On ne doit pas s’étonner si à l’heure actuelle tant de gens prétendent ne plus croire en Dieu et nient même son existence. Ils ne peuvent plus accepter l’image qu’on leur donne de Lui, une image puérile, simpliste ; et comme ils ne savent pas par quoi la remplacer, ils sont là à se poser des questions inutiles sur son existence.
Mais ce n’est pas en se posant des questions sur l’existence de Dieu qu’on obtient des réponses. On a des réponses en travaillant à approfondir en soi-même la conscience d’une vie, d’une présence.
C’est en soi-même seulement qu’on découvre la réalité de Dieu.
Les humains ont maintenant fait de grands progrès dans la connaissance du monde psychique.
Il leur est donc possible de comprendre que ce Dieu, auquel ils pensent encore comme à un être extérieur à eux, est en réalité en eux. C’est à ce moment-là seulement qu’ils obtiendront les véritables richesses, les véritables pouvoirs.
Celui qui sent Dieu extérieur à lui est abandonné à ses seules ressources qui sont bien limitées. Celui qui prend conscience qu’il est inséparable du Créateur non seulement ne manque de rien, mais il y voit de plus en plus clair pour affronter les difficultés et faire le bien autour de lui.
D’accord avec ce texte en ce qui concerne l’athéisme et la foi.
Une petite nuance quand même… Lorsqu’on sent Dieu à l’intérieur, on sent sa présence, son amour, sa bienveillance, sa puissance, mais on sent aussi une immensité qui nous dépasse. Dans ce cas, je ne puis m’empêcher de ressentir quelque chose d’inatteignable au-delà de mon être, quelque chose d’extérieur à moi d’une certaine façon.
Belle photo choisie aussi pour illustrer cet enseignement puisqu’une grande partie de l’humanité entre en automne ces heures-ci, cette très belle période, la meilleure de l’année (cela dépendant quand même de l’endroit où l’on réside car l’automne n’est pas pareil partout) avec cette douceur de l’air bien moins rude que les chaleurs estivales, avec ses couleurs de feuillages teintées de rouges d’oranges et de jaunes parmi les persistant gardant leur vert, avec également cette douce lumière dorée et chaude remplaçant la blanche, et avec enfin ces périodes d’été indien s’offrant l’espace par intermittence tout au long de la saison où dans certaines régions la chaleur quasi estivale revient pour quelque jours puis laisse la place à la fraîcheur puis s’invite à nouveau pour nous ravir.
Ah l’automne, tout un contenu !
Et ses fleurs, celles du camélia sasanqua digne déesse florale automnale aux senteurs sucrée et de terre et même si l’on y prête bien attention à celle du thé, normal puisque les théiers sont justement des camélias.
… et que dire de ces nuages olfactifs invisibles émanant des multitudes de fleurs blanches des néfliers du Japon (originaire aussi de Chine et de Corée) qui vont aussi pour le coup devenir des plateformes aéroportuaires denses des danses incessantes de myriades d’insectes tous plus heureux que les autres de trouver là un nectar si suave.
… noix, noisettes, champignons, odeur de terre et d’humus, parterres de crocus violets tels des abris pour les fées.
L’automne, tout un conte.