Tant que les humains donneront autant d’importance à la possession d’objets, de voitures, de maisons, de terrains, de places en vue… ils ne cesseront d’entrer en conflit les uns avec les autres. Car tout ce qui peut s’acquérir dans le plan physique est limité en quantité, et il est impossible que le monde entier nage dans l’opulence.

Cela ne signifie pas que le monde entier ne puisse pas être heureux.

Si, mais justement, le bonheur n’est pas l’opulence.

Il suffit de très peu de biens matériels pour trouver le bonheur, mais à condition de comprendre qu’il y a un travail à faire pour orienter ses besoins vers le plan psychique, et au-delà, vers le plan spirituel où les possibilités sont infinies. Là, chacun peut se nourrir, s’abreuver autant qu’il le désire, sans entrer en conflit avec ses voisins, ni craindre qu’on vienne le déposséder de ce qu’il a acquis.

Omraam Mikhaël Aïvanhov