Le mot hébreux « leb », en plus de signifier cœur, peut également se traduire par esprit, âme ou conscience. Les théologiens nous disent que dans le Nouveau et l’Ancien Testament, les références à l’esprit, l’âme et le cœur se rapportent à une seule et même chose. Ce qui signifie que dans Ésaïe, le « cœur brisé » (leb shabar) équivaut à la conscience brisée ou à l’esprit brisé, littéralement fractionné en mille morceaux.

Extrait du livre MK (Alexandre Lebreton) :