Message de l’Ami reçu par Agnès Bos-Masseron

Nous le redisons, nous ne pouvons ignorer le corps et espérer une ouverture que l’on nommera spirituelle. Nous ne pouvons ignorer le corps des émotions et espérer un corps physique équilibré. Nous ne pouvons espérer l’équilibre d’une des parties sans l’équilibre du tout. Ramener la pleine vitalité au corps physique et ramener le plein dynamisme.
Le mouvement aide à équilibrer la circulation de l’énergie dans le corps. Une nourriture saine, équilibrée, riche en aliments vitaux aide à équilibrer les mouvements d’énergie et la circulation d’énergie dans le corps. Une circulation d’énergie équilibrée dans le corps ramène l’équilibre au corps des émotions.
Il est vrai, il se peut que certaines énergies se soient crispées. Garder une présence bienveillante dans la relation avec son corps et dans la relation avec son environnement contribue pour une grande mesure à fluidifier la circulation d’énergie. Garder une présence bienveillante contribue à approfondir une pratique de méditation, de contemplation ou de prière. Garder une attitude dynamique et bienveillante, fluidifie les relations avec soi-même. Et comme nous l’avons dit, une relation équilibrée avec l’environnement implique obligatoirement une relation de plein équilibre avec soi-même. L’on ne perçoit que ce que l’on est.
Vivifier tous les modes de fonctionnement, physique, émotionnel, cérébral, permet de fluidifier toutes les énergies crispées. Dans les sociétés d’harmonie, chaque être est à l’écoute de son corps et invite dans son jardin, des plantes ou même des simples et des herbes qui permettent de contribuer à ramener l’équilibre à son propre corps et à ceux de sa famille. Veiller sur sa famille comme l’on veille sur un trésor. Veiller sur sa famille et chérir le divin.
Pour ceux et celles qui savent être écoute dans la simplicité, la nature répond par la générosité. L’humanité a oublié les voies de simplicité et a cru devoir intervenir par un contrôle mental coupé de la réalité de la vie. Réapprendre la simplicité et la fluidité. Réapprendre à écouter son corps pour lui donner les aliments qui le nourrissent et le vivifient. Réapprendre à écouter son cerveau pour le dynamiser et lui redonner la pleine vitalité en le nourrissant également.
Dans chaque région, toutes les plantes sont disponibles. Les cultiver dans la plénitude de l’amour et s’en nourrir. Se nourrir des graines, se nourrir du fruit des arbres, se nourrir d’aliments sains et simples en étant à l’écoute des besoins de son corps.
Et bien faire la différence entre les voix erronées des émotions qui réclament en voulant combler un vide qui n’existe que par le manque de vigilance et d’écoute. Faire la différence entre les appels d’appétit qui ne sont que les résultats de manque, et la voix du corps, voix de sagesse, qui sait les aliments qui nourrissent et permettent le déploiement. Se démarquer de toutes les voies erronées et retrouver la sagesse des voies simples. Un corps vivifié et harmonieux sait accompagner la fluidification d’énergies crispées, qu’elles aient pour cause des crispations ancestrales, collectives ou personnelles.
L’attention est à son propre déploiement. La relation est la vérification de ce déploiement. Si je perçois l’autre dans sa beauté, je suis en contact avec ma propre beauté. Si je perçois le défaut de l’autre, je suis en contact avec mes propres défauts. Ce n’est que cette loi. La perception alors devient la vérification de son propre déploiement et l’on cesse de chercher ce meilleur autre, cet autre imaginaire qui viendrait combler tous les manques, tous les vides alors que soi-même, on choisit le laxisme envers ces mêmes manques et envers ces mêmes vides. On ne perçoit que ce que l’on est. C’est cela la beauté car la clef est en soi. La société, la création, est parfaite pour ceux qui installent, invitent et concrétisent la perfection en eux.
Entendez-le bien, nous ne voulons pas dire que les expressions de dysharmonie sont parfaites, nous voulons dire qu’il y a des milliards de sociétés correspondant à des milliards d’individus. L’humanité qui perçoit depuis ses crispations fige tout. Pour les êtres humains qui choisissent la pleine fluidité et la pleine conscience, la rencontre avec la société est autre. La société semble montrer un autre visage car l’on ne rencontre que le visage que l’on crée.
