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Discussion avec un escargot
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– Vous voilà enfin..
– Quelle joie cette pluie de printemps ! ^^
– Bof ! Ca mouille
– Respirez-moi donc cette odeur…^^
– Ca sent bizarre, je trouve. Encore un qui fait bruler du bois traité.
– Je ne trouve pas. Cette odeur de terre mouillée me donne de sacrées idées. ^^
– Escargot, calme-toi, voyons. Tu me chatouilles…
– Dis j’ai été sage tout l’hiver. C’est le printemps ! ^^
– Oui, l’hiver a été court
– Tant mieux ^^
– Dis comment tu me trouves ?
– Comme d’habitude ^^
– Comment ça ? Comme d’habitude ?
– Tu ne changes pas ^^
– Comment ça je ne change pas. Comment peux-tu le savoir, on vient tout de juste de se rencontrer.
Ses deux petits yeux papillonnent sous sa coquille.
– Mais qu’est-ce que tu fais ? Pourquoi rentres-tu sous ta coquille ?
– Tu ne me reconnais plus pourtant j’ai tant glissé sur la paume de ta main…^^
Je fronce les sourcils
– Escargot, te moquerais tu de moi ?
– Quand m’as-tu pour la dernière fois adressé la parole et prit dans ta main ^^
– Quand ?
– Oui quand ? ^^
– Bah ! Disons que la dernière fois que j’ai pris un escargot dans la main, j’étais toute petite.
– C’était pas plus tard qu’hier ^^
– Mais non escargot, ce n’étais pas hier et ce n’était même pas ici.
– Peu importe. Cela me fait plaisir de discuter de nouveau avec toi ^^
– Mais je te dis que ce n’étais pas moi. Vois donc ma main comme elle a changé.
– Je ne trouve pas. Tu as toujours la même odeur ^^
– Mais c’est impossible escargot. Tu es mort depuis longtemps. Enfin je veux dire que celui que je tenais dans ma main, petite, est mort depuis longtemps.
– Tu as dit « tu es mort depuis longtemps ». Tu vois bien que tu me reconnais. C’est bien moi. Regarde-moi de plus près.^^^^^^
– AHAHAHAHAHA ! Mais vous vous ressemblez tous.
– C’est pas qu’on se ressemble tous. C’est que c’est toujours moi que tu rencontres.^^
– Escargot, je suis désolée mais je pense que les premières pluies de printemps t’ont dérangé la cervelle.
– Regarde moi au fond des yeux et laisse parler ton coeur.^^
– Je ne fais que ça de te regarder dans tes yeux.
– Alors que vois-tu ?^^
– Je vois un escargot.
– Un escargot comment ?^^
– Bah ! Un escargot qui ressemble à l’escargot qui..
– Qui glissait et qui glisse encore dans la paume de ta main. C’est moi !^^
– Ok, c’est toi.
– Evidemment que c’est moi.^^
– Mais, mais regarde ma main comme elle a vieilli. Tu vois bien que tout est différent et que le temps a passé.
– Tu as toujours aimé raconté des histoires pourtant rien n’est différent. C’est toi et c’est moi. ^^
– Mais ma main ?
– Ta main ? Et bien, ta main est simplement un peu plus grande. Voilà tout.^^
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Lol, Ds ya !!
Les escargots sont plein de sagesse …
Et jamais je ne les mange !!!!
Les escargots terrestres sont très sensibles aux paramètres thermohygrométriques et semblent également sensibles à la pollution lumineuse qui peut dérégler leur système chronobiologique et perturber les phases d’estivation ou d’hibernation.
Les escargots ont disparu d’une grande partie des territoires agricoles cultivés à cause des pesticides. Le réseau bocager leur permet de mieux survivre, et il est permis d’espérer que les bandes enherbées rendues récemment obligatoires sur certaines surfaces en Europe puissent augmenter leurs chances de survie dans les milieux cultivés.
Indicateurs de toxicité ou qualité des sols[modifier]Les besoins d’évaluation environnementale, d’études d’impact et l’application d’écotaxes ou du principe pollueur-payeur nécessitent des indicateurs de pollution reconnus par tous, et si possible normés.
Un exemple d’unité retenue en France est le métox, mais uniquement pour huit polluants de type métaux et métalloïdes (arsenic, cadmium, chrome, cuivre, mercure, nickel, plomb et zinc). On parle aussi d’ équivalent toxique, d’ équivalent dioxine…
Escargot comme bioindicateur pour l’écotoxicologie ?[modifier]L’escargot est facile à collecter et souvent à identifier. On le trouve presque partout. Il bioaccumule de nombreux cotnaminants Sa physiologie et son écologie et sa variabilité [10] sont maintenant connus et il est facile à élever en condition normalisée de laboratoire Il est senbible à de nombreux contaminants
La qualité de la croissance et reproduction de certains escargots donnent des indices de degré de pollution du sol, par exemple en pesticides ou certains éléments-trace métalliques pour l’évaluation de la teneur en chrome bioassimilable d’un sol par exemple [17] ou de pesticides organophosphorés [5]. L’AFNOR travaille en 2010-2011 à plusieurs projets de normes, dont un projet de norme PR NF EN ISO 15952 /Qualité du sol – Effets des polluants vis-à-vis des escargots juvéniles (Helicidae) – Détermination des effets sur la croissance par contamination du sol (soumis à enquête et consultation du public jusqu’au 28 févr 2011 [18]) ;
Via la pluie et la rosée, les végétaux et le contact avec le sol superficiel, l’escargot est en contact avec divers contaminants qu’il absorbe par voie transcutanée, par voie digestive ou respiratoire [19]. Il peut accumuler dans sa coquille des métaux ou radionucléides qui mémorisent une partie de son exposition à certains contaminants.
Comme il est saprophage et phytophage, et qu’il pond et hiverne dans le sol, il semblait pertinent de le considérer comme une espèce sentinelle [19] tester ses vertus bioindicatrices [20][21] [22]
L’AFNOR considère que l’espèce qui se prête la mieux à ce travail en France est le petit-gris (Helix aspersa aspersa Müller), car le plus commun et facile à trouver. De plus, bien que d’origine européenne, il a été introduit dans le monde entier (hors sur le continent antarctique [10].
[img]http://i65.servimg.com/u/f65/11/25/61/25/snail_10.jpg[/img]
Je ne savais pas tout cela!!! Merci vraiment .
C’est les psy qui vont se marrer, un escargot glisse dans ma main..il n’est pas mort, la main est grande…….enfin, l’histoire est très positive!
ça rappelle les blagues de Coluche!
Non Paprika est encore de ce monde, c’est une injustice grave!!
MDR
Je t’aime ♥♥♥♥