimes arabes modérés, l´un après l´autre, de façon menaçante pour ces dictatures, connues pour s´aligner sur la politique étrangère américaine (…)
Ces pays font face à un changement profond susceptibles de renverser les régimes en place (…) L´Egypte, le Yémen, le Liban : chacun de ses pays a son importance unique et chacun répond à un besoin stratégique des Etats-Unis : l´Egypte (…) assure la sécurité d´Israël et dirige les plans arabes de normalisation [avec Israël], tout en combattant toutes les formes d´extrémisme politique et islamique opposées au [régime]. Le Yémen est considéré comme la pierre angulaire de la guerre américaine contre Al-Qaïda et comme faisant tampon entre [cette organisation] et les dépositaires du pétrole.
Quant au Liban, il est considéré comme le fer de lance du camp de la résistance ainsi que des aspirations géopolitiques et militaires de l´Iran. Il convient de noter que c´est dans les pays pro-américains que les manifestants donnent le plus de voix, demandant à ce que leurs régimes soient destitués à l´instar du régime dictatorial tunisien (…)
Les Etats-Unis accepteront sans doute leur sort, en décidant de tolérer les changements qui se préparent dans la région, mais Israël aura du mal à ne pas paniquer, vu que la stabilité, le bien-être et l´arrogance dont elle a profité ces trente dernières années sont désormais entre les mains des manifestants égyptiens. On peut dire que c´est la fin des années fastes [pour Israël] et le début des vaches maigres, car il est entouré [de dangers] : une Intifada « démocratique » riche de 40 000 missiles et doublée d´une direction en quête de martyre [le Hezbollah], une révolution populaire dont les origines remontent à 7000 ans en arrière, une Autorité palestinienne qui n´a plus d´autorité et un gouvernement jordanien à deux doigts de s´effondrer, si ce n´est pas déjà fait (…)
In ne reste qu´une solution pour Moubarak : remettre calmement les rennes du pouvoir à l´armée, à l´instar de Farouq [dernier roi d´Egypte] (…) L´Arabie saoudite ne lui fermera jamais la porte au nez et ne le remettra jamais entre les mains du futur gouvernement égyptien, car elle ne respecte pas le droit [international]. En outre, Moubarak n´a plus longtemps à vivre, et je lui souhaite sincèrement de longs jours dans la terre d´exil de son choix (…) Je lui conseille l´Arabie saoudite, parce qu´il y fait meilleur qu´en Grande Bretagne et qu´on lui accordera une résidence estivale identique à sa demeure de Sharm Al-Sheikh, où il passe ses étés (…). » (6)
desinfos.com
Depuis Septembre 2000, DES INFOS.com est libre d’accès et gratuit pour vous donner une véritable information sur Israël
Ils l’ont fait:
Europe Israël fait annuler la conférence débat de Stéphane HESSEL à l’Ecole Normale Supérieure !
janvier 13th, 2011 Europe-Israel.org
Quand nous avons appris par un ami chercheur à l’INSERM que l’Ecole Normale Supérieure, rue d’Ulm à Paris, allait accueillir une conférence débat de Stéphane HESSEL et le collectif BDS, avec la participation de Leila Shahid, prétendument ambassadrice de la Palestine, Michel Warschawski, et Benoist Hurel, Secrétaire général adjoint du Syndicat de la Magistrature, nous avons décidé de réagir.
Le 12 janvier au matin Europe Israël a lancé une action massive afin d’une part que le maximum de personnes se mobilisent pour écrire à Mme Monique Canto-Sperber, Directrice de l’Ecole Normale Supérieure, ainsi qu’au Ministère de l’Education Nationale et d’autre part appeler à un grand rassemblement avec distribution de nos tracts sur Gaza et sur l’illégalité du boycott d’Israël.
Dans le même temps, tous les sites amis ont relayé notre action ainsi que tous les groupes sur les principaux réseaux sociaux (sur Facebook notamment c’est plus de 25 000 personnes qui ont reçu notre email).
Des centaines de sympathisants d’Europe Israël ont aussitôt écrit tant à la Direction de l’ENS qu’au Ministère de l’Education Nationale.
Europe Israël n’a cessé d’écrire partout tant dans les divers Ministères qu’auprès des personnes susceptibles de faire pression pour faire annuler cette conférence.
Nous avons également envoyé un communiqué de presse à plus de 200 journalistes.
En fin d’après midi, nous apprenions que Madame Canto-Sperber avait très sagement décidé d’annuler cette conférence débat de cet individu sulfureux qu’est Stéphane Hessel. Nous ne pouvons que lui rendre hommage d’avoir compris combien était choquant qu’une école de la République aussi prestigieuse accueille un meeting de propagande anti-israélien.
Europe Israël remercie tous les adhérents et sympathisants qui n’ont pas hésités à s’investir très rapidement.
Nous remercions également tous les sites amis qui ont relayés immédiatement notre action tel que Aschkel.info, Lessakele, Drzz.info, UPJF, Desinfos.com, France-Israël, etc…
Nous remercions enfin tous nos amis des réseaux sociaux qui nous massivement suivis.
Au nom de toute l’équipe d’Europe Israël, qui s’est mobilisée sans répit pour faire interdire cette mascarade de débat, nous vous remercions tous, chers adhérents et sympathisants, de votre mobilisation et de votre soutien ainsi que de vos très nombreux témoignages de sympathie.
Notre succès est le vôtre !
Grâce à vous, tous ensembles, nous avons obtenu que l’ENS interdise ce meeting anti-israélien dans ses locaux. Encore une fois, Europe Israël a prouvé qu’une mobilisation rapide et ciblée permet d’obtenir des résultats.
Comptez sur nous pour réagir à chaque fois que les circonstances l’exigeront.
Jean-Marc MOSKOWICZ
Président d’Europe Israël
Notre lettre à Madame Canto-Sperber
europe-israel.org