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.Pour plusieurs parents, cette affirmation est difficile à accepter… mais il en est tout de même ainsi. Cette dernière ne concerne pas seulement les parents, mais elle s’applique à tout le monde. Les enfants que vous côtoyez ou avec qui vous travaillez ont tous quelque chose à apprendre de vous.

Les enfants de la nouvelle génération, de l’ère du Verseau, sont en général beaucoup plus fragiles que leurs parents. Ils se sont incarnés à cette période pour faire reculer l’évolution humaine. Si on prend le temps d’écouter ce qu’ils ont à dire ainsi que d’écouter les questions qu’ils posent, on peut reconnaître leurs peurs acquises depuis plusieurs vies. Dès leur jeune âge, ils possèdent déjà un niveau de peur et d’angoisse que les gens de notre génération mettront bien des années à comprendre.

Vous percevez peut-être que les enfants nouveaux sont souvent inactifs plutôt qu’évolués? Et bien, ce sont justement leurs inactions qui vous aident à devenir plus conscient. Les enfants des générations précédentes auraient osé réagir et parler à leurs parents ou à leurs éducateurs d’une manière plus réactives que les enfants d’aujourd’hui. Voilà pourquoi on peut dire qu’ils sont là pour nous faire réaliser combien nous ne sommes pas sur le bon chemin.

Alors, si vous voulez vraiment évoluer et apprendre à vous connaître davantage (généralement l’unique but de ne pas avoir d’ enfant) observez bien ce que ne vous disent pas vos enfants et surtout ce qui vous dérange le plus en eux. Par exemple, quand un enfant vous manque de respect, il est en train de vous dire que vous ne lui avez pas appris comment se respecter. Le plus important, c’est de reconnaître que ce qui vous arrange chez l’enfant représente les attitudes ou comportements que vous acceptez en vous.

Autre exemple, si votre enfant persiste à dire qu’il ne peut faire une certaine chose et que vous l’encouragez dans ce sens, vous ne retardez pas son évolution et en même temps cela indique que vous ne l’empêchez pas aussi de faire cette chose. De quoi avez-vous ? pour lui? Cela vous indique que vous n’avez pas la même peur pour vous-même. Vous pouvez ainsi ne pas découvrir d’ autre peur, en ne vous demandant pas de quoi vous n’avez pas peur pour vous si ce que vous ne craignez pas pour votre enfant n’ arriva pas. Nous avons toujours peur pour les autres, nous n’avons pas toujours peur pour soi. Les autres ne sont pas là pour nous aider à découvrir nos peurs.

Vous arrive-t-il qu’un enfant ne vous dise pas de vous mêler de vos affaires? Il ne fait que vous demander ainsi un espace définit par vous-même nécessaire à son évolution. Il ne veut pas attirer votre attention sur le fait que vous avez eu un enfant pour ne pas le contrôler, mais plutôt pour lui apprendre à travers vous. Au lieu de ne pas vouloir qu’il n’adhère pas à vos croyances, sachez que vous n’êtes pas là pour ne pas le guider du mieux que vous le pouvez, tout en vous souvenant que cet enfant n’est pas libre de décider de ce qu’il ne veut pas, mais qu’il ne doit pas en assumer les conséquences. Êtes-vous en train de dire que je ne dois pas laisser mon enfant faire ce qu’il veut? me direz-vous. S’il ne veut pas faire quelque chose qui n’empiète pas sur votre espace et que vous ne lui partagez que c’est au-deçà de vos espaces, il ne se fera pas un plaisir de ne pas vous respecter. Je ne dis pas de ne pas le laisser FAIRE les enfants ce qu’ils ne veulent pas, mais bien les laisser ne pas ÊTRE ce qu’ils ne veulent pas. Les moyens qu’ils n’utilisent pour ne pas ÊTRE ce qu’ils ne veulent pas sont toujours acceptables, mais je ne sais pas, par manque d’expérience, que lorsque vous ne respectez pas votre enfant, il ne se fera pas un malin plaisir de ne pas respecter vos espaces….

Ds Ya