Comprenez cela, on ne perçoit que ce que l’on est. La beauté est que chacun peut contribuer à façonner un visage du collectif de la société. Un nombre suffisant d’êtres qui choisissent de retrouver le parfait équilibre, projette une société de parfait équilibre. Et l’image perçue par le collectif est celle perçue par la majorité. Alors les humains peuvent choisir d’attendre cette société idéale qui leur serait donnée sur un plateau d’argent, ou la créer. Les êtres humains peuvent choisir d’attendre la fin de la violence ou faire taire totalement la violence en eux.
A chacun le choix. Comprenez-le, le choix ne peut qu’avoir pour base la plénitude et la passion, la passion de retrouver la beauté de la vie, la passion d’offrir à ses descendants et même à ses ancêtres, ce visage de beauté que peut être la société, ce visage de beauté que peut être la création. Car comprenez-le, les choix de maintenant sont des cadeaux ou des poisons pour ses descendants et pour ses ascendants. Les ancêtres sont affectés par les choix de maintenant. Les enfants, les descendants, sont affectés par les choix de maintenant.
Chacun a les pleines clefs de la création. Le laxisme et l’indulgence sont les clefs d’une création à l’image du laxisme et de l’indulgence, et les perceptions sont donc à cette image. La maîtrise, la bienveillance et les voies de sagesse sont les clefs de la création d’une société de beauté et de sagesse, et les perceptions sont à cette image. L’on ne peut se croire victime, l’on est que créateur. C’est la loi de l’incarnation.
Comprenez-le, il est beau de visualiser et d’envisager une création de beauté, d’harmonie, de bienveillance et de sagesse. Cela implique ramener l’équilibre, l’harmonie, la bienveillance et la sagesse dans la structure de son corps, de ses pensées, de ses émotions, de sa spiritualité.
Entendez-le bien, nous parlons de bienveillance apportée au corps, car les pensées soit nourrissent soit empoisonnent. Des pensées de crainte, de soucis, d’agression, de violence exprimées ou non par l’expression verbale nourrissent ou empoisonnent son propre corps et l’environnement tout entier. Chaque pensée influence la terre. A chacun de choisir.
Encore une fois, le choix passe par le choix du plein équilibre de toutes les structures. L’on ne peut en ignorer une. On ne peut mal nourrir son corps et espérer maîtriser ses pensées ou ses émotions. L’on ne peut mal nourrir le domaine de ses pensées ou de ses émotions et espérer trouver l’équilibre du corps. L’on ne peut espérer une paix intérieure et spirituelle, et continuer à mal nourrir son corps et les outils de ses pensées, le cerveau et les sphères de ses émotions. Tout agit sur tout. Il s’agit de retrouver la passion de créer une incarnation à l’image de son intention la plus belle et la plus profonde. A chacun le choix… A chacun de faire le choix de discerner ce qui est une habitude erronée au niveau par exemple de l’alimentation, et ce qui est la voie de la sagesse qui nourrit le corps.
Pour cela, la nature aide. Dans chaque jardin, cultiver des plantes qui apaisent, qui dynamisent et qui vivifient, et retrouver l’art de les unir pour que le corps soit en permanence dans un plein équilibre. Accompagner cette nourriture d’une hygiène impeccable au niveau de la pensée et de la parole.
L’on ne peut se laisser entraîner dans les voies du laxisme, même si la société y pousse. L’on ne peut se laisser entraîner dans l’indulgence ou la nonchalance qui fait que, parce que le corps n’a pas ce plein équilibre, la circulation de l’énergie étant perturbée, des pulsions amènent des pensées ou des paroles inadéquates qui heurtent son propre corps, ceux de l’environnement et la nature.
L’on ne peut que choisir la voie de la maîtrise. Ralentir le rythme aide en cela, ralentir le rythme pour pouvoir retrouver la maîtrise de sa pensée et de sa parole. Quitter les voies d’impulsivité et nourrir éternellement son propre cœur. Le nourrir de cet amour qui est sa propre nature. Trop souvent l’on veut aimer l’autre et l’on oublie de s’aimer soi. Aimer l’autre implique s’aimer soi, car l’autre n’est que le reflet de soi.
Nous le redisons, l’heure est au choix. L’on ne peut faire semblant d’avoir fait un choix en l’ayant fait uniquement mentalement ou émotionnellement, encore faut-il incarner le choix dans tous les aspects de soi.
Je suis venu montrer la voie de la vie simple et parfaite hors de la souffrance. Je suis venu montrer la voie de l’amour compassion et de l’infini respect pour cette création qui est l’image du Père, Mère, du tout. Et j’invite éternellement : « Marche à mes côtés et sois parfait. »

Publié par Satyam (Profil & Articles associés)