Il n’est pas interdit aux vivants de vouloir rester en relation avec les morts, mais pas de n’importe quelle façon. Lorsqu’un homme meurt, les portes de la terre se referment derrière lui ; il se trouve pris dans un nouveau courant de forces et il n’a pas le droit de retourner en arrière.

C’est pourquoi il faut éviter de s’accrocher aux morts en accompagnant leur départ avec des regrets, des pleurs, des lamentations. Tant qu’ils n’ont pas dépassé les régions des plans astral et mental, les chagrins des vivants sont un tourment pour eux.

Ce n’est qu’au moment où les morts parviennent au plan causal que plus rien ne peut plus les troubler : ils sont comme au centre d’un cercle magique de lumière et aucun appel des vivants, aucune sollicitation ne peut franchir ce cercle s’ils ne le veulent pas. Il est bon de prier pour les morts, de penser à eux avec amour, de leur envoyer de la lumière pour qu’ils trouvent la paix, pour qu’ils se libèrent, mais on ne doit pas s’accrocher à eux.

Omraam Mikhaël Aïvanhov