Posté le 18 février 2011 par Laurent DUREAU

Plus nous avancerons dans le temps et plus nous allons avoir à faire à des personnes qui vont péter les plombs tant les Nouvelles Énergies se font oppressantes pour leur système de réalité.

Chacun va y jouer de sa partition en commençant par des comportements peu sociables. On pourra même dire que la politesse à l’ancienne leur sera presque inconnue tant ils souffrent sans le dire.
Ainsi, devant l’oppression que subit leur personnalité face à ces énergies implacables, le mental-égo s’en donnera à cœur joie pour se défouler, d’abord en privé puis ensuite en public ou inversement.
En vérité, de par leurs comportements, paroles, pensées et émotions, ils essaient de leur mieux de relâcher la pression autant qu’ils peuvent. Dit autrement, les codes de bonne conduite de 3D vont sauter allègrement pour laisser place à du primitif, à de l’animal, à de la barbarie sociale, émotionnelle et affective.

Alors, que faire pour eux ? Rien, sinon les éviter au mieux que vous pourrez. En effet, si vous pensez que par votre “amour inconditionnel” vous allez les calmer et leur faire prendre la route de l’éveil, je peux vous affirmer que c’est vous qui allez être descendu en flèche.

Même si ce monde est une illusion, comme certains le pensent mentalement et fermement, je peux vous dire qu’à côté d’un volcan en éruption, leur image mentale rehaussée de toutes leur volonté et intentions les plus balaises fera qu’ils deviendront poussière au contact de la lave malgré tous leurs efforts.

C’est à l’image du diable qui dit à Jésus : “Puisque tu es le fils du Père, alors saute de la falaise et tu ne t’écraseras pas au sol car il viendra à ton secours”. Bon, la citation n’est pas à la virgule près mais elle veut bien dire que, même si votre cœur convole avec les anges, votre carcasse s’écrasera lourdement en bas de la falaise.

Ainsi, ne tombez pas dans la tentation parce que vous avez une foi inébranlable. Soyez responsable de votre corps et de tout ce qu’il y a dedans. Ce n’est qu’une fois de l’autre côté que l’on se rend compte que l’on aura fait une connerie. D’après vous, qui serait derrière cette connerie ? Votre égo bien sûr, alors ne tombez pas dans le panneau, s’il vous plait… !
Il en donc de même face à la violence que les autres vont extérioriser. Vous n’y pourrez rien, et surtout pas la défier par votre orgueil d’illuminé. Faites plutôt dans l’humilité et courbez l’échine en passant votre chemin. Dit autrement, là où ça chauffe, éloignez-vous en comme vous vous éloigneriez de la lave du volcan.

Ce n’est pas de la lâcheté mais de la sagesse. En effet, sans votre corps physique, vous serez bon à quoi si vous êtes mort ? De l’autre côté, il y a des milliards de prétendants qui aimeraient être à votre place ici et maintenant, alors ne gâchez pas tout par votre fierté en vous-même, en votre foi et en définitive par votre égo qui vous mène par le bout du nez !
Lui, il préfère la mort, le combat, plutôt que d’abdiquer devant la Lumière. Sans friction, il n’est rien, il ne peut avoir autorité sur vous puisque vous n’êtes plus dans la dualité. Pour lui, la pire des crasses c’est votre paix intérieure due à votre lâcher prise…

Là, il est complètement désemparé puisqu’il ne peut absolument rien faire. Ainsi à coup de “On s’en fout”, vous lui rognez les prétentions au point qu’il se sent malade et mourant. Ça tombe bien, parce que c’est justement la destination qui l’attend, le cimetière, le cimetière de l’illusion du pouvoir.

Ainsi, si au cours de votre vie quotidienne, il y a des vexations de l’esprit, comme on dit, qui se trimballent sur pattes, passez votre chemin et ne rentrez aucunement dans leur jeu. Ne leur donnez pas l’occasion de défoncer les portes de votre paix intérieure.

Avoir raison est leur pied de biche et, croyez-moi, même le coffre-fort le plus blindé d’amour se fera tôt ou tard ouvrir comme une huitre ! Alors, si vous ne voulez pas vous faire bouffer avec le vinaigre du mental et les petits oignons piquants de l’émotionnel déséquilibré, passez votre chemin.

