Le Calendrier Maya ne Finit pas en 2012 mais en 2116 !

Vous pensiez mourir le 21 décembre 2012, avec la fin du monde annoncée par les mayas ? En réalité, la planète Terre aurait 114 ans de vie en plus devant elle, d’après de nouveaux décomptes. Les frères Böhm, des scientifiques allemands, ont publié dans la revue Astronomische Nachrichten des calculs qui situent la fin du calendrier maya en 2116.

Ils ont découvert que les équivalences établies entre le calendrier maya et le calendrier chrétien depuis cinquante ans se trompaient. Elles reposaient toutes sur des études menées par l’archéologue John Eric Sidney Thompson, reconnu comme l’un des spécialistes de la culture maya de la première moitié du XXe siècle. Mais voilà, ses travaux ne prenaient pas en compte l’interruption de l’utilisation du calendrier maya pendant l’occupation de cités par des tribus ennemies.

Les frères Böhm, un mathématicien et un historien, ont dû inclure ces nouvelles données dans leurs calculs, qui mettent en jeu les différents calendriers mayas. La civilisation pré-colombienne en utilisait plusieurs :
* un calendrier religieux de 260 jours
* un calendrier agricole de 365 jours
* un calendrier de neuf jours (équivalent à notre semaine)
* un cycle long de 1.872.000 jours

Il faut ensuite, pour trouver l’équivalence entre les dates mayas et les dates chrétiennes, utiliser des événements évoquées par des sources chrétiennes et des sources mayas, pour les faire correspondre, mais aussi y mêler des données astronomiques. De quoi s’emmêler les pinceaux. Mais grâce à un code maya conservé à la bibliothèque de Dresde, les deux scientifiques ont pu trouver cette date d’apocalypse plus tardive.

Les frères Böhm n’étaient pas les premiers à contester la date de 2012 en tant que fin du calendrier maya. Gerardo Aldana, de l’Université de Santa Barbara, l’a aussi remise en cause. Ses recherches visent à reconstituer les pratiques astronomiques des mayas, principalement à partir des traces qu’ils ont laissées.

Ces informations archéologiques compilent des données sur des rituels rythmés par des phénomènes astronomiques, l’architecture, la numérologie, la religion, l’interprétation des hiéroglyphes… bref, des champs de connaissance si vastes et étudiés en même temps par si peu de personnes que, selon Gerardo Aldana, aucun calcul sérieux ne peut encore fixer la date exacte de fin du calendrier maya.

Cela pourrait être en 2012, ou bien 50 à 100 ans plus tard.