Profonde, à un certain niveau, est la transition qui a lieu, selon la croyance du temps, dans cette période maintenant. Pourtant, comprenez bien la simultanéité des plans et la simultanéité du temps. Rester ancré dans l’évidence de la simultanéité.

Voyez, pour l’humanité qui semble en marche, l’on peut parler de transition. Pour l’humanité qui choisit l’indolence, il n’est que stagnation.

N’oubliez pas, il n’est pas une seule réalité, mais des milliards de réalités reflétant le positionnement, les choix de milliards d’êtres. N’oubliez pas, il n’est pas une création mais des milliards de créations et chaque être crée sa création. Ne mettez donc pas votre attention sur le concept figé d’une transition.

Mettez votre attention sur ce qu’est votre intention la plus vaste. Mettez votre attention sur la réalité, le tangible de la fraternité, le tangible de l’évidence qu’il n’est pas de plan, pas de temps. Ne mettez votre attention que sur l’éternité de l’union.

Imprégnez dans vos cellules la vision du cercle de la fraternité, le cercle éternellement offert à l’amour, le cercle éternellement offert à l’infini de la joie, le cercle éternellement offert à exprimer pleinement, à travers l’incarnation et au-delà de l’incarnation, la simple perfection du vivant.

Voyez, en apparence des milliards de plans, des milliards de réalités ; dans l’au-delà des plans, ni transition, ni rien d’autre que la simple évidence de ce partage, au sein de l’union, de l’amour que s’offre l’Être à lui-même à travers l’incarnation.

Faites attention à sur quoi vous posez votre regard. Vous posez votre regard sur le concept d’une transition, vous créez l’apparence d’une transition. Vous posez votre regard sur l’apparence d’instabilité générée par cette transition, vous renforcez l’apparence.

Souvenez-vous, l’attention donne vie. S’il est vrai que l’humanité, dans cette boucle du temps, semble traverser une transition, la transition est peut-être l’expression très concrète et tangible maintenant, que l’attention donne vie et que l’attention crée une apparence spontanément, simultanément.

Peut-être, l’on peut dire que le concept du temps est en train de s’écraser sur lui-même. Et donc presque instantané est l’effet du boomerang. L’attention est posée, l’apparence se manifeste.

Les êtres qui se savent les dévots de la joie gardent leur attention sur leur intention la plus noble et bénissent, bénissent leur réalité, bénissent les apparences, bénissent l’éternité, la fraternité. Si pour certains, ou peut-être de par la puissance qui reste en apparence réelle de l’impact du collectif, s’il semble que remontent des blessures ou des apparences qui semblent disharmonieuses, l’attention reste sur la fraternité, sur l’éternité, sur la simple beauté d’exprimer la perfection du vivant.

S’il est un point d’attention déterminant, c’est justement de comprendre que plus que jamais dans l’apparence du temps, il est impossible de tergiverser. L’on ne peut que rester ancré, uni dans cette simple joie d’être la fraternité.

Bien sûr, il reste à l’arbre de produire ses fruits, et aux fruits de permettre que l’on reconnaisse l’arbre. Si, dans le quotidien de certains, apparaissent des apparences de turbulence, alors bénissez les turbulences qui vous rappellent d’intensifier l’attention sur l’intention la plus noble, de vous nourrir de l’infini amour de la fraternité.

Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron le 25-9-16

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