Et si vous ne pouvez pas fuir la situation, soyez vous-même en ressentant cette transparence comme si vous étiez l’homme invisible. Restez droit dans vos bottes, souriez comme l’idiot du village qui regarde un horizon lointain, un autre monde, et attendez que ça se passe, tranquillement.

Rester centré doit être votre objectif majeur car c’est ainsi que vous toucherez l’autre au lieu d’être touché. C’est par votre sérénité que vous lui ferez plier du genou. Certes les résultats sont rarement visibles sur le moment mais, plus tard, l’autre reviendra avec quelques brouettes d’excuses et la queue entre les pattes.

Pouvez-vous vous imaginer du temps de Jésus où sous les hordes d’insultes qu’il pouvait recevoir par tous ses opposants, s’il s’était révolté ? Il n’aurait même pas eu le temps d’aller sur la croix car sa vie se serait arrêtée bien avant. Faites comme lui, baissez la tête légèrement sur le côté et restez dans une zénitude totale.

L’autre comprendra que vous ne voulez pas vous battre, que vous ne voulez pas argumenter, que vous ne voulez pas lui prouver que vous êtes quelqu’un. Non, par votre humilité, par votre force de caractère à refuser le combat, en fait vous le soumettrez !

L’amour, le vrai, ne fait pas de vague et n’est pas démonstratif. Il est, tout simplement. Il est, dans toute sa force, dans tout son silence, la plus puissante arme jamais créée. Certes, sur le moment, l’autre se pavanera et croira avoir gagné la partie mais, en fait, il a été battu à plate couture. Ce n’est que plus tard qu’il le comprendra et cherchera votre pardon.
Alors, par les temps qui courent et surtout ce qui s’en vient, rappelez-vous que votre paix intérieure sera votre plus grande force. Habillez-la d’humilité, parfumez-la d’intégrité et restez dans ce silence si fatal à l’égo. En effet, si vous essayez, ne serait-ce qu’un peu, de bouger alors quelques grincements, quelques couinements trahiront la présence de quelques peurs résiduelles cachées en vous.

En n’étant plus dans la réaction, vous démontrerez votre véritable maitrise de vous-même, non pas aux yeux des autres (quoique) mais surtout à vos propres yeux. Vous découvrirez ainsi que l’émotion telle que nous la connaissons en 3D ne vous taquinera plus derrière les oreilles.

Si vous réagissez mentalement ou émotionnellement à ce que je viens de dire, alors regardez d’où cela vient en vous. Vous y découvrirez que cela a pour origine encore votre égo, son aptitude à vouloir la confrontation, la réaction pour encore avoir la force d’exister.

Sachez que je ne suis pas à votre place et que, de toute façon, je ne vous jugerai point parce que je suis pareil à vous-même et il m’a fallu bien des égarements pour apprendre cela. Je me suis pardonné à moi-même car il n’y avait aucune solution autre après avoir réagi…

Et puis, profitons-en pour extirper une autre croyance de 3D qui n’est qu’une pure illusion, et qui peut néanmoins rendre service dans les tout débuts du chemin, c’est celle de croire que vous êtes dans l’amour inconditionnel.
Ce simple fait de vous y croire et de vouloir y croire démontre qu’elle est fausse car le véritable amour, le vrai, celui de 5D, ne s’acquiert pas en essayant de le vivre afin de paraître. Arrêtez de vous illusionner car ÊTRE ne peut se faire en passant par le mental et la volonté.

ÊTRE est une conséquence d’une attitude intérieure qui ne s’acquiert que par l’amour que l’on a par rapport à soi-même. Le véritable amour inconditionnel commence par vous-même et pour vous même. Le reste n’est que du flan, que de la projection et donc que du faux !

Ce n’est qu’en vous aimant profondément avec vos forces, vos faiblesses, vos travers, vos crasses intérieures, vos blessures karmiques ou non, vos réactions à la con, vos réactions instinctives, vos réactions de défense, vos réactions peu enclines à la paix et à l’harmonie que vous découvrirez ce qu’est le véritable amour, c’est-à-dire celui qui ne met aucune condition pour être en paix avec soi-même.

L’amour inconditionnel est souvent mal compris car le mot inconditionnel reste une tournure de phrase comme “l’ici et maintenant” ou le “quantique”. On le dit, on l’exprime, on le pense, mais surtout on ne le vit pas parce que l’on ne le vibre pas. Et pourquoi on ne le vibre pas ? C’est parce qu’il ne résonne pas en notre cœur. Il ne résonne que dans notre tête car c’est du raisonnable !

Quand on vit vraiment la chose, l’amour s’exprime de lui même et nous n’avons à lui coller aucune étiquette ! Il n’a aucunement besoin du mot inconditionnel car cela n’est que l’opposé du conditionnel qui ne fait qu’exprimer la dualité et donc la 3D !

Ainsi lorsque quelqu’un me parle d’amour inconditionnel, je penche la tête légèrement sur le côté afin de lui montrer inconsciemment que je ne veux pas aller sur ce terrain car je sais que c’est du faux, du flan, de l’illusion, du non vécu. ÊTRE n’a besoin d’aucune justification ou explication. Il EST tout simplement puisqu’il ne peut y avoir de condition.
Sachez ainsi discerner simplement ceux qui sont encore dans la dualité bien qu’ils parlent avec des mots qui sont du miel dans vos oreilles. Écoutez plutôt le timbre et les intonations de leur voix. Ils vous en diront plus long que toutes les volutes verbales et spirituelles, les plus illuminées soient-elles !

Donc, les vexations de l’esprit sur pattes, bien qu’ils puissent avoir un langage très châtié du Nouveau Monde, sont beaucoup plus nombreux qu’on le pense. Leur simple envie de vous prouver qu’ils ont raison par rapport à votre silencieuse humilité, de ne pas vous “défendre”, les forcera à montrer leur véritable taux vibratoire.

S’ils ont encore un pied en 3D, vous recevrez leurs émotions, leur colère, leur impatience, leur fierté, leur non-acceptation de votre différence en plein cœur et c’est à ce moment là qu’il vous faudra être en plein lâcher prise pour devenir le plus fluide possible.

Ne confondez pas véhémence et colère car quelque fois, même en étant centré, on a quand même envie d’envoyer une baffe à l’autre pour lui montrer qu’on commence a en avoir marre d’être patient. Se faire marcher sur les pieds, pendant un moment ça va mais si vraiment l’autre est sourd comme un pot, une bonne claque lui débouchera les oreilles et vous rétablira les orteils dans leur position normale !

Ainsi souvent par un simple regard avec petit sourire à l’appui ou carrément une petite réflexion pertinente et miaulée à souhait, fera que l’autre accusera le coup sans comprendre comment vous avez fait ça.
Je le fais tellement naturellement que je ne me rends même plus compte qu’après mon passage bien des personnes prennent du temps à s’en remettre. C’est ainsi, et puis après elles sont quand même vachement preneuses pour une nouvelle secouée tellement cela leur a fait du bien. Et puis pour d’autres, le temps de rétablissement tire vraiment en longueur…

Bref, si vous ne voulez pas péter les plombs quand vous êtes au contact des autres, j’espère que vous aurez compris que le lâcher prise doit être optimal afin de conserver une fluidité totale face à l’évènement qui vous frappe quelque part en vous-même.
Si, par contre, vous êtes déstabilisé, cela veut dire que votre centre s’est cogné contre le rocher et comme une toupie vous avez été voir si les décors étaient sympa… Non seulement ça déstabilise mais surtout ça vous ralentit et vous pompe donc de l’énergie pour relancer la mécanique.

Dit autrement, à chaque fois que vous pensez qu’entrer dans la réaction est justifié parce que vous pensez être suffisamment fort et gonflé d’amour inconditionnel, vous allez y laisser de l’énergie et des plumes. Il ne faudra donc pas pleurer parce qu’à certain moment vous vous dégonflerez comme une baudruche et que vous serez en plein questionnement du pourquoi ça ne marche pas puisque normalement en amour inconditionnel ça ne devrait pas arriver !
Ainsi à chaque fois qu’une opportunité vous est offerte pour vérifier si vous pouvez rester centré, souriez intérieurement et dans votre plus grande candeur penchez la tête légèrement sur le côté et exprimez à l’univers que vous avez vu le piège et qu’il faudra faire plus fort et plus subtil la prochaine fois parce que cette fois-ci, ils ont joué trop bas…

Laurent DUREAU

Laurent Dureau