Nous sentons tous au fond de nous que nous approchons de la fin de la société telle que nous la connaissons.
En premier lieu le pétrole et ses fluctuations ou plutôt augmentations spectaculaires qui remet en question l’ensemble de nos modes de production et de consommation.
Le point positif est que nous serons obligé d’en revenir à une production locale vers une consommation locale vu les coûts de transports.

Le point de non retour est également financier. Les pertes abyssales des banques ont été transformées en dette publique, à la charge des citoyens. La dette des principaux pays développés a explosé, atteignant des niveaux astronomiques. La dette des Etats-Unis est désormais de 14.000 milliards de dollars et continue d’augmenter au rythme de 1,5 milliard par jour. Dans l’Union Européenne, la dette publique aura atteint 125% du PIB dans 2 ans. Au Japon, elle représente déjà 270% du PIB. Un tel niveau d’endettement ne peut être épongé que par une forte augmentation des impôts, une hyper-inflation, ou une guerre. Ou bien encore… par une faillite des états et leur remplacement par un gouvernement mondial.
Le point de non retour est aussi social. L’appauvrissement de la « population ordinaire » a atteint un seuil critique, résultat de 20 ans de délocalisations, de précarisation et de baisse des salaires réels. Dans le même temps, les services publics disparaissent, privatisés ou devenus complètement inefficients, abandonnant les citoyens au bon vouloir des multinationales.La misère est bien installée et les ventres ont faim.
Le point de non retour est aussi écologique, avec la 6è extinction massive des espèces, 70% des forêts tropicales détruites, une pollution généralisée des sols de l’air et des océans (dont les zones de pêche ont été vidées à 80% par la pêche industrielle), et un emballement du climat (tempêtes de plus en plus violentes, inondations, séismes,)entrainant la faillite des assurances et la destruction des stocks alimentaires.
Le point de non retour est démographique. La population mondiale a doublé au cours du dernier demi siècle pour atteindre 7 milliards, et 8 milliards d’ici 2020. Ceci est tout simplement incompatible avec le maintient de notre mode de vie actuel auquel nous devrons renoncer volontairement, ou bien sous la contrainte, du fait de l’épuisement des ressources naturelles et de la destruction de l’environnement.
Enfin, le point de non retour est démocratique, dans la plupart des pays . Arrestations et détentions arbitraires, garde à vue abusives, policiers omniprésents dans les espaces publics, répression tatillonne, inégalité devant la justice, non respect de la séparation des pouvoirs, absence de pluralité de l’information, médias contrôlés par le pouvoir, absence de choix électoral réel, surveillance électronique des citoyens, fichage généralisé, appels à la délation, création de milices chargées de la « sécurité », projets pour une censure d’internet… tout cela est caractéristique d’un régime totalitaire et non d’une démocratie.
Sans compter le soulèvement des peuples arabes qui amène à potentialiser l’instabilité planétaire.
Et comme pour compléter ces lignes de convergence, le Soleil qui calme jusqu’à présent se réveille brusquement au risque d’engendrer un chaos par la destruction des technologies de télécommunications et d’énergie. Sans parler de l’inquiétude des scientifiques sur l’inversion des pôles magnétiques de la Terre qui a déjà commencé.
Tous ces évènements annoncent les grands changements à venir aussi bien pour l’humanité que pour l’ensemble de la vie sur Terre.
Ce constat aussi négatif puisse t-il être doit nous servir de tremplin à l’élaboration d’un nouveau paradigme d’existence de façon urgente pour la survie de notre monde.
Dav

Dav