Je n’ai pas besoin de connaître ton nom, qu’importe ou que tu sois dans quelle dimension, telle création, telle vibration, tel univers ou tel monde, j’entends ta souffrance, j’en connais la cause, son origine. Quel que soit le masque qui est tien en cet instant, il est à l’origine de ta souffrance, de ton mal-être, de ton inconfort envers toi et tout ce qui est. Penses-tu être le seul être à hurler sa souffrance. à porter des masques, à juger constamment tout ce qui est pour cet inconfort, ce mal-être qui te ronge, qui te fait voir en les autres les fruits de ta souffrance. Tu n’es pas différent de l’autre qui souffre et qu’importe sa provenance, il est à ton image pour la simple raison qu’il porte un masque ou des masques selon la souffrance révélée. N’essaie pas de fuir, nul ne peut fuir son destin et d’y faire face. Tu crois être cette forme dans laquelle tu as choisi d’en faire l’apprentissage et l’expérience, mais tu as oublié pourquoi as-tu choisi de le vivre, de l’expérimenter. Cette souffrance n’est pas une cause extérieure, elle n’est pas la résultante de laquelle ou de quoi que ce soit, elle est ta propre création, ton propre enfermement.

Quelle que soit la cause de ton jugement, qu’elle soit fondée ou pas, tu crois que les mots appartiennent à celui qui le partage, qui le divulgue, rien n’appartient à personne, ce que tu considères comme mots, ne sont que tes propres maux, à vouloir condamner tous ceux et celles qui ne se conforment pas à ta vérité. Ne cherche plus la cause de ta souffrance, son origine, cela n’est rien d’autre que ta vérité. Comme je te le dis, je n’ai point besoin de connaître ton nom, cette souffrance est la même pour tous ceux qui portent en eux ce qu’ils croient être comme étant la vérité. Je ne suis pas là pour te juger, ni te condamner, ni t’offenser de quoi que ce soit. Pourquoi suis-je en mesure de t’entendre, pour la simple raison que j’ai porté des masques, essayant à travers ceux-ci, manifester ma souffrance qui n’est pas différente de celui qui a décidé de porter des masques pour l’exprimer. Qu’est-ce que j’ai à gagner en portant des masques, en défendant une vérité quelconque tout en décriant les autres ? Rien, je n’ai rien à gagner, par contre j’ai tout à perdre, c’est la souffrance qui aveugle, c’est en s’en prenant à tous ceux que je crois être à l’origine de cette souffrance qui me tient dans l’enfermement, dans cet enfer qui ment, qui ne fait qu’entretenir des masques. Le jour où j’ai décidé de ne plus porter de masques, je n’ai plus accusé l’autre pour cette souffrance, que les mots n’appartiennent à personne car ces mots ne sont que des masques, reflétant la vérité qui est à l’origine de la souffrance, du manque d’amour. Le jour où j’ai décidé de ne plus porter de masque, de ne plus être cette souffrance, je me suis libéré de tous les mots, de tous les maux de ce monde, de toute dimension, de toute création, de tout univers et monde.

Est-ce que je suis différent des autres qui souffrent ? Non pour la simple raison que nous sommes tous la même essence éternelle, que nous sommes tous les uns et les autres, il n’y a que l’essence de la vie. J’entends ta souffrance, je vois tes masques d’accusateurs pour tes propres souffrances, pour tes propres maux, cela devient ta vérité quand tu décides d’en porter tous les masques, croyant qu’en agissant ainsi qu’il y aura justice. Tant que tu crois qu’il y a une justice à faire, tu resteras prisonnier de ton enfermement. Il n’y a aucune justice puisque la souffrance n’est pas extérieure, elle est la résultante de ta vérité, de tes croyances, de tes pensées, de ce que tu crois et penses être. La seule vérité ne peut pas être dite par des mots, mais par le vécu, en se libérant des masques, en retrouvant ce qui est de toute éternité et qui n’apporte aucun jugement accusateur, en laissant la vie être ce qu’elle est sur le grand écran de la vie. Quelle que soit la vérité, elle est la cause de la souffrance, de l’incompréhension pour celui qui vit une autre vérité pour la simple raison que l’autre ne porte pas les mêmes masques, cachant ainsi sa souffrance en accusant les autres pour sa propre souffrance. Le jour où j’ai décidé de ne plus porter de masques, de ne plus accuser l’autre pour cette souffrance que je croyais être la vérité, ce jour-là, je suis né à nouveau, libre de souffrance, libre de douleur, je pouvais enfin être ce que je suis de toute éternité sans porter de masques, en aimant tout d’un même amour et cela ne demande aucun effort, cela est naturel, c’est reconnaître en tout ce qui est, l’essence même de l’amour.

Il n’y a plus d’identification possible, car tous les masques sont enlevés, nous ne sommes pas la forme, nous sommes l’essence éternelle qui se sert de la forme pour expérimenter la vie et ainsi contempler tout ce qui est sur le grand écran de la vie. Quelle que soit la manifestation. Tout change, sauf notre essence éternelle, là où tout est lumière et amour. J’entends ta souffrance, pour la simple raison que je l’ai expérimentée, vécue et vaincue en endossant ce qui est déjà et de toute éternité, qui n’est pas assujetti au temps, ni à l’espace, ni à aucune forme, l’essence de la vie et ce qui en est manifesté, en est la lumière. Tu peux toujours juger tout ce qui est pour ta souffrance, elle n’est qu’illusoire. Est-ce que l’essence éternelle de la vie se pose des questions, jugent et condamnent en s’en prenant à tout ce qui est ? Qu’importe comment tu exprimes ta souffrance, par ta colère, ta vérité, tes croyances, tes pensées, ton mal-être et ton manque d’amour, cela n’est qu’illusion par contre cela ne fait que démontrer ta souffrance, ton enfermement. Il n’y a rien à choisir, rien à chercher, il suffit juste de ne plus porter de masques, qu’il n’y a aucune autre vérité que l’essence de la vie, la source éternelle, l’intelligence de la lumière. Il n’y a rien qui nous appartient, même pas ce qui nous sert de véhicule, même pas les mots, seule notre essence est. Voilà j’entends ta souffrance, libère-toi de tes masques, de toute vérité, accueille et accepte tout d’un même amour, sans effort puisqu’il n’y a rien de réel, simplement l’essence de la vie.

Ne me remercie pas, tu te rendras compte que tout est illusion, qu’il n’y a que l’essence de la vie, qu’il n’y a rien à juger, ni à condamner que tout est lumière et amour. Pour celui qui porte des masques, qui se croit être une personne, ne voit que sa propre souffrance, enfermement et c’est pourquoi il juge sans raison, alors que celui qui sait, qu’il n’est rien d’autre que l’essence de la vie, aime tout d’un même amour.

Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)