Vallées, sources, précipices, cascades, lacs, neige, tout est chargé de significations symboliques et correspond à des réalités de la vie intérieure. Celui qui médite sur une vérité philosophique, mystique, fait intérieurement l’ascension d’une haute montagne, car cette vérité le met en communication avec le ciel, et l’eau qui commence à couler en lui le lave et le vivifie.

Tendre vers le sommet, c’est avoir un haut idéal, nourrir en soi les pensées et les sentiments les plus nobles.

Tomber dans les précipices, c’est se laisser aller aux instincts les plus vils, les plus misérables par lesquels on est peu à peu englouti.

Mais sommets et précipices sont en corrélation étroite : les précipices sont d’autant plus profonds que les sommets sont plus hauts. Voilà encore une vérité à méditer.

Omraam Mikhaël Aïvanhov