« Notre Père, qui es aux cieux », c’est ainsi que, dans les Évangiles, Jésus nous enseigne comment prier, et à ce Père nous demandons : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien », c’est-à-dire la quantité de nourriture dont nous avons besoin pour passer cette journée.
Il n’est pas utile d’en demander davantage.
Ce dont nous avons besoin pour aujourd’hui doit suffire.
Ce pain, symbole de la nourriture qui nous est indispensable pour notre vie physique, il faut aussi et surtout le comprendre dans le plan spirituel.
C’est chaque matin que nous devons chercher le pain céleste, nous n’avons pas à en faire provision pour plusieurs jours. Le lendemain nous le demanderons à nouveau.
Chaque jour nous devons rechercher ces nourritures toujours nouvelles que sont la lumière, la sagesse, l’amour, et nous les trouvons dans la vie, la lumière et la chaleur du soleil levant. Mais comprenez-moi bien : je ne vous parle pas ici seulement du soleil physique, je vous parle aussi et surtout du soleil spirituel.
Cette pieuse prière était en accord avec les siècles passés , aujourd’hui la conscience individuelle s’éveille l’amenant à une autre réalité de la relation avec le » Grand Boulanger » dispensateur de la nourriture terrestre . Aupa
Cette pieuse prière était en accord avec les siècles passés , aujourd’hui la conscience individuelle s’éveille l’amenant à une autre réalité de la relation avec le » Grand Boulanger » dispensateur de la nourriture terrestre . Auparavant et même pour encore beaucoup d’êtres le salut viendrait d’une autorité suprême extérieure à soi , cela ne se peut car nous en sommes nous-même l’expression .
Message de l’Ami (Jésus) reçus par Agnès Bos-Masseron le 26-4-19
Différence entre dévotion et soumission
« Belle est ta question, frère de lumière, car tu amènes là l’un des points forts sur lequel s’est cristallisée l’ignorance.
Il n’est aucune similitude entre la dévotion et la soumission. Il est vrai, la dévotion amène à ce que l’on peut nommer la totale ouverture et la totale obéissance. L’obéissance n’est pas la soumission. L’obéissance est la clarté. L’obéissance est l’intelligence. L’obéissance est le sous-produit du lâcher- prise total de l’être qui s’offre totalement et s’offrant totalement, ouvert à sa propre divinité et ainsi ouvert à cette divinité qui est l’éternel au-delà de sa propre divinité.
L’être uni ne veut exprimer cette union qu’à travers une obéissance totale à la voix de la sagesse, à la voix de la clarté. Cette clarté lui permet de reconnaître instantanément toute résurgence d’un ego qui voudrait récupérer quelque pouvoir, ou d’émotions qui voudraient s’emparer de quelque interprétation, ou du mental qui voudrait se dissiper.
Alors l’être par dévotion, en obéissance totale à sa propre sagesse, à sa propre puissance, à sa divinité, s’incline et se tait. La motivation de cette obéissance n’est point la soumission, elle est l’infini de l’amour et l’infinie reconnaissance que Je Suis le don vivant.
Dans les temps d’origine, lorsque l’humanité se souvenait que la religion universelle est ce qui unit, ce mouvement, cette attitude, ce regard qui perpétuent l’union sont l’art de l’incarnation découlant de l’union. Au temps où la religion était vécue dans sa pureté, l’être faisait vœu de totale obéissance à sa propre grandeur. Au fil des temps, des récupérations et des pouvoirs, l’obéissance dans sa clarté et sa pureté est devenue soumission. Et plus personne ne sait à qui l’on se soumet. Non au Divin. L’on ne se soumet pas au Divin, on s’offre totalement, l’on s’incline, le reconnaît, l’on se tait et l’on obéit